(lucky) ✗ i speak baby.

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isaiah galahad-lewis, lockwood

∞ PRÉNOM : isaiah est le premier prénom que ses parents ont choisi de lui attribuer et c'est, contrairement à ce que certains pourraient penser, un prénom typiquement anglais, qui colle d'ailleurs parfaitement bien à son caractère. quant aux deux autres prénoms qui lui ont été donnés il s'agit de galahad (avis aux amateurs de légendes arthuriennes) et lewis, comme l'écrivain. ∞ NOM : lockwood, qu'il est fier de porter, tout simplement parce qu'il est fier de la famille dont il est issu (majoritairement en tout cas), et qu'il n'est ni un enfant abandonné, ni un enfant battu et qu'il n'a aucun problème existentiel avec ses chers parents. ∞ ÂGE : vingt-sept ans, beaucoup trop jeune pour un prof de fac, comme certains aiment le dire mais pourtant, il est plein de ressources. ∞ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : comme dit avant, il est professeur de chimie à l'université du coin, et d'ailleurs, rares sont ceux qui peuvent prétendre à prendre son poste, il adore la chimie et s'il le pouvait, ne vivrait que par ça, il trouve ça absolument fascinant. ∞ SITUATION AMOUREUSE : célibataire, depuis peu, mais avec ses histoires d'amour bien souvent compliquées, il a l'habitude de se retrouver seul. ∞ TRAITS DE CARACTÈRE : spontané ; enthousiaste ; extraverti ; irréfléchi ; imprudent ; observateur ; malin ; rusé ; ingénieux ; cultivé ; calculateur ; une vraie pile électrique ; très posé quand il le faut ; altruiste ; rancunier ; dynamique ; entier ; susceptible ; exigeant ; intransigeant ; perfectionniste ; il vit à son rythme ; bavard ; franc ; maniaque ; ordonné ; persuadé que tout le monde comprend autant de choses que lui ; intelligent ; passionné ; loyal ; loufoque ; spécial ; unique en son genre ; moqueur ; curieux maladif. ∞ AIME : la lecture, les nœuds papillon, le cinéma, le tweed, le football, la science, toutes les émissions intéressantes, la musique en général plus particulièrement le jazz, l'agitation, les animaux de tout genre, emmerder son monde, les films de science fiction, l'informatique. ∞ AIME PAS : les comédies romantiques, le désordre, les réseaux sociaux, les mensonges, avoir tord, les ignorants, les fautes d'orthographe, toute la culture jeune, les saga pourries, l'engagement (depuis peu), les rousses (depuis peu aussi), son téléphone portable auquel il ne comprend rien. ∞ GROUPE : locusts with umbrella.

