ROSE ▬ Réparer des bulles de savon éclatées et faire sourire des poupées de chiffon, ça peut prendre du temps.

Citation :

FROM SOFTFRENZY ON BAZZART

rose, wilson

∞ PRÉNOM : je m'appelle Sigrid. C'est particulier, je vous l'accorde. Ma mère est une originale qui a voulu frapper un grand coup avec le prénom de sa première fille. Et a réussi l'exploit de me donner un nom la fois étrange et sérieux. Enfin, elle a tout de même eu l'intelligence de me donner un second prénom : Rose, celui de ma grand-mère. Âgée d'à peine dix-huit ans, j'ai donc décidé d'effectuer un petit "changement" et de me faire définitivement appeler Rose, ce que mon père faisait déjà depuis de nombreuses années. ∞ NOM : Wilson, mon nom de jeune fille. Je n'ai pas souhaité garder celui de mon défunt mari. ∞ ÂGE : vingt-huit ans. ∞ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : architecte. ∞ SITUATION AMOUREUSE : veuve. Ca jette tout de suite un froid non ? ∞ TRAITS DE CARACTÈRE : indépendante, courageuse, désordonnée (dans mon cas nous pourrions même dire bordélique), ambitieuse. ∞ AIME : mon père, mon travail, les smarties, les voitures, les chaussures, les roses blanches. ∞ AIME PAS : le café, le café au lait, le café avec un nuage de crème, le café sucré, le café décaféiné, le café en cartouche, le café. ∞ GROUPE : pretty donkey's ears.

when the fog rolls in

QUE VEUT DIRE MENTIR POUR TOI ? mentir, c'est vilain. Allez ça va, arrêtez de jouer au bon saint maritain, tout le monde ment. Certains beaucoup, d'autres peu. Je pense me situer vers le bas de l'échelle. Je ne mens pas excessivement, mais je mens parfois, et je n'ai pas de problèmes avec ça. RACONTE MOI QUELQUE CHOSE DE PERSONNEL : ma mère (vous savez, l'originale aux idées originales) m'a abandonné quand j'étais petite. Quand j'avais cinq ans en vérité. Elle nous a abandonné moi et mon père. Elle est partie. Pire : elle est partie avec ma petite soeur. Je n'étais peut-être pas assez naïve et pas assez conne, à cinq ans à peine, pour la suivre elle plutôt que mon père. DE QUOI TU AS PEUR ? des araignées, de mourir, et de tomber amoureuse. C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? le café ! Non je blague. Mon pêché mignon ... vous me prenez de court là. Allez, je vais être originale : le chocolat avec au minimum 70% de cacao, les chaussures avec un minimum de huit centimètres de talon, et les voitures avec intérieur cuir. QUE PENSES TU DE HANSON BAY ET SES HABITANTS ? ils ont des très jolies maisons. J'aimerais connaître leur architecte. DIS MOI TOUS TES SECRETS : On se détend mon garçon, je postule pas pour Secret Story tu sais.


50 ways to say goodbye

Rose, à sa psychologue.
« Ma mère m’a abandonné. Je crois que vous ne pouvez pas vous imaginer ce que l’on ressent quand on a cinq ans à peine et que votre mère s’en va. Lorsqu’elle vous laisse seule avec votre père. Non, en fait vous savez encore moins ce que l’on ressent lorsque votre mère préfère partir avec votre soeur, et vous laisse du même coup encore plus seule. Et pourtant quand vous avez cinq ans et qu’elle s’en va, vous l’aimez quand même. Vous la comprenez. Parce qu’après tout c’est votre maman, et que votre maman vous l’aimerez toujours. Sans compter qu’à cinq ans, on ne comprend pas tout à fait ce qu’il se passe. Alors on se dit que ça passera. Ca passe toujours.

La rancoeur vient plus tard. Lorsque vous avez déjà une dizaine d’années et que vous devenez assez grande pour comprendre. Alors votre père vous explique tout, et un sentiment inéluctable d’abandon s’installe. De quel droit peut-on abandonner son enfant ? Et quelle sorte de personne est capable de séparer deux jeunes soeurs ? Un monstre, sans doute. Ma mère, certainement. »

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Elle était à l'hôpital, attendant le verdict des médecins. Le verdict. Quel sentiment atroce de se sentir dans un tribunal, sur le banc des accusés, à se demander sans cesse à quelle sauce on va être mangé. Oui, quel sentiment terrible de savoir que d'une minute à l'autre, on vous annoncera quelque chose, et que ce quelque chose pourra en un instant faire basculer votre vie. Elle entendit soudain des bruits de pas, légers, amortis par de gros sabots blancs. Ces choses immondes que l'on vous oblige à porter dés lors que vous travaillez en milieu hospitalier. Elle redoutait les pas du médecin urgentiste, et comprit rien qu'à sa manière de marcher qu'il ne lui apportait pas une bonne nouvelle. On aurait dit qu'il essayait au plus profond de lui de reculer plutôt que d'avancer jusqu'à elle. « Je suis vraiment navré. Il était mort lorsque nous sommes arrivés sur les lieux. Nous avons essayé de le réanimer pendant plus d'une demie-heure. Sans succès. »
Voilà. Sa vie venait de s'écrouler à cause d'une seule et unique phrase et d'un chauffard un peu trop alcoolisé. Elle tenta vainement de rester digne, mais s'effondra sitôt que le médecin lui tourna le dos. Il était mort. La mort lui avait toujours fait horriblement peur, et voilà qu'elle devait l'affronter. Voilà qu'elle allait devoir lui faire face durant un long moment. Pendant des mois, des années peut-être … Chez elle, dans la rue, de nombreuses choses allaient lui rappeler son mari, la mort. Il était mort. Il ne pensait plus, n'existait plus. Elle allait devoir signer quelques papiers, organiser ses obsèques, évènement au cours duquel il sera une dernière fois au centre de l'attention, puis on l'oubliera.

