≈ j'étais prête à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner.

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Citation :: FROM heartemmy ON TUMBLR

ivy masen

∞ PRÉNOM : Ivy. Prénom que sa mère avait repéré dans un roman quand elle attendait son bébé. Elle a craqué et c'est ainsi que le patronyme fut attribué au nouveau né. S'il n'est pas très courant, il a au moins le mérite d'être court et musical : on le retient donc assez facilement. ∞ NOM : Masen. Plutôt peu répandu aux États-Unis, il est l'ultime témoin de ses racines anglaises. Mais si les ascendants de la famille Masen étaient des européens, cela fait tout de même plus d'un siècle que les générations suivantes poursuivent leurs vies sur le continent américain. ∞ ÂGE : Vingt-six ans. Par certains aspects de sa personnalité, Ivy fait peut-être plus que les faibles années qu'elle a au compteur. Pourtant, elle a la carrure et les préoccupations de son âge. ∞ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : C'est une esthète. Elle aime tout ce qui touche à l'art et il est donc évident qu'elle ait suivi des cours d'arts à l'université. Elle s'est ensuite dirigé vers une carrière dans les galeries mais exerce aujourd'hui en tant qu'experte d'artefacts anciens au musée de la ville. Elle est ainsi chargée d'examiner les pièces exposées ainsi que de rechercher de nouveaux éléments susceptibles de s'ajouter aux collections. ∞ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. Oui, elle est célibataire. Célibataire, célibataire, célibataire. C'est une petite liturgie qu'elle répète de plus en plus fréquemment dans sa tête. Elle se persuade ainsi qu'aucun mais ne vient troubler sa situation. ∞ TRAITS DE CARACTÈRE : Elle est dotée d'une personnalité trompeuse, qui paraît fort aisée à comprendre dans sa globalité mais chargée de petites subtilités difficilement notables. Elle est donc grogon et tape du pied, jure lorsqu'elle casse quelque chose car elle est évidemment maladroite mais également drôle et si généreuse qu'elle s'oublie parfois un peu. Elle fait une excellente amie, confidente et digne de confiance. Son pire défaut est certainement sa sensibilité : elle pleure devant les films mais ne l'avouera jamais car elle a beaucoup trop de fierté. Sa plus grande force réside dans son indépendance, elle n'a besoin de personne. Du moins le pense-t-elle. ∞ AIME : la chaleur (elle dort emmitouflée dans sa couette durant tout l'été), les enfants (et plus particulièrement sa nièce), les lapins (et pas en civet mais bel et bien vivants et mignons), le vin rouge (boisé et européen de préférence), la musique, lire, les films romantiques (qui se finissent bien car elle ne retient jamais ses larmes si le héros meurt à la fin), cuisiner (c'est une férue des émissions culinaires) et la mer. ∞ AIME PAS : les végétariens (impossible d'exercer sa passion pour les petits plats en cuisinant du tofu), les insectes (même les papillons et les bestioles proclamées mignonnes), les homophobes (elle aimerait avoir un ami gay qui lui conseillerait un petit relooking), les crétins, l'hiver (c'est beau mais c'est froid) et le ski (incompatible avec ses deux pieds gauches). ∞ GROUPE : eaten by the whale.

