Ethan ✗ Life is a bitch but you just have to live with it

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Ethan Finnick Sullivan

Spoiler:

Six ans, le début de l’école. Ethan n’avait pas été à l’école maternelle, il avait fait cela à l’orphelinat avec tous les autres enfants présents. Abandonné par ses parents à la naissance, il avait toujours connu cet orphelinat d’une banlieue de New York. Vivre au milieu des autres enfants, voilà ce qu’Ethan avait toujours fait dans sa courte vie. Les bébés qui pleurent, il connaissait par cœur, les petits qui veulent apprendre à marcher, il les aidait et les bébés qui pleuraient, il leur faisait des grimaces. Dans ce milieu clos ou peu de personnes mettent les pieds, il pensait être heureux. Pourtant, il ne comprenait pas les visites de ces grandes personnes qui prenaient des enfants avec eux, le plus souvent des bébés d’ailleurs. Les grands, il y en avait pas, on les mettait ailleurs, c’était ce que leur disait les gens de l’orphelinat. C’était la première fois qu’Ethan allait passer une journée sans personne de l’orphelinat autour de lui. On l’amena à l’école pas très loin et on viendrait le chercher le soir. Trop heureux de sa chance, il alla dans la cours et observa les personnes autour de lui. Il y avait pleins d’enfants de son âge. Certains pleuraient, certains souriaient, certains trépignaient d’impatience. Il y avait de tout et devant chaque enfant, une ou deux grandes personnes pour les prendre dans leurs bras. Ethan se souvint alors des histoires qu’on leur racontait à l’orphelinat sur les familles, les parents mais dans l’esprit d’Ethan tous les enfants vivaient comme lui, ce n’était qu’un monde imaginaire ces histoires. Et face à cette réalité qui se présentait aujourd’hui à lui, il comprit. Alors qu’il baissait la tête, il entendit une voix l’appeler : « Bonjour le garçon triste. Moi c’est Mathilde et toi ? » Ethan leva les yeux pour regarder cette petite fille qui lui parlait. Derrière elle ses parents la regardaient en levant les yeux au ciel. Cela fit sourire le petit garçon. « Ethan. Tu as de la chance petite Mathilde. » Elle le regarda surprise avant de lui taper sur l’épaule et de lui dire : « Je ne suis pas petite et puis pourquoi j’ai de la chance ? » Apparemment, elle avait toujours eu sa famille autour d’elle, son esprit ne voyait pas le mal de ce monde, toutes ces personnes qui n’avaient pas sa chance. « Parce que tu as des parents et qu’ils t’aiment. Je vis à l’orphelinat depuis ma naissance et je croyais que tout le monde vivait comme moi avant de mettre les pieds à l’école. » Mathilde rit à ses paroles. Ethan ne savait pas vraiment s’il devait bien le prendre ou non car s’était un peu comme si elle se moquait de lui. « Tu viens de l’orphelinat alors ? Faut pas être triste tu sais, c’est pas parce que tes parents sont pas là que tu peux pas grandir comme les autres. Si tu veux je t’inviterai chez moi avec mes parents et tu verras. » Mathilde était gentille et elle avait un grand cœur. Elle avait aussi un petit frère qui venait de naître. Elle devint sa meilleure amie mais ils furent rapidement séparés quand Ethan devint trop grand pour l’orphelinat et qu’il dût partir dans des familles d’accueil. C’était pratiquement un an après sa rencontre avec Mathilde et il ne savait pas ce qui l’attendait.

