(PHOEBE) don't stop now

Citation :: don't stop now

Il est huit heures passée et je suis très en retard. Le café, mon café, ouvre à 8h30. Je viens juste de me réveiller, le réveil n'a pas sonné. Je me lève en catastrophe, je n'aime pas du tout ça. Je n'aime pas être en retard. Je me lève donc et fonce à la salle de bain, laissant mon petit ami dormir. Je pris une douche assez rapidement, je m'habillai, me séchai les cheveux. Je pris mon sac, mes affaires et parti pour travailler. Heureusement, je n'habite pas loin du café, j'habite dans la même rue, j'en ai pour dix minutes à pieds maximum. Me voici enfin, je l'ouvre, et plusieurs clients attendaient devant la porte. « Excusez moi, j'offre le café à tous ceux qui attendaient. » . dis-je en leur souriant, et en ouvrant la porte. Tout le monde allait s'assoir, et moi j'allai vite derrière mon comptoir, mettre mon tablier. Je pris mon bloc note, un crayon et allai faire le tour des tables. J'avais vraiment besoin d'engager une assistante, parce que toute seule j'ai du mal, surtout en ce moment. Mais je n'ai pas le droit de me plaindre. Il y avait une douzaine de clients, qui me commandaient des viennoiseries en plus du café offert. C'est normal de leur offrir, ceux qui viennent si tôt sont des clients habitués, fidèles. Une fois que j'ai tout noté, je retournais à m place, allumai les cafetières, et commençais à tout préparer. Cela pris une vingtaine de minutes, pour servir tout le monde. Quand je revins à ma place, je m'assis derrière mon comptoir. J'étais essoufflée, de m'être autant dépêchée, j'avais la tête qui tournait, et les nausées qui commençaient. Il fallait s'y attendre, je suis malade tous les matins en ce moment.

real friends can everything forgive itself ~

Les yeux rivés au plafond, l'air pensive, la jeune femme était étendue sur son lit depuis quelques minutes. Elle ne pensait pas, du moins elle ne réfléchissait pas à une chose seulement mais à plusieurs choses : tout d'abord à son travail qui lui apporter vraiment beaucoup dans la vie, à ses années d'enfance, à Jonas... Toutes ses pensées se mêlaient entres elles et l'empêchait de trouver le sommeil depuis quelques heures maintenant. Lasse de devoir faire des efforts pour tenter de retourner dans les bras de Morphée, Phoebe décida donc de se lever et de tirer profit de ce temps libre. Elle avait tellement de chose à finir dans cette maison qu'elle ne savait pas par quoi commencer. Des cartons jonchaient le sol de la salle de jeux de son enfance, quelques cartons étaient entassés dans le couloir à l'étage. Cela faisait trois ans qu'elle était rentrée à Hanson Bay et pourtant on pourrait croire que cela fait simplement quelques mois. Elle soupira en voyant tout le travail qui l'attendait et décida de sortir prendre un café avant tout. Cela allait la mettre d'aplomb pour la journée. Si il y avait bien une chose que Phoebe avait besoin de faire ces derniers temps, s'était s'occuper d'elle-même en cessant un peu toujours tout faire en fonction des autres Elle prit le temps de s'habiller, et puis pris sa voiture jusqu'au Riddle's café. C'était son petit café de Hanson Bay, l'ambiance y était agréable, la décoration parfaite et une de ses amies était la gérante. La jeune brune, se gara pratiquement devant le café et vit qu'il y avait déjà beaucoup de monde. Lorsqu'elle poussa la porte du commerce, elle vit Juliet courir partout pour servir au plus vite les clients, Phoebe allait s'assoir au comptoir. « Hey Juliet, tu vas bien? » lorsque Juliet se retourna vers Phoebe elle ne pu s'empêcher de lui dire « Tu es un peu pâle Juliet, tu devrais t'assoir un peu et manger quelque chose je crois. » Phoebe eut un sourire compatissant à l'égard de Juliet. Entres les deux jeunes femmes ça n'avait pas été tous les jours faciles mais aujourd'hui cela semblait s'arranger. Cette petite guerre froide, si on peut l'appeler comme ça, remonter aux années lycées des jeunes brunettes.