when the fog rolls in

QUE VEUT DIRE MENTIR POUR TOI ? Ivy n'est pas une menteuse. Disons qu'elle a ses raisons pour inventer quelques bobards parfois, comme tout le monde. Elle le fait avec pas mal de discrétion, cela dit. Il n'empêche qu'elle le fait bien. Surtout lorsqu'il s'agit de se raconter des histoires à elle-même : elle a beaucoup de talent pour se cacher les évidences et se voiler la face. Mais d'une manière générale, elle est davantage la reine des faux-semblants et du bluff que des mensonges à proprement dits. RACONTE MOI QUELQUE CHOSE DE PERSONNEL : Elle n'a jamais oublié son tout premier amour. Cela paraît cliché ? Peut-être, mais une chose est sûre : tout le monde n'a pas demandé à ce cité premier amour de choisir entre sa propre sœur et elle-même ; et tout le monde n'a pas vu ce (encore) dit premier amour se marier avec (évidemment) cette même sœur ; tout le monde n'a pas assisté à l'adoption de leur petite fille ; et tout le monde ne vit pas avec ce désormais veuf de premier amour et le fruit de son union avec (toujours) la fameuse sœur aujourd'hui décédée. DE QUOI TU AS PEUR ? Qu'Auggie ne sache jamais ce qu'elle ressent toujours pour lui, qu'il ne sente pas son palpitant battre contre sa poitrine lorsqu'elle croise son regard, qu'il ne soit jamais conscient des vertiges qui lui prennent lorsqu'ils s'effleurent en tendant la main vers le même bol de café. Et, paradoxalement, elle est effrayée à l'idée qu'il le devine un jour. Mais, évidemment, faudrait-il encore qu'elle prenne conscience qu'un tel ouragan se déchaîne en elle, et elle ne le permettrait pas. C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? Le pot de nutella caché dans le placard de la cuisine, qu'elle aime finir à la louche. Les émissions de cuisine, qu'elle regarde dès qu'elle est seule. Les vernis à ongle : elle les met exclusivement aux orteils, elle aime avoir les mains simplement manucurées à la française. Les fruits rouges et les nectarines. Les bougies à la vanille, qu'elle allume dès qu'elle a fermé la porte de sa chambre. QUE PENSES TU DE HANSON BAY ET SES HABITANTS ? C'est une petite ville comme elle en a habité des dizaines. Son père était militaire, sa famille a donc beaucoup déménagé et, ce genre d'endroit, Ivy connaît bien. Les voisins se connaissent, accrochent un sourire à leurs lèvres dès qu'ils croisent le regard de celui d'en face mais scrutent et réfléchissent, cherchent les petits secrets et papotent doucereusement. Enfin, elle apprécie tout de même plus que les grandes villes. Ayant étudié dans la capitale, elle se permet la comparaison et préfère le rythme de Hanson Bay. DIS MOI TOUS TES SECRETS : C'est une jeune femme qui se livre difficilement et ne parle jamais de sa vie privée. Pour cause, il y en aurait beaucoup à dire puisque c'est une véritable plaie en ce qui concerne les relations amoureuses : son dernier petit-ami s'est avéré être un escroc qui est parti avec son ordinateur et sa télévision. Pire, le garçon avec qui elle a fait l'amour pour la première fois s'est marié avec sa sœur. Entre ces deux relations, il n'y a eu que des instants de haute voltige, quelques mois avec l'un, une semaine avec l'autre. Sa vie sentimentale est un échec et elle en a grandement honte, elle qui rêve de prince charmant et de cheval blanc.

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50 ways to say goodbye

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Rivalité. Huit lettres. Quatre syllabes. Concurrence. Compétition. Mot qui définit parfois le sentiment de jalousie éprouvé par deux personnes de la même famille. Ce ne fut pas le cas dans la mienne. Trish et moi nous sommes toujours entendues ; elle était belle et accomplie. Parfaite. Et quand elle me fut arrachée, c'est une partie de moi qui s'en est allée avec elle. Je sais que c'est une tragédie, je ne lui en veux pas, et je n'en veux pas aux gens, à mes parents, à ses amis, de ne pas se remettre de sa mort. J'aimerais simplement, parfois, que l'on pense un peu à celle qui souffre en silence. A la partie de moi qui est restée.