Quand on a sept ans, on ne voit pas le mal dans le monde. Ethan n’avait peut-être pas de parents mais il voyait le monde comme un endroit qui pouvait toujours lui donner quelque chose de meilleur. Quand on lui avait parlé des familles d’accueil, il avait pensé qu’il avait une chance d’avoir ce que Mathilde avait à la maison mais il s’était trompé … Toutes les familles d’accueil dans lesquelles il était passé avaient au moins cinq enfants dans la maison et il était clair qu’ils ne faisaient pas cela par amour pour les enfants qu’ils récupéraient. Quand on arrive dans un environnement pareil à sept ans, les choses ne sont pas faciles. Cela demande une capacité d’adaptation extraordinaire. Ethan ne passait pas plus d’un an dans chaque famille et il voyagea ainsi à travers le pays voyant différents climats, différentes villes. Quand il avait de la chance, il tombait dans une famille gentille qui leur donnait à manger et les laissait tranquille, les mauvais jours il tombait sur des familles qui n’hésitaient pas à lever la main sur les enfants et plus sur les petites filles. Dans ces cas-là, Ethan restait enfermé dans sa chambre sauf quand il partait à l’école. Et puis on finit tous par grandir un jour ou l’autre et Ethan ne grandit pas trop mal quand on considérait son cas. Il était malheureux bien sûr et quand on atteint l’adolescence, on se trouve face à des substances qui vous permettent d’oublier. Au départ c’était bon et Ethan y est tombé dedans et pourtant, au bout de quelques années, il avait arrêté. Pas net parce que ce n’était pas possible et cela lui avait demandé des efforts énormes et pourtant, il en était sorti. Un soir, il était rentré chez sa famille d’accueil et une petite fille était dans la cuisine. Etait-elle arrivée la veille ou dans la journée ? Ethan n’avait pas fait attention, il y avait tellement de monde et les gens changeaient tellement souvent ! La peur se lisait dans ses yeux et la trace de la main de l’homme en face d’elle étincelait sur sa joue. Une si petite fille ne devrait pas avoir à subir ça. Ethan s’était alors mis entre les deux prenant les coups et n’hésitant pas à en donner. Une fois que la crise fut passée, il sortie dans le jardin. Il avait quinze ans et il ne voyait pas comment il pourrait se sortir de là. Vingt et un an était l’âge où il serait légalement un adulte et cela était tellement loin … Ethan entendit des pas derrière lui et se retourna prêt à donner un coup mais il baissa rapidement les bras en voyant la petite blonde devant lui. « Je m’appelle Eden. » Lui dit-elle. Ethan lui sourit gentiment avant de dire : « Moi c’est Ethan. Tu es arrivée quand ? » Voyant une chaise près de lui elle s’assit et dit : « Hier soir. Le monsieur me fait peur, pourquoi il m’a tapé ? » Ethan leva les yeux vers les étoiles. C’était une excellente question et il ignorait la réponse mais il se devait d’en donner une. « Ouvre grand tes oreilles Eden, tu vas vouloir entendre ces quelques conseils. Il y a des gens gentils et des gens méchants dans le monde. Nous, on est des gentils mais tout le monde pense qu’on va voler dans leur maison ou prendre leur voiture. Alors c’est seulement les gens qui ont besoin de sous qui veulent de nous. Des fois ils sont gentils, des fois ils sont méchants. » La petite Eden brillait d’innocence. « Il ne faut jamais que quelqu’un te fasse peur. Tu dois être forte et prête à te défendre. Je t’apprendrais si tu veux mais tu n’as plus le choix. Le temps que je serai là, je te protègerai d’accord ? Après, tu devras être très forte et croire que demain sera toujours meilleur. » Une larme avait roulé sur la joue de la petite fille qui lui sauta rapidement dans les bras. Ethan laissa un rire s’échapper de ses lèvres. « Prête pour un jeu ? Le premier qui arrive au bout de la rue. » Dit Ethan avec un clin d’œil avant de laisser la petite fille prendre un peu d’avance un grand sourire sur les lèvres. C’était ça ses victoires quotidiennes. Redonner le sourie à ceux qui le perdaient.