when the fog rolls in

QUE VEUT DIRE MENTIR POUR TOI ? un acte qu'il est incapable d'accomplir ; non pas par éthique, bien que ce soit probablement une infime part d'explication, l'éducation de ses parents ayant toujours été très pointilleuse sur des sujets de ce genre. mais entier et spontané comme il est, mentir c'est comme être infidèle à sa personnalité, voire agir en parfaite opposition avec ce qui le caractérise : il parle beaucoup trop vite, réagit au quart de tour, ce qui ne laisse que très peu de temps pour réagir à un quelconque mensonge. tout autant qu'il pourrait avoir envie de mentir, il en serait probablement incapable, son visage le trahirait, ou même ses mots, revenant rapidement sur l'ignominie qu'il viendrait à prononcer. de son point de vue logique, scientifique, mentir c'est ne pas dire la vérité, définition typique du dictionnaire, et il n'a jamais cherché un sens moral ou philosophique à la chose. bien entendu qu'il vivra un mensonge comme une trahison, mais ces derniers temps, il commence à se dire qu'enrober un peu la réalité, y mettre des jolies formes ne serait pas un luxe auquel il renoncerait, quitte à se voiler la face et trahir autrui. la vérité peut-être, finalement, bien plus dévastatrice que n'importe quel mensonge. RACONTE MOI QUELQUE CHOSE DE PERSONNEL : quelque chose de personnel, comme l'enfance qu'il a vécue, plus ou moins caché derrière son frère jumeau, et ce, malgré ses incroyables prouesses intellectuelles ? ou alors comme cette fameuse soirée, où il s'est fait rembarrer après avoir demandé à sa petite amie de l'épouser ? ou alors ô combien, à vingt-sept ans il se rend compte que sa vie n'est qu'un assemblage d'échecs ou d'événements peu significatifs, tant et si bien qu'il se retrouve à vivre en colocation avec un collègue de la fac dans une cabane retirée ? oh, décidément, il y en aurait des péripéties à raconter sur lui, mais ça n'en vaut probablement pas la peine. peut-être que la chose qui pourrait vous intéresser, c'est le fait qu'il se soit lancé dans l'écriture d'un roman policier, très complexe, qui ne marchera probablement pas. mais mine de rien, ça l'aide à se vider la tête, plus qu'il ne l'aurait soupçonné. DE QUOI TU AS PEUR ? la plupart de ses craintes d'enfant sont probablement toutes devenues réelles, bien que sa famille, en apparences ne laisse rien paraître. aujourd'hui, adulte et responsable, sa plus grande crainte de ces derniers jours aurait été de se faire envoyer sur les roses le soir où il avait décidé de demander à micah de l'épouser ; encore une chose qui s'est accomplie comme dans ses pires cauchemars. quoi d'autre ? décidément. tout ce que l'on peut dire de viable et non déprimant, voire même amusant, c'est que isaiah est claustrophobe, à plus ou moins forte dose. ça peut venir à tout moment, dans n'importe quel endroit : il ne prend jamais l'ascenseur, et aère souvent le lieu où il vit, il est généralement dehors le plus longtemps possible et quand il fait cours, il déteste avoir toutes les fenêtres fermées. tout n'est que plus stressant dans le noir, bien entendu. mais sa plus grande crainte reste l'hôpital, cet endroit barbare dont tout le monde ne ressort pas forcément, et c'est probablement à cause de toutes les séries médicales qu'il a souvent regardées qu'il en a autant peur : tout ce qu'il en dit, c'est qu'il déteste cet endroit, mais en vérité, moins il y passe de temps, mieux il se porte. contrairement à beaucoup de clichés, les araignées, le vide, l'eau, toutes ces phobies classiques ne sont pas les siennes : si ce n'est les clowns, il déteste les clowns. C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? il adore la crème anglaise, et le gâteau au chocolat. son plus grand plaisir serait d'aller faire un tour à londres, et de s'acheter un bateau, bien qu'il ne sache pas en piloter un. pour devenir son meilleur ami, rien de plus compliqué que de lui offrir un bon plat de lasagnes, il adore les lasagnes surtout quand elles sont bien cuisinées ; ses préférées restent celles que sa mère cuisine. les romans policiers sont ses romans favoris, il adore se poser des questions, enquêter et se triturer l'esprit sous toutes les formes que ce soit. il est d'ailleurs très curieux et ne recule devant rien pour mettre son grain de sel quelque part. les chats sont ses animaux favoris, il rêverait d'avoir un chat chez lui, un superbe chat, le plus beau de l'univers probablement. et bien entendu, rêve irréalisable, il adorerait se payer un voyage dans l'espace. il est très gourmand, il aime goûter à tout et donner son avis sur tout. QUE PENSES TU DE HANSON BAY ET SES HABITANTS ? si jusque là il n'y avait qu'un petit côté aventureux chez lui qui rêvait d'autres horizons, ces derniers temps, isaiah se surprend à particulièrement détester cette ville, et rêver plus que tout de voir d'autres horizons. voyager pour oublier, ça semble être une bonne idée, très tentante souvent. hanson bay, reste malgré tout sa ville natale, celle qu'il a toujours connue et celle que son frère a quitté sans vergogne, s'attirant toute la haine d'isaiah. peut-être que c'est une certaine fierté, ou une profonde nostalgie qui le fait rester ici, et bien souvent, il se pose la question de comprendre ce caractère si sédentaire qui le prend soudainement. les gens de hanson bay, il a l'impression de tous les connaître, il en apprécie fortement certains, reste indifférent à d'autres... et chaque recoin de cette ville lui est familier, c'est son chez lui, l'endroit qu'il affectionnait tant gamin pour tous ses mystères. l'endroit où il aurait bien vu ses enfants grandir, sa vie se finir. qui sait. à hanson bay, il est connu comme le loup blanc, déjà gamin rien que par sa famille pour le moins peu ordinaire, son frère incroyablement imbu de sa personne et ses parents, modèles de grâce et de charisme. lui, il est surtout connu pour être le geek bizarre de service, mais ça lui va parfaitement bien comme ça. DIS MOI TOUS TES SECRETS : il affiche ouvertement une profonde haine voire un grand dédain pour son frère jumeau, alors qu'en définitive, il l'envie plus qu'autre chose ∞ il est en train d'écrire un roman policier (oui oui c'est un secret à la base) ∞ il se remet beaucoup trop souvent en questions, plus particulièrement ces derniers temps ∞ c'est un très mauvais perdant, qui a été si souvent habitué à la réussite qu'il déteste l'échec ou se faire surpasser en quoique ce soit, ce qui le rend affreusement téméraire et rancunier ∞ il a été amoureux d'une de ses profs de lycée, il a d'ailleurs eu une liaison avec celle-ci, mais personne ne le sait, et c'est tant mieux ainsi ∞ on pourrait croire qu'il est gay, ou encore puceau, ou même qu'il a été très tardif de ce côté là, mais c'est tout l'inverse, il ne s'en est seulement jamais vanté ∞ il n'a pas son permis, mais a quand même une voiture ∞ il adore grey's anatomy, c'est une grande honte du point de vue scientifique, mais c'est comme si son côté à l'eau de rose ressortait devant cette série ∞ bien qu'il semble ouvertement immature, il se sent prêt à se lancer dans une histoire concrète et dans l'engagement d'un mariage ou d'une famille.

