c'est la débâcle des sentiments (eden)

Citation :: Vous m’avez appris à voir au delà de mes sentiments.

Un temps agréable, et doux, une idée, un message, cinq potes, puis un rendez-vous au barney's beer. J'aimais les journées qui se terminaient ainsi, simplement, une bière à la main, le sourire accroché aux lèvres. On se connaissait globalement tous depuis l'enfance, hanson bay n'étant pas une ville de soixante douze milles habitants, il y était facilement de garder ses proches auprès de soi, mais surtout de continuer à les voir. Au moins, avec eux, je ne me sentais pas jugé, pas critiqué en ce qui concerne ma personnalité, ou même mon métier. Je l'appréciais, et n'en avais pas honte. Bref, je possédais cette bière entre les doigts, et en buvais doucement de longues gorgées. Gabriel ! Arrêtes de regarder ce joli fessier, il m'appartient me souffla l'un de mes potes avant d'attirer une charmante blonde sur ses genoux. Je ne ... murmurais-je sans avoir le temps de continuer quoi que ce soit. Je vous présente Caroline, ma petite amie nous annonça-t-il, fièrement, avant que la femme en question se décide lui tirer les cheveux, elle voulait clairement prendre du recul par rapport à lui. Autant vous dire que cette scène nous faisait tous bien rire, Ethan, ce charmeur exceptionnel qui nous présentais une femme, drôle de situation. Celle-ci était à deux doigts d'exploser sa main contre le visage de notre pote. La situation n'a pas l'air clair entre vous, je me trompe ? demanda Lea, une autre de mes acolytes. Ne pleures pas, chéri, tu trouveras une nouvelle barbie d'ici deux heures souffla Noah avant de regarder la dite Caroline s'éloigner de nous, il mima un baiser de sa main en sa direction ; nous étions tous ravi d'avoir fait se connaissance, réellement. Elle a l'air fort charmante ton amie dis-je, je ne pouvais pas m'empêcher de faire une réflexion. Je terminais alors mon verre, en quelques longues gorgées et me relevais alors d'un bond. Bon, ça mérite bien une nouvelle tournée soufflais-je à l'assemblée. Je fus encourager une folie de remarques positives, et me dirigeais alors vers le bar. J'accoudais mes bras contre le comptoir, et attendais que le serveur, évidemment l'une de mes nombreuses connaissances, se rapproche de moi. Je lui commandais alors six bières, spécialité de la maison. Je profitais de ces quelques minutes d'attente pour observer l'intérieur du bar. C'est là que je la remarquais, Eden, en train de pénétrer dans l'enceinte des bâtiments au bras d'un petit crétin de deux mètres. J'en perdais mon sourire, réellement, et oubliais tout ce qui se trouvait à mes côtés. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de sa silhouette, et me prenais une claque en voyant ses lèvres se coller à celle du grand brun. Putain soufflais-je avant de me retourner vers le comptoir, afin d'attraper quelques verres. Lea, joyeuse, me rejoignait. Mon amour, tu as besoin d'aide ? cria-t-elle avant de se jeter à mes côtés et de prendre dans ses mains deux bières. Je n'avais pas besoin de lui répondre, pas envie d'agir, juste envie de m'effacer. Je pensais pouvoir passer une soirée loin de mes angoisses, et ces sentiments destructeurs, foutaise. Un soupire, un haussement d'épaules, et je me dirigeais à nouveau vers la terrasse et manquait de faire tomber un verre en croisant le regard bouleversant d'Eden, apparemment surprise de me savoir là. Ma soirée n'allait plus se dérouler comme prévu.

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Gabriel & Eden.