« Tout ce que je dis, c'est qu'il avait besoin de moi à ce moment-là et que je ne pouvais décemment pas refuser. » Cafés brûlants entre les mains, les deux amies se jugeaient du regard, cherchaient une vérité lâchée dans le fond des iris de l'autre, espérant peut-être même une approbation. Soufflant un peu plus longuement, Ivy se redressa. « Et puis, je t'ai raconté l'histoire mille fois. Je sais ce que tu en penses. » Elle détourna le regard en se replongeant dans le passé. Ce fut comme une tornade. Ou quelque chose dans ce genre-là. Un ouragan, un des plus dévastateurs qu'il ait jamais existé, détruisant vie et amenant chaos. Un plongeon dans le néant. On l'avait prévenue par téléphone ; sa mère d'abord, puis Auggie. Puis le téléphone avait sonné dans le vide car elle s'était sentie incapable d'entendre l'atrocité encore une fois. Elle en avait vomi, pleuré, elle en aurait hurlé si elle s'était senti capable. Elle ne lui avait même pas véritablement dit au revoir. Pourtant, tout le monde savait, tout le monde guettait le moment avec une révolte infinie. Sa sœur succombait au cancer et elle ne lui avait même pas dit qu'elle lui pardonnait tout, qu'elle l'aimait et qu'elle ne l'oublierait jamais. Qu'elle était sa personne, qu'elle porterait toujours son cœur avec elle, qu'elle était fière de son combat. Qu'elle, encore, ne serait jamais digne d'elle mais qu'elle essaierait de toutes ses forces. C'était également une des raisons qui l'avait poussée à se rendre chez la petite famille : elle s'était promis de prendre soin d'eux. Auggie et Cléo. Auggie qui était désormais le point de toute discorde dans sa vie. Auggie qui était, à cet instant précis, le sujet de conversation abordé par deux amies dans un appartement de Washington. Car Ivy avait vingt-six ans, des amis fidèles et drôles, un logement plus que décent dans une belle avenue de la capitale, un métier qui la passionnait, mais le vide était toujours plus oppressant. Le trou béant dans sa poitrine lorsqu'elle se couchait seule, se réveillait seule... « Et toi ? En deuil, je t'imagine bien faire la potiche devant celui qui t'as déflorée et a fini par épouser ta sœur. » Son amie la ramena brutalement à la réalité. Tiquant à l'évocation de son aînée, Ivy haussa néanmoins les épaules. Elle connaissait la blonde et savait parfaitement qu'elle s'inquiétait simplement pour sa santé mentale et ses relations amoureuses chaotiques. « Justement. Nous étions là l'un pour l'autre. Ainsi que pour Cléo. Ce n'était pas une partie de plaisir je te l'accorde. C'est une période de ma vie que je préfère passer sous silence. » Le regard qui s'ensuivit en disait long. Sujet terminé.

« D'accord, très bien. » admit son amie. « Mais ceci n'explique pas pourquoi vous n'arrêtez pas de vous écrire ces derniers temps... »

quelques années plus tôt...

Il était là, immobile, telle une statue grecque, comme s'il ne venait pas de prononcer le nom de l'autre femme. Comme s'il ne venait pas de faire son choix. Et elle le regardait, scrutait les lueurs dans ses prunelles, espérait certainement avoir mal compris. Elle écoutait le silence, elle écoutait son palpitant battre plus fort encore pour celui qui la trahissait un peu, qui la brisait beaucoup. Il lui faisait mal et elle ne sentait plus que cet attrait vers lui, cette dépendance toujours plus forte. Davantage qu'hier mais moins que demain. Oh, plus que demain. Faîtes que la situation s'inverse, qu'elle finisse par ne plus l'aimer du tout, ne plus le désirer ardemment... Faîtes qu'elle ne se souvienne pas de son étreinte brûlante, de ses baisers charnels. Son corps hurlait, chacun de ses membres étaient une plaie ouverte, béante, sanglante. Mais elle ne cria pas, elle ne broncha pas. Seul un mot s'échappa de ses lèvres presque scellées : « D'accord. » Comme si elle avait quitté son corps, qu'elle était devenue soudainement spectatrice d'une scène de vie. Sauf qu'il s'agissait de sa vie et qu'elle ne lui appartenait plus. Qu'elle ne décidait plus.

Comment as-tu pu ? J'ai mis mon cœur entre tes mains, j'ai supporté une année de jeu et de non-dit, j'ai accepté l’ambiguïté et les secrets. Tu as fait le mauvais choix. C'est moi. Je suis la bonne, et tu ne le sais même pas. J'étais là, devant toi, toujours avec toi, dans ton ombre ou dans ta lumière. Tu m'as ouvert les yeux, tu m'as fait entrer dans un monde que je ne connaissais pas. Tu m'as montré la beauté des choses, et tu me la ravis sans remord. Je suis la bonne, et tu ne le sais même pas. Je suis la bonne, et tu t'en mordras les doigts. Soyez heureux mais n'oublie pas que je t'ai prévenu. Je suis la bonne.

Mais elle ne dit rien, ne prononça qu'un d'accord dérisoire. Elle tut sa peine, ravala ses larmes et prononça le mensonge le plus douloureux de sa vie. Elle donna sa bénédiction et signa sa malédiction.