Ethan avait dix sept ans quand il passa la porte de la demeure des Sullivan. Rien qu’en entrant, il sentit que les choses dans cette maison étaient différentes. Des enfants courraient partout et avaient des sourires pendus aux lèvres. Une dame arriva alors dans le hall pour l’accueillir et elle le prit dans ses bras pour lui dire bonjour. Elle l’emmena dans la chambre qu’ils avaient préparée pour lui. Les services sociaux lui avaient dis qu’il allait rester un moment ici en tout cas c’est ce que la famille avait demandé. Et bizarrement, Ethan sentait qu’il allait se plaire dans cette petite maison. Ce qu’il préférait sans aucun doute c’était les repas de famille, des repas où tout le monde parlait et où on entendait à peine son voisin mais ils étaient pleins de vie. Il y avait des enfants de tous les âges et un de celui d’Ethan. Ils auraient dû bien s’entendre, ils auraient dû devenir les meilleurs amis du monde et pourtant ils étaient les meilleurs ennemis du monde. Ils étaient dans le même lycée et les affrontements étaient fréquents. Les parents n’en savaient rien mais la haine n’avait jamais baissé. Ethan était le rigolo de la famille, celui qui était toujours prêt à accueillir n’importe quel enfant et ça c’était ce que tout le monde aimait chez lui. Et puis Niahm était arrivée dans la famille. « Salut, moi c’est Ethan, bienvenue chez les Sullivan. » Elle le regarda comme s’il sortait de chez les fous avant de dire : « Moi c’est Niahm. Je m’installe où ? » Voilà comment ils se sont adressés la parole pour la première fois. Un an de moins que lui et ce regard éteint et si triste. Voilà un nouveau cas pour Ethan. Il avait remonté le moral à tant d’enfant et il était hors de question qu’une si belle jeune fille semble porter tous les malheurs du monde sur son dos. Non, elle devait rire, sourire, vivre tout simplement. Ethan lui laissa du temps pour se faire aux gens de la maison et au fonctionnement et puis ensuite il décida de mettre son plan en attaque. Redonner le sourire à Niahm était le but ultime et il comptait bien y arriver. Ne jamais baisser les bras était quelque chose qu’Ethan pratiquait depuis toujours sinon comment en serait-il là ? Et finalement, au bout de mois de blagues, de surprises et d’aide de la famille, un sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme et il ne sembla plus vraiment en partir. De temps en temps cela n’allait pas mais elle savait qu’en frappant à la porte d’Ethan elle trouverait du réconfort. Le jeune homme sentait comme une responsabilité envers ce visage d’ange. Personne ne devait lui faire du mal et toute la famille l’avait compris. Et pourtant, c’était un membre de la famille qui avait finis par lui faire du mal.