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Le téléphone sonna et une vague de panique m’envahit toute entière. Mon téléphone ... Où l’avais-je mis ? La sonnerie me dirigea vers mon salon. Autrement dit, elle m’indiqua un coin du salon, jonché de documents de boulots, d’un ordinateur et de quelques papiers de barres de céréales. N’allez pas croire que je suis sale, ce serait mentir : je suis certainement la plus maniaque des femmes concernant la saleté. C’est bien simple, mon gel anti-bactérien ne me quitte jamais. Cependant, je suis très désordonnée, il n’y a pas de doute là dessus. Je trouvais finalement mon téléphone entre un carton à dessin et mon ordinateur. Le nom qui s’afficha me surpris. Ma soeur était en train de m’appelée ... Sans attendre, je décrochais et attendis, comme à mon habitude et comme elle le savait, qu’elle prenne la parole.

« Rose ? C’est moi ! Comment tu vas ? » Soit. J’étais perplexe. Je ne vais pas dire que je ne suis pas proche de ma soeur, mais ... je ne suis pas proche de ma soeur. Rare sont les moments où l’on s’appelle, nous nous contentons plutôt des mails, de temps en temps. Alors qu’elle m’appelle, oui, ça me surprenait. « Plutôt bien merci. Et toi ? Ton mariage se passe bien ? Et ton travail ? » Sa réponse ne se fit pas attendre. « Je me porte bien, et avec Elwin ça se passe à merveille, il n’est parfois pas très présent mais comme il le dit lui-même, il a une tonne de travail. Tu n’imagines pas ! Il est parfois obligé de rester à son bureau jusqu’à 23h ! Quant à mon travail, je vais bientôt être forcée de l’interrompre. » J’avais rencontré son mari, Elwin, à deux reprises. A mon mariage. Et à leur mariage. J’ai toujours trouvé leur couple étrange à vrai dire. Ma soeur est naïve. Elle ne voit le mal nul part, et le bien partout. Quant à Elwin ... Je reste sceptique face à mon beau frère. Il a un charme fou, c’est indéniable. Un charme qui pourrait faire tourner la tête de plus d’une jeune femme, moi comprise. Mais il ne me semble pas avoir la même vision du monde que ma soeur. Ils ont l’air aux antipodes loin de l’autre. Enfin, je me suis pas conseillère en agence matrimoniale. « Comment ça l’interrompre ? Qu’est-ce que tu me fais là ? »

« Je t’appelais justement pour ça ... Je déménage. Enfin, nous déménageons avec Elwin. Nous déménageons à Hanson Bay, Elwin à obtenu un poste de directeur d’agence immobilière là-bas. » Quitter un haut poste de Boston pour un haut poste à Hanson Bay ... Décidément, il me rendait plus que sceptique ce garçon ! La nouvelle me choqua. Nous avions été séparées pendant toute notre enfance et le début de notre vie d’adulte avec ma soeur, et voilà que vous allions nous retrouver. « Je suis ravie d’apprendre ça tu sais, je suis pressée de te voir ! » Si j’étais pressée de la revoir ? Oui. Si j’étais ravie ? Non, pas complètement. A vrai dire j’appréhendais. J’appréhendais ma relation avec ma soeur, et j’appréhendais aussi, et je ne me l’explique pas, d’être confrontée presque tous les jours à ce beau-frère troublant ...

Spoiler:

Merci beaucoup !

Sophia. Elle me rappelle mes années OTH, j'étais dingue de cette série.
Donc un lien t'es automatiquement et définitivement réservé !

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Merci beaucoup !

Bienvenue jolie Madame

Natalie
bienvenue ^^

Bienvenue

Bienvenue ma belle !

Bon, tu sais quoi, j'attends aussi mes résultats de bac, ça nous fait des trucs à se raconter ^^ J'adore le début de la fiche, j'attends la suite avec impatience (A)

Merci à tous.

JE L'AI EU ! Mention Bien même.
Et toi ?

Mention bien aussi (A)

Tant de coïncidences ^^

Félicitations !

Oui, pas mal de coïncidences, c'est un signe !
Tu passes quel bac ? ES perso.

Bon, je terminerai sans doute ma fiche demain, je vais aller à une soirée là. Faut que je me prépare. Le bac ça se fête !

ES aussi. Profites bien de ta soirée, je vais faire de même =)

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Bienvenue sur le forum ! :)

Merci beaucoup !

(Fiche terminée.)