Spoiler:

50 ways to say goodbye

INTRODUCE. THE LOCKWOOD ONES Un cliché de la famille Lockwood aurait tout eu pour être ordonné, réglé au millimètre pour coller à ce qu’il peut y avoir de plus parfait dans ce monde. Une grande famille que celle des Lockwood, dont les origines dit-on, remontent à proximité des têtes bien connues de l'histoire, mais rien n'a jamais été réellement prouvé... Peu importe n'est-ce pas ? Quelle peut bien être l'utilité de savoir de qui doit-on cet horrible nez au milieu de la figure ou encore cette foutue maladie qui dit-on, est génétique et qui donc, remonte aux gênes pourris de quelque ancêtre. Fiers et droits, les Lockwood, eux, ont toujours tout eu qui s'approchait de la dignité et de la classe qu'on pouvait attendre d'une famille américaine, riche et modèle.

A gauche, posé en chef de famille digne de ce nom, vous auriez sans doute retrouvé le grand Alexzander Carron Lockwood, énième du nom, ça faisait un bon moment qu’on n’avait plus compté combien de Alexzander s’étalaient dans la famille… Anglais, dit-on, de son père. Silhouette immense, costume trois pièces parfaitement ourlé et mis en place sur ses épaules carrées, un crâne quelque peu dégarni, des lunettes rondes et qui donnaient un aspect franchement minuscule à ses yeux et, pour couronner le tout avec classe et dignité, une moustache qui semblait vouloir compenser bien des manques. L'on aurait pu le croire sorti d'un roman, ou d'une autre époque. Hm. Un grand homme que cet Alexzander Carron Xème du nom. Entrepreneur, on pouvait aisément dire qu’il était, à son époque, à la tête d’un joli pactole, qui lui permettait d’au moins, bien pouvoir faire vivre ses enfants ainsi que sa chère et tendre. Juste à côté de lui, comme pour entrer en parfait contraste avec cette silhouette, vous pourriez trouver celle de Margarett Armessia Terwin (et d'autres encore) Lockwood. Autrefois née sous le nom de Murray. Une charmante famille que les Murray. Sa silhouette, déjà pas très grande de nature, était en plus rapetissée encore par de longs cheveux qui tombaient gracieusement en cascade sur ses traits de visage heureux… Elle l’était d’ailleurs, heureuse, comme personne et définitivement, voir ses enfants grandir et son mari réussir avait toujours été la meilleure récompense que la vie ait pu lui offrir…

A ce savant mélange des genres, ajoutez, dispersés un peu partout : quatre enfants. Quatre beaux enfants devrait-on dire. Trois garçons et une fille, pauvre d’elle on a envie de dire. Premier né, Alexzander – alias Alexzander X²eme du nom, Howard James - jumeau et aîné - de quelques minutes - sur l'enfant suivant, Isaiah – alias Isaiah Galahad-Lewis, sujet principal de tout ce qui l’en retourne de cette histoire. Ces deux là avaient toujours pour coutume de faire la paire d’insupportables, de gamins aventureux qui sont ouverts à tout ce qui se teste, même les choses dangereuses et imprudentes, c’est en se blessant qu’on retient le mieux les leçons, non ? Bien moins calmes que leurs cadets, une fille et un dernier garçon, à l’allure frêle et facilement influençable. Marlene, avait eu la chance d'hériter de la tignasse blonde de sa mère, tandis que Remuald restait le dernier chouhou, jalousé par ses aînés, mais adoré par ses parents. Une fratrie qui a toujours sur rester soudée, ou presque toujours, chaque famille a son lot de drames.