Plusieurs mois après son arrivée, Niahm tomba amoureuse d’Erwin. Pourquoi ? Voilà la question qu’il se posait tous les jours. Il ne la méritait pas et il la ferait souffrir. Mais elle était tellement amoureuse et elle semblait heureuse alors Ethan laissa faire. Il était toujours là pour elle et il ne comptait même plus le nombre de fois où il avait menacé Erwin de le tuer s’il lui faisait du mal parce que oui, Ethan avait de très bonnes raisons de détester le jeune homme et la première était son comportement avec les filles car l’on apprenait beaucoup au lycée. Mais tant que la jeune rousse était heureuse, il se devait de l’être pour elle alors il se taisait et jouait le rôle du blagueur. C’était un soir comme un autre quand le jeune homme rentra chez les Sullivan. Tout le monde avait mangé sauf lui qui rentrait d’un boulot qu’il avait trouvé quelques minutes plus tôt. C’est un pot de beurre de cacahuètes sous le bras qu’il monta dans sa chambre. Rapidement il mit la musique et ouvrit le pot en sortant la cuillère de sa table de nuit. Alors qu’il prenait la première bouchée sa porte s’ouvrit et deux petites têtes apparurent à sa porte. « On peut venir en manger aussi ? » Des jumeaux arrivés quelques semaines pus tôt. Il leur fit signe d’entrée et leur demanda : « Alors l’école, ça se passe bien ici ? » Il donna ensuite la cuillère au petit garçon avant que la petite fille assise en face de lui ne lui dise : « C’est différent mais j’ai être ici, les Sullivan nous aiment, je le vois dans leurs yeux et puis on a l’impression d’être une famille. » Elle avait raison, Ethan sentait exactement la même chose. Quand la cuillère revint dans sa bouche, il prit une grande bouchée avant de soupirer de plaisir, oui le beurre de cacahuète était un de ses péchés mignons … Alors qu’il allait répondre au jumeau il entendit quelqu’un crier : « LACHE-MOI ERWIN ! LACHE-MOI ! » Le sang d’Etahn ne fit qu’un tour et en quelques secondes il avait traversé le couloir. Bien sûr la porte était fermée mais cela ne le stoppa pas une seule seconde, il la défonça d’un coup d’épaule et son sang tourna devant la scène. Un peu plus et il la violait ce salaud … Ethan attrapa Erwin par le col en lui disant : « Je te l’avais dit connard de pas lui faire du mal, maintenant tu payes. » Et les coups partirent. Tous plus forts les uns que les autres. Il fallait qu’il paye et la rage d’Ethan n’était pas prête de se calmer. C’est monsieur Sullivan qui finit par arriver face à cette scène. Erwin était déjà très mal en point et il les arrêta. Ethan prit Niahm dans ses bras et l’emmena dans sa chambre où les jumeaux le regardèrent avec stupeur. « Prenez le pot et n’ayez pas peur, je ne vous ferai pas mal, Erwin le méritait. » Les jumeaux ne dirent rien et sortirent. Ethan passa des heures avec Niahm en lui promettant de toujours la protéger. Erwin il avait fait du mal à la fille dont il était amoureux parce que oui, Ethan avait finis par comprendre … Et le lendemain quand il se réveilla, elle était partie, disparue. Un petit mot se trouvait sur sa table de nuit mais il n’a pas eu le courage de le lire. Il est resté une semaine coincé dans sa chambre avant de ressortir de nouveau, un jour il la retrouverait.

Trois ans, voilà le temps qu’il fallut à Ethan pour retrouver Niahm. Depuis il n’était plus mineur et avait pu voler de ses ailes. Il avait choisis d’adopter le nom Sullivan parce qu’ils avaient été la seule famille qu’il n’ait jamais eu. Et puis il était partis il y avait deux ans de cela à la recherche d’une trace. Il avait été dans la ville où elle avait toujours rêvé de vivre et puis dans de plus petites villes. Il vivait avec ce qu’il avait et finalement il l’avait retrouvée un mois plus tôt. Toujours resplendissante et avec un sourire aux lèvres ce qui lui rendit le sien de suite. Il avait donc décidé d’élire résidence à Hanson Bay pour quelques temps. Pour l’instant, il n’avait pas osé l’aborder. Et si elle avait oublié ? Et si elle ne se souvenait pas de lui ? C’était quoi de pire ? Qu’elle ne se souvienne pas ou qu’elle ne sache pas qu’il était en ville ? Il devrait lui parler bientôt, il n’allait pas rester dans l’ombre pour toujours. Il avait un job maintenant et il comptait bien le garder celui-là. Il avait rencontré quelques personnes mais avait préféré rester discret, le regard des gens change quand ils savent que vous êtes passés par de nombreuses familles d’accueil vous savez …

bienvenue

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Non. Life is a bitch, until you die.
Voila, c'était mon message inutile de la journée.
Bienvenue, sinon. & excellent choix d'avatar.

ton titre
mince, moi qui voulait faire un scénario avec josh, c'est raté en tout cas, très bon choix
bienvenue à toi et bon courage pour la suite de ta fiche.

Bienvenue
J'suis fan de ton second prénom