❝ Un amour sans jalousie est un amour imparfait. ❞

« Une petite soirée, toi et moi dans un bar, ça te dit ? » Tout en glissant l'encaissement de la cliente dans la caisse enregistreuse, Eden jeta un regard à son petit ami qui lui avait fait une visite surprise dans la boutique. Sa journée se finissait d'ici dix minutes et elle ne pouvait décidément pas dire non à son invitation, le besoin de souffler se faisait vraiment ressentir, encore plus après avoir vu passer des cinquantenaires cherchant à en paraître quinze de mois. « Je vais chercher mes affaires et je suis à toi. » Elle passa près de lui et en profita pour déposer un petit baiser sur sa joue avant d'aller prendre sa veste ainsi que son sac. L'avantage de travailler pour sa mère, c'est qu'elle était un peu plus libre de ses mouvements que les autres vendeuses, même si elle n'en profitait pas tant que cela. Après tout, son salaire n'était pas fait seulement de ses balades pendant ses heures de travail. Puis aujourd'hui elle ne devait pas faire la fermeture. Une fois prête, ils sortirent du magasin et marchèrent un petit moment avant qu'elle ne prenne la parole. « On va au Barney's Beer ? » C'était son bar préféré et surtout le seul où elle pouvait boire sans qu'on lui demande sa carte d'identité, alors elle profitait le plus souvent possible. Pour toute réponse, il passa son bras autour de sa taille et l'attira contre lui tout en acquiesçant. Eden n'avait beau rien ressentir pour lui, sentimentalement parlant, elle ne pouvait pas dire qu'il ne lui faisait pas d'effet physiquement. Il était beau garçon, tout le monde le savait et surtout lui le premier. Quand ils avaient commencé à sortir ensemble, on lui avait dit de faire attention parce qu'elle allait avoir le cœur brisé, mais elle avait ri tout en sachant pertinemment que ça n'arriverait pas. Il n'y avait pas grand monde dans le bar, ce qui était une bonne chance et en sentant la main d'Hardy sur sa hanche, elle se mit sur la pointe des pieds afin de déposer un baiser sur ses lèvres. Pas un frisson, ni d'étincelles, mais il lui permettait d'occulter ses vrais sentiments. Ils allaient se diriger vers une table quand une voix forte retentit de l'autre côté, la faisant sursauter. « Mon amour, tu as besoin d'aide ? » Son regard coula sur la jeune femme qui s'était faite remarquer, mais elle se stoppa dans son geste en voyant qui était à ses côtés. Son cœur se serra douloureusement, mais elle ne fit comme-ci de rien n'était en croisant son regard et cela malgré tout ce qu'il était en train de lui faire ressentir. Gabriel. Elle n'en revenait pas qu'il soit en couple, Peeta ne lui en avait pas parlé, peut-être ne le savait-elle pas ? « Ça va ma belle? » Revenant à la réalité, elle jeta un dernier regard au jeune homme qui hantait ses pensées et remarqua qu'il faillit faire tomber un verre. Il ne s'attendait certainement pas à la voir ici. Prenant son courage à deux mains, elle secoua la tête positivement avant de suivre son petit ami à l'une des tables libres. Ils discutèrent un moment, de tout et de rien. « Je vais chercher à boire, tu veux quoi ? » Après avoir enregistré la demande, elle prit la direction du bar et s'approcha au maximum de la terrasse afin de pouvoir regarder Gabriel mais aussi pour pouvoir entendre la conversation qu'il avait avec son groupe d'amis et la fille qui lui avait sauté dessus. C'était puéril, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle sentait déjà la jalousie monter doucement dans son ventre. Ça n'allait pas être aussi tranquille qu'elle ne l'aurait pensé.

Ce regard échangé, ce baiser partagé, et ces sentiments traversés, me donnaient envie de tout, sauf de sourire. Je revenais auprès de mes amis, et y déposaient alors les bières commandées. Assoiffés, ils se jetèrent tous dessus, sans se soucier de l'expression de mon visage, clairement différente. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder autour de moi, et de la surveiller. Les minutes passèrent, et la discutions que partageais mes amis n'attiraient en aucun cas mon attention. En quoi cela pouvait être plus important que la présence d'Eden ? Je ne voulais pas la savoir ici, je ne voulais pas la savoir à quelques mètres moi, sans pouvoir glisser mes doigts dans mes cheveux, savourer son odeur, et m'assurer de sa bonne humeur. Sauf que je ne possédais aucunement le droit d'agir ainsi. Lea, peu idiote, commençait à comprendre que quelque chose me perturbait. Sa main glissa contre ma cuisse, et ses lèvres se rapprochèrent de mes oreilles. En quel honneur ce visage de constipé ? me demanda-t-elle, dans un murmure. J'en souriais, faisant croire à tous qu'elle m'avait chuchoter quelque chose d'amusant. Tu parles