Une belle famille, vue comme ça, les Lockwood, une famille qui avait comme toutes les autres, des secrets plus ou moins faciles à avouer à d’autres… Celui du père qui avait accidentellement écrasé le chien des voisins une fois en allant travailler, celui du fils qui avait volé un ballon de foot à l’un de ses camarades. Ou encore d’autres plus sombres, ceux qui s’immiscent dans la conscience plus qu’on ne l’imagine, pour nous dévorer petit à petit… Mais la vie à Hanson Bay n'a rien pour être différente d'une autre.

✽ ✽ ✽

2001 - HANSON BAY ; ISAIAH&ALEXZANDER « Je travaille, espèce d’idiot. » Les distances commençaient à se creuser, palpables, grandissant à chaque entrevue des deux frères. Si identiques en apparences et pourtant si différent. Il n’y avait que par leur caractère qu’il était possible de mes distinguer. Alexzander était bien plus fougueux, impétueux et imprudent que son jumeau. Et cette différence n’avait fait que s’étendre et les séparer un peu plus à chaque année qui passait. Isaiah trouvait son pareil en Marlene, douce jeune fille appliquée, et Alexzander… eh bien, lui, disons qu’il aimait trop la liberté pour se contenter de sa fratrie dans son entourage. Un soupir rauque vint rompre le lourd silence de la chambre, l’aîné des Lockwood se laissant tomber sur le lit de son frère. « Comme si t’avais besoin de travailler. » On aurait pu croire à la scène d’un schizophrène subitement rattrapé par sa conscience, une quelconque envie de profiter de la vie, lui aussi. Mais le besoin d’attirer l’attention sur lui était là, trop présente pour Isaiah. Là où, au lycée on ne faisait que retenir son frère, le nom de son frère ou les multiples conquêtes inexpliquées de son frère, il restait invisible, juste moqué par les autres, et même par son propre jumeau qui s’appliquait si bien à rentrer dans le moule. Ou à le façonner lui-même, bien souvent, paradoxalement Alex n’était qu’une épaisse énigme pour Isaiah. Et inversement. Ce fut d’ailleurs au plus jeune des jumeaux de soupirer, levant les yeux au ciel sans se donner la peine de formuler la moindre réponse. En chimie, il y avait toujours du travail à faire et si cet imbécile était incapable de comprendre tout ça, il ne pouvait rien faire pour l’aider. Et d’ailleurs, il ne cherchait pas à faire grand-chose, tandis qu’il avait vent des nouveautés de son frère à chaque fois qu’il traversait un couloir : répondre aux profs, essayer de battre le record de la note la plus médiocre de l’année, ou encore faire une énième visite dans le bureau du proviseur. Tant d’exploits qu’Alexzander accomplissait avec bravoure, tandis que l’autre, Isaiah, s’appliquait à être tout l’inverse. Peut-être qu’ils agissaient tous les deux dans un réflexe de s’éloigner, d’effacer leur ressemblance pour être autre chose que le jumeau de l’autre. Impossible à dire. « Allez. Je pourrais te présenter des filles… tu veux rester puceau toute ta vie ? » Aucune réponse. « T’es pas gay quand même ? » Comme un réflexe, Isaiah attrapa le premier objet qui lui tombait sous la main – à savoir, un bouquin peu conséquent – pour le balancer sur son frère qui avait eu l’audace de s’approcher. « La ferme, Alex ! » L’autre sortit dans un ricanement moqueur, claquant la porte derrière lui. Enfin seul, Isaiah se laissa le temps de souffler enfin, chasser son jumeau de ses pensées et passer à autre chose. Ce crétin ne comprendrait jamais, et c’était ça qui faisait qu’ils étaient incapables de s’entendre, depuis des années déjà.