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« Oui, ça va Pheebs, merci. ». Je n'aimais pas qu'on voit que j'étais pas bien, surtout quand c'est Phoebe Valentyne, cette fille me connait bien. J'évite mes connaissances depuis quelques jours. Mais je la trouvais adorable. Il est vrai qu'avec la jolie brune ça n'était pas le grand amour. Aussi elle avait eu une relation avec mon Ryan, donc forcément ça m'énervait. Mais aujourd'hui, beaucoup d'eau a coulé sous les ponds, et nous nous sommes rapprochées, même si parfois ça pète, elle est devenue une véritable amie et je sais que je peux compter sur elle. « Non ça va, je t'assure, je suis juste un peu fatiguée … », lui répondis-je lorsqu'elle me conseilla de m'assoir et manger un morceau. J'étais derrière le comptoir, entrain de l'essuyer. Les clients venaient tour à tour me demander du sucre, des serviettes, et levait les mains pour commander d'autres choses pour leurs petits déjeuners. Ils avaient vraiment faim. J'étais vraiment fatiguée, je fermerai peut être le café plus tôt, même si je ne devrais pas, puis je regardai Phoebe en lui souriant gentiment.

« Qu'est ce que je te sers ? ». On est dans un café si elle est venue ce n'est pas uniquement pour me voir, puis je me dois de lui proposer. « Et toi, ça va en ce moment, quoi de neuf ? ». Je pris un croissant dans ma vitrine, que je commençais à manger doucement, c'est vrai que j'avais faim. Même si je pensais que le croissant ne resterait pas dans mon estomac tout le matin. Enfin ça, ça va, mais j'essayais d'éviter le café, car même si j'adore ça, avec les nausées l'odeur du café, rend la chose encore plus difficile. Mais je ne me plains pas, je n'aime pas me plaindre.

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« Un café s'il te plait avec un muffin » depuis maintenant quelques années le petit déjeuner de la jeune institutrice n'avait pas changé. D'ailleurs il ne vaut mieux pas lui demander quoi que ce soit avant son café du matin, sans ça elle peut être de mauvaise humeur toute la journée, et personne ne veut mettre Phoebe de mauvaise humeur. Elle a l'air d'une jeune fille douce, mais lorsqu'elle est énervée ou en colère elle éclate littéralement, ceux qui la connaissent bien préfère être en bon terme avec elle. Elle sourit lorsqu'elle vit Juliet prendre un croissant. En les voyant ce matin, on pourrait les croire amies depuis toujours mais au lycée c'était une autre histoire. Un garçon nommé Ryan s'était mis entre elles. Phoebe avait fait l'erreur de sortir avec LE Ryan de Juliet, mais bien sûr à l'époque elle ne savait pas que leur relation amoureuse allait être aussi forte, aussi épique. Parfois, la jeune brune regrette d'avoir fait cela, bien que pour elle sur le moment ce n'était pas quelque chose de mal. Mais heureusement, aujourd'hui les deux jeunes femmes avaient dépassé cet épisode de leur vie d'adolescente. Nala avait grandement aider il faut le dire. « Pas grand chose de neuf, juste la routine. Les enfants, le rangement de la maison. J'arrive pas à croire que j'ai encore autant d'affaire à sortir des cartons. », Pheobe lui sourit et la remercia pour le café et la pâtisserie. « Et toi alors? Avec Bruce tout se passe bien? ». Phoebe n'était pas réellement au courant des détails de la relation avec Bruce, mais elle savait que Juliet & Ryan étaient fait pour être ensemble, alors parfois elle ne comprenait pas pourquoi Bruce était encore dans le tableau. Mais l'amour nous fait faire des choses incohérentes parfois. Elle était bien placé pour le savoir.

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Je lui servis son café, sur le comptoir. J'étais assise sur un tabouret de mon côté, en face d'elle. J'étais vraiment fatiguée, je n'avais rien fait que j'étais déjà crevée. Je déteste ça d'ailleurs. Moi qui suis une femme active, j'aime bouger, je n'aime pas rester toute la journée chez moi à dormir et à ne rien faire. Mais là je dois ça à mes insomnies. Quand je dors pas la nuit, j'essaie de faire plein de choses pour me fatiguer, et réussir à enfin fermer les yeux. J'allume la télévision, je regarde un film romantique comme j'aime, allongée sur mon canapé avec une bonne couverture. Je sais qu'il fait bon en ce moment, mais là j'avais froid. Bref. Ensuite j'ai lu, un début de roman, puis des magasines de mode. Puis je me suis levée, j'ai fait un peu de ménage, j'ai bu une tisane. Rien à faire. Enfin si je finis par m'endormir vers cinq heures du matin, pour me lever deux heures après, et ça fait presque une semaine que ça dure. D'ailleurs je dois avoir une tête abominable, avec des cernes de panda. Je ne supporte pas ne pas être jolie. Je sais, que je peux passer pour une fille superficielle en disant ça mais pas du tout. J'aime juste être impeccable sur moi et sur mes vêtements, comme la plupart des filles je pense. Malheureusement ce côté de ma personnalité, fait que souvent les gens qui ne me connaissent pas me jugent, et c'est comme ça depuis le lycée. Beaucoup me voit encore comme la cheerleader sans âme, sans cœur, juste bonne à se déhancher et se moquer des autres. C'est vrai que j'étais un peu comme ça, mais j'étais une gamine, aujourd'hui, j'ai grandi et j'ai évolué.