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L'appartement était plongé dans l'obscurité. Ne se discernait qu'une frêle silhouette sur le canapé, emmitouflée dans une couverture marron, les genoux ramenés contre son corps, le téléphone serré dans une main. Elle hésitait. Le doute peignait une toile d'angoisse sur ses traits fins, avant que la décision n'efface tout et qu'elle s'exécute. Jetant un coup d’œil à l'heure afin de s'assurer qu'il ne répondrait pas et qu'elle pourrait simplement laisser un message, elle composa le numéro. Les battements de son cœur se rythmèrent au son des tonalités. Un, deux, un, deux, un, deux... Et le message du répondeur se fit entendre à son oreille. La voix d'Auggie était exactement la même que dans ses souvenirs, ronde et pleine, délicieuse, masculine et douce à la fois. Elle fut presque tentée de raccrocher et d'appeler à nouveau, rien pour s'imaginer que cette voix lui parlait à elle, rien qu'à elle. Une psychose qu'elle s'empressa de balayer d'un revers de la main. Avec un élan de courage - ou de folie - elle se redressa et se mit à arpenter la pièce tandis que ses mots résonnaient avec force dans son petit appartement. « Salut, c'est moi. » commença-t-elle, sourire aux lèvres et doigts crispés sur le combiné. « Ivy. Tu sais la façon que tu as de me parler de Hanson Bay ? Je crois que je suis jalouse. Tu crois que tu pourrais partager un peu de ta ville ? » Nul. Nul, nul, nul. « Tu te souviens que je cherchais du boulot dans les musées ? Il se trouve que je suis mutée. A Hanson, justement. Bref, j'ai juste besoin que tu me rappelles. Demain, ce sera bien. Embrasse Cléo pour moi. Bonne... Bonne nuit, je suppose. »

quelques semaines plus tard...

Elle n'avait plus qu'à sortir de l'habitacle et elle y serait. Seulement, en cet instant précis, sa petite voiture lui semblait être un rempart à la hauteur des grosses murailles du Moyen-Âge. Elle avait besoin d'être protégée, de demeurer dans une zone de sûreté. Dans sa zone de confort. Là où elle savait qui elle était, là où les rouages de son cerveau ne lui jouaient aucun tour. Là où personne ne l'atteignait. Bien que ce ne fût que sa vérité, elle lui convenait parfaitement. Mais elle était là. Aussi surprenant que cela pouvait être, elle avait fait les kilomètres qui la séparait de sa famille - car il s'agissait tout de même de son beau-frère et de sa nièce. Elle avait tendu les bras vers un avenir un peu incertain, mais plutôt prometteur. Après tout, elle avait décroché le boulot dont elle rêvait, dans une petite ville charmante. De quoi se réjouir... Afin de donner un peu de crédibilité à ses pensées, la jeune femme desserra son étreinte du volant et parcourut les rues du regard. Un coup d’œil dans le rétroviseur la rassura, lui donna la force qu’elle recherchait tant. Alors elle s’exécuta. Ouvrir la portière, sortir une jambe, décrocher les clés, puis l’autre jambe, refermer la portière. Quant elle rouvrit les yeux –car elle avait fait tous les gestes tel un automate – elle ne put retenir un petit cri de surprise. Ils étaient là, sur le perron. Auggie, Cléo et… Elle plissa les yeux. Jolie brune qui tenait la main de sa nièce. Charlotte ? Il avait vaguement parlé de la fille au pair, elle s’était imaginé un brin de femme d’à peine plus de la moitié de son âge. Bien. Surtout, ne rien laisser paraître. Elle s’avança, un sourire au coin des lèvres. « Hey... » lâcha-t-elle en suspendant son regard sur la tignasse de la petite fille.

Eh merde. Elle se sentait à nouveau comme l’inconnue dans l’équation de sa propre vie.

Spoiler:

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La citation de GA Je ne vais peut-être pas dire merci une nouvelle fois des fois que ça te monte à la tête ( ) mais je n'en pense pas moins! Bienvenue officiellement et bonne chance pour ta fiche

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≈ j'étais prête à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. 4212179984

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EMMY, elle est trop cute ≈ j'étais prête à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. 744883311

Bienvenue

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≈ j'étais prête à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. 1347536052

BIENVENUE c'est vrai qu'elle est magnifique cette fille, gardes moi un lien I love you

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Emmy

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Bienvenue ^^
Excellent choix

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Emmy magnifique choix et puis la situation quoi Bienvenue ≈ j'étais prête à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. 744883311

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Merci.

Hedlund est un très bon choix également.
Sinon, je pense avoir achevé cette petite fiche. J'espère qu'elle sera suffisante. ≈ j'étais prête à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. 388342071