2006 - HANSON BAY ; ISAIAH&ALEXZANDER L’aube pointait tout juste à l’orée de l’horizon, teintant le ciel de rose et de bleu, quelques couleurs pâles qui se perdaient au fil du ciel. Et le regard d’Isaiah, sitôt qu’il se portait sur ces phénomènes bien précis, était à même d’identifier chaque élément, chaque composant de ce paysage. Toutes les structures chimiques lui sautaient aux yeux avec plus d’intensité encore, dans un genre de maturité qui était désormais la sienne. Les années lycée disparues, l’Université qu’il côtoyait à présent lui offrait bien trop de liberté d’expression, bien trop de liberté de mouvement. En ces lieux, il n’était qu’un loufoque parmi les loufoques, un poisson dans l’eau qui s’émancipait à présent. C’était peut-être ça, le brusque changement qui s’opérait en Isaiah, qui avait précipité cet instant. Mains dans les poches, il prit quelques secondes à observer son frère. Persuadé probablement, de faire un départ discret, que personne ne viendrait le retenir et que les choses seraient plus faciles comme ça. Quel idiot, encore et toujours. « Tu vas quelque part ? » L’aîné s’interrompit suite à la phrase qui venait charrier ses oreilles, se retournant, sans surprise, pour trouver son frère. Quelques mètres derrière lui. « Fais pas l’idiot, je suis sûr que tu le sais depuis hier déjà. Voire même avant moi, puisque tu sais toujours tout. » Ricana-t-il, amer, voire sarcastique alors qu’il finissait de charger ses affaires dans le coffre de sa voiture. Dans son dos, Isaiah ne put que forcer un sourire, sans esquisser le moindre geste, que ce soit pour s’approcher ou le retenir. Il n’en avait pas envie. De plus en plus, Alexzander devenait la mauvaise image de la famille, décrié par leurs parents, en froid avec leur sœur, et toujours le même malgré tout. A chercher l’aventure là où il n’y avait que la vie, à essayer de faire plus, de repousser ses limites. « J’en sais rien. Il faut croire qu’on se connaît mieux qu’on ne l’imagine, un truc de jumeaux probablement, typiquement scientifique. La seule énigme qui reste à l’équation c’est de savoir où tu comptes aller. » Il s’était rapproché, essayant de ne pas se perdre dans un blabla qui ne ferait que faire fuir son frère. Il détestait toute l’arrogance avec laquelle Isaiah étalait, presque inconsciemment, tout ce qui régnait dans son cerveau, tout ce qui le rendait si exceptionnel, si intelligent. Chacun son tour. Mais il fallait croire qu’Alexzander n’aimait pas être le moins reconnu des deux, ces derniers temps. Contrit, il esquissa malgré tout un sourire. « Nah… c’est pas important, en fait. Tu m’appelleras, hein. » L’autre acquiesça, et Isaiah sourit une nouvelle fois. L’un comme l’autre savaient qu’il ne le ferait pas. Que sitôt qu’il aurait franchi les frontières de Hanson Bay, et plus loin encore, sa vie, sa famille, il la laisserait derrière lui sans sourciller. Et c’était ça qui le mettait tant en colère, c’était ça qu’il refoulait, avec l’envie d’envoyer une bonne raclée dans la tronche de son jumeau, refoulée depuis si longtemps. « C’est à toi. » Ajouta-t-il simplement, en lui tendant un sac avec quelques affaires diverses et variées dedans. Leur habitude de se mélanger, ou l’incapacité de leurs parents, parfois fréquente, à ne pas réussir à vraiment les différencier. Dans un dernier regard, un léger sourire, il le quitta, retournant vers la grande maison familiale. Qui allait bientôt subitement se vider, puisque l’été arrivait à sa fin, et qu’Isaiah retournerait dans sa petite chambre universitaire d’ici peu.