« Bruce ? ». Oui, Bruce mon petit ami, je me trouvais bête de dire son nom comme ça, comme si c'était bizarre, comme si je ne le connaissais pas. Je me rattrapais vite en disant ; « Bruce, oui ça va. Il est adorable, j'ai vraiment de la chance de l'avoir dans ma vie. ». Et ça je le pense sincèrement même si je pense beaucoup à Ryan en ce moment, je tiens réellement à Bruce. « Et toi tes amours, ça se passe comment ? ». Je voulais à tout prix que la conversation tourne, qu'elle ne reste pas centrée sur moi et encore moins sur Bruce et le reste. J'essayais de résister, mais c'était vraiment dur ce matin, je n'avais pas beaucoup mangé ce matin, à part mon croissant et sans mon état, même si c'est le début, ce n'est pas conseillé.

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Phoebe fut amusée par la surprise si on peut dire de son amie lorsqu'elle avait parlé de Bruce, comme si Juliet l'avait oublié. Mais Phoebe pensa juste que Juliet était sans doute très fatiguée. Mais après tout c'était le point commun de tous ceux qui travaillent dur et qui faisaient beaucoup d'heure, et particulièrement dans la restauration. Elle ne comprenait pas comment Juliet pouvait tenir, seule à gérer ce café qui avait de plus en plus d'adepte de jours en jours. Il faut dire que tout inviter à rentrer au Riddle's Café. La prtaonne qui était toujours adorable, et Phoebe ne le pense pas juste parce qu'elle est amie avec Juliet, l'ambiance toujours à la bonne humeur, et les clients les plus fidèles qu'on avait plaisir à saluer le matin en allant au travail. Lorsque Phoebe était à Los Angeles, elle n'avait jamais pu trouver un tel endroit, un endroit qui lui fasse penser à chez elle, ou tout le monde se connait à force de se croiser. « Ah l'amour!!! je suis contente que tu es trouvé celui qui te fallait.», Phoebe enviait parfois ces personnes qui étaient heureuses en couple. Elle c'était le contraire, elle avait eu pas mal de déboire et pourtant elle ne baissait pas les bras. Mais elle avait perdue un peu ses rêves de petites filles où le prince arrive sur son beau cheval blanc. Juliet avait l'air heureuse avec Bruce, mais Phoebe était persuadée qu'elle n'avait pas oublié Ryan. LEs deux jeunes femmes étaient assez complices mais pas assez pour que Phoebe se mêlent de sa vie sentimentale, c'était à chacun de gérer cela. La jeune institutrice aimait bien donner des conseils ou connaître les histoires mais elle savait aussi respecter le besoin de vis privée. La question suivant de Juliet la fit sourire, c'est vrai elle en était où de ses amours? A vrai dire pour être honnête, elle n'en savait rien elle même « Les amours? je dirais désert pour le moment. Mais le céliat' me convient en ce moment, pas mal de chose à faire et à régler donc. ». Phoebe sourit à son amie de l'autre côté du comptoir. En voyant Juliet toute palote comme ça, Phoebe devinez qu'elle avait besoin de vacances. « Dis tu ne m'avais pas dit la dernière fois que tu cherchais quelqu'un pour t'aider? Tu as eu des postulants? »