2008 - HANSON BAY ; ISAIAH&MICAH La matinée était passée à toute allure. Vite, très vite. Perfectionniste jusqu’à la dernière seconde, son doigt vint soigneusement remettre droit un livre sur son étagère et sa bouche souffla un brin de poussière pour qu’il s’envole et disparaisse sous un meuble, ou un quelconque endroit où personne ne le verrait. Surtout pas la personne qui devait arriver. Micah, c’était son nom, en tout cas, c’est ce qu’il avait cru comprendre à l’autre bout du téléphone, mais il détestait bien trop les téléphones pour généralement être capable de retenir le contenu de toute une conversation téléphonique. Une jeune femme, un genre bien différent de ses ‘roomies’ habituels de la fac, qui avaient tous été des hommes, pendant très longtemps. Aujourd’hui, tout était tiré à quatre épingles, dans chaque coin de l’endroit, chaque mètre carré de cet appartement pas très grand. Optimisé, organisé, rangé. Parfait. Ou presque. Glissant jusque devant le miroir de la salle de bain, il remit en place son nœud papillon, plus par réflexe que parce qu’il ne ressemblait plus à rien, s’inspectant rapidement avant de retourner dans le salon. Vide. Pour le moment en tout cas. Et son cerveau, incapable de s’arrêter plus de quelques secondes de répit, s’enquit à imaginer quelle colocataire allait le rejoindre. Quel genre en tout cas. Stupide pensée, soit dit en passant, parce qu’il était dores et déjà persuadé de passer comme étant le plus bizarre des deux, de quelque manière que ce soit. Parce qu’il portait un nœud papillon, déjà, et que ce n’était pas la grande mode ces derniers temps. Egalement parce que sa vie ne se résumait jusque là qu’à la physique, et que pour les conversations du genre ‘mon ex m’a larguée’ ou ‘t’as vu le nouveau iphone ?’ ou encore ‘j’adore cette série !’ ou encore, pour finir ‘elle me va bien ma jupe ?’ il serait un peu le dernier capable d’avoir des réponses appropriées. Pas le temps de penser à tout ça ou plus encore, la sonnette de la porte résonnait déjà à travers tout l’appartement. Ni une, ni deux, il s’y précipita, l’ouvrant à la volée. Sur une demoiselle, rousse, plutôt grande, à l’air normal. Ou presque normal. « Salut. Je m’appelle Micah, j’ai appelé hier pour la colocation… » Et il ne put s’empêcher de sourire, tout à fait spontanément face à la jeune femme. C’était bien la première fois qu’il se lançait dans une aventure pareille, une colocation de ce genre là ou une colocation tout court, et bizarrement, cette péripétie, aussi classique soit-elle, avait le don d’éveiller une légère excitation en lui.

2012 - HANSON BAY ; ISAIAH&MICAH Et ils en avaient vécu, de ces choses. Elle avait été, elle aussi, un brin loufoque. Particulièrement pour sûr, différente, et bientôt unique en son genre. Unique tout court, alors que les mois, les années se succédaient. Qu’il assistait à ses joies, savourant ces petits plaisirs avec elle, et qu’il assistait également à ses malheurs, tentant, parfois avec succès, de lui faire oublier les mauvaises passes de la vie pour profiter d’autres plaisirs bien particuliers. Colocataires, amis, plus encore. Leur relation avait muté le plus naturellement possible, sans pour autant qu’il ne comprenne pourquoi, comment. Ces énigmes étaient celles qui envahissaient son esprit à cet instant précis. Le soleil ne s’était pas encore levé, et de toute manière, il n’avait pas réussi à dormir cette nuit, perturbé, ô combien perturbé. Dans un réflexe, un rappel, sa main se reporta sur le pli de la poche de son pantalon, la boîte qui y était, encore pleine, inutilisée. Sa mâchoire se crispa douloureusement. Quel idiot il avait été. Il attrapa l’écrin, l’ouvrit, pour quelques instants, dans la solitude qui l’entourait, pour observer la petite bague qui était dedans. Certainement pas la plus chère du magasin, ni la plus extravagante, ou la plus luxueuse. Celle qui – il l’avait imaginé en tout cas – irait parfaitement bien au doit de Micah. La contenterait, la comblerait tout autant qu’il croyait avoir pu le faire. Il la posa sur le lit, à côté de la valise qu’il avait pliée en deux temps trois mouvements. Bizarrement, ses vieilles habitudes ne l’avaient pas quitté, et toutes ses chemises, ses nœuds papillons, tout était parfaitement bien plié, malgré le chaos qui régnait à l’intérieur de son esprit. C’était illogique pour quelques instants, d’une justesse implacable les secondes d’après. Il avait été stupide de chercher à faire ça, stupide de vouloir précipiter les choses. Ou juste trop fougueux, trop amoureux, trop fou. Ce qu’elle n’était pas. Ce qui faisait qu’ils étaient différents. Qu’il était toujours le même loufoque qui brûlait les étapes, alors qu’elle était… normale. Pas faite pour lui probablement. Et c’était mieux ainsi. Il attrapa sa valise, jetant un dernier regard autour de lui, un dernier adieu. Il n’avait, de toute manière, pas envie de revenir par ici.

Invité

Bienvenue et bon courage I love you

MATT

Bienvenue

MATT SMITH (lucky) ✗ i speak baby. 3906626498

Bienvenue parmi-nous & bonne chance pour ta fiche !

Invité

Bienvenue et bonne chance (lucky) ✗ i speak baby. 687739079

Bienvenue et bon courage ! (lucky) ✗ i speak baby. 1347536052

Merci à vous tous (lucky) ✗ i speak baby. 642239856

z'êtes sexy *baf*
IYIRYERIO, DIANNA (lucky) ✗ i speak baby. 3978643748

et HUIEZGUZEGUGEZUG BENEDICT (lucky) ✗ i speak baby. 1991590040

AMOUUUUUUUUUUUUUR (lucky) ✗ i speak baby. 3863477503

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche (a)
Merci d'avoir prit ce scénario avec une histoire toute cacateuse de "jsuis avec une pote qui me lit le cours de géologie juste avant le partiel" xD
Si tu as des questions dessus, tu sais où je suis (a)
Je t'aime

MY LOOOOOOOOOOOOOOOOOVE (lucky) ✗ i speak baby. 3863477503

arrête rooh il est très bien ce scénar (a) (lucky) ✗ i speak baby. 388342071

jolem *o*
ANYWAY, si j'ai des questions, je sais où te trouver, ouais, as always (lucky) ✗ i speak baby. 42599183

LUV U 2

Invité

bon courage pour ta présentation. I love you

Merci à toi (lucky) ✗ i speak baby. 1991590040

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Invité

bienvenue, bon courage pour la fiche I love you

Merci vous deux (lucky) ✗ i speak baby. 3978643748

Invité

Bienvenue. I love you

GRACIAS ~~AMAZING SPIDERMAN~~ (lucky) ✗ i speak baby. 1347536052

A ceux qui pourraient passer par là, éventuellement (lucky) ✗ i speak baby. 13909970

j'aurais une petite recherche de liens à proposer, sinon je ferai un scénario (a) ce serait en gros un genre de collègue ou bon(ne) ami(e) de Isaiah vers qui il serait instinctivement allé quand il s'est barré de "chez lui" du jour au lendemain y'a quelques semaines de ça (je présume (lucky) ✗ i speak baby. 42599183

) une personne qui serait donc confrontée à toute l'indifférence avec laquelle il agit ces derniers temps et son caractère tout à fait hors du commun, mais quelqu'un qui tiendrait à lui et qui compterait vraiment pour lui Rolling Eyes

leur lien se compliquerait à mesure que Isaiah devrait affronter la réalité de la fin de son couple, il deviendrait plus excécrable, plus critique également, ça pourrait virer à certaines prises de tête auxquelles Isaiah n'attacherait pas la moindre importance - au premier abord en tout cas. En gros, voilà, de toute manière si vous êtes intéressé, un mp et tout sera expliqué (lucky) ✗ i speak baby. 388342071

Merci d'avance à la personne qui se proposera, ça m'aiderait beaucoup quand même (lucky) ✗ i speak baby. 3978643748

Putain, tu m'emmerdes, j'espère qu'ils s'entendront mieux après ça quoi xD
JE PRENDS (lucky) ✗ i speak baby. 3265981769

MAIS OUIIIIIIIIIII (lucky) ✗ i speak baby. 388342071

je te mpotte tout ça (quand j'aurai mangé xD) (lucky) ✗ i speak baby. 3906626498

il sera pas tout le temps exécrable de toute façon, il aura besoin de son poto (a)

Bienvenue ^^

Invité

Merci vous deux (lucky) ✗ i speak baby. 388342071

Invité

MARY

bienvenu par ici ma belle.

OH YOU

merci à toi (a)

Invité

BIENVENUE PARMI NOUS (lucky) ✗ i speak baby. 744883311

» (lucky) ▲ bow ties are cool
» ৩ So, put your arms around me baby
» (RYAN) I Guess I Need You Baby
» I was made for loving you baby ♪
» RYAN → baby it's a wild world