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« Oui. », dis-je tout simplement, lorsque Phoebe me dit qu'elle était contente que j'ai trouvé le bon. Elle parlait évidemment de Bruce, ce beau brun avec qui je partage ma vie. Phoebe me connait bien, et pourtant on a eu quelques différents il y a quelques années. J'ai l'impression que tous les différents que j'ai eu avec des filles, ou presque étaient provoqués par ma jalousie. Pendant une énième rupture avec Ryan, il est quelque peu sorti avec Phoebe, et j'avais évidemment piqué une crise, et en avais extrêmement voulu à Phoebe. Mais aujourd'hui, je me dis que ça s'est passé il y a longtemps, et que ça n'avait pas été une grande histoire entre eux. Puis Phoebe est souvent adorable avec moi, elle vient souvent me voir au café pour discuter. N'empêche que lorsqu'elle m'a dit qu'elle était contente que j'aie trouvé celui qu'il me fallait, je me sentais pas très à l'aise. Je ne voulais rien transparaitre, et pourtant sur des questions évidentes, je bafouille, elle va bien finir par se douter de quelque chose, mais quoi qu'il se passe, je ne céderai pas, pas tout de suite. Je ne veux pas dire, que j'ai sauté sur Ryan lors d'une soirée, et qu'on a fini la nuit tous les deux, et qu'en plus je suis enceinte de lui. Alors je souriais à Phoebe, toujours assise derrière mon comptoir face à elle. Les clients étaient ravis, et n'avaient pas besoin de moi à ce moment précis.

« Je ne sais pas comment tu fais, je n'aime pas être célibataire, j'ai besoin d'un homme sur qui me reposer. ». Dis-je sincèrement à Phoebe. Même si cette phrase me fait passer pour une fille faible, qui ne sait pas se débrouiller sans un homme, ce qui n'est pas le cas. Juste j'aime avoir quelqu'un à retrouver le soir, ou à qui préparer de bons petits plats, j'ai besoin d'aimer, de tout donner. Mais si je suis célibataire, c'est pas si grave, je n'en fais pas tout un plat. « En plus, tu es magnifique, je suis sure que ça se bouscule à ta porte. ».

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La jeune institutrice fut un peu surprise par la simple réponse de son amie lorsqu'elle avait évoqué Bruce. Oui, Juliet était sans doute un peu fatiguée, mais elle avait toujours eu cette image enjouée de Juliet lorsqu'on lui demandait de parler de son petit ami. Enfin, surtout lorsque le prénom de Ryan était évoqué dans une conversation. Une question brûlait les lèvres de Phoebe, mais elle ne savait pas si c'était à elle de la poser. Elle n'était pas persuadée que c'était sa place. Mais au diable les conventions, Phobe finit son café et posa son mug devant elle « Tout vas bien avec Bruce? », elle n'avait pas poser la question qu'elle avait tant envie de poser, mais demander à Juliet si elle avait toujours des sentiments pour Ryan était sans doute un peu trop direct pour le moment. Phoebe et Nala en avait parlé la dernière fois qu'elles s'étaient vues pour déjeuner. Les deux amies avaient toujours été du côté Ryan/Juliet au lycée et même après. Même si tout le monde dit que l'on trouve son grand amour au lycée, ce n'était pas le cas pour tout le monde, parce que si c'était le cas, Phoebe ferait mieux de devenir none que de retourner avec son premier amour.
Phoebe sourit lorsque Juliet lui dit qu'elle avait besoin d'un homme sur qui se reposer, bien sûr Phoebe aimerait trouver quelqu'un comme ça, mais elle avait vécue tellement de déboire amoureux qu'elle avait un peu renoncer à trouver ce confort auprès d'un homme. Et sa tendance à ne pas faire confiance à la gente masculine n'aidait pas vraiment pour bâtir ce type de relation. Parfois elle se disait qu'elle était mieux seule, mais certains jours cette solitude était dure à supporter. « Être célibataire signifie plus de soirées filles» dit-elle avec un grand sourire. Le pire pour Phoebe c'était être célibataire alors que toutes ses amies sont en couples, ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui, mais parfois elle se sent un peu seule. « Oh tu es adorable. » Juliet venait de lui dire que les garçons devaient se bousculer à la porte de la jeune brunette, mais le problème n'était pas qu'elle n'avait pas de prétendant, le problème était que celui qu'elle voulait était déjà pris. Et c'est surtout cela qui lui pèse. Ne pas pouvoir être avec celui qui fait battre son cœur. Parfois elle avait l'impression de se retrouver en plein roman.

» (F/LIBRE) PHOEBE TONKIN
» (JULIET, ALO, PHOEBE & RYAN) en route pour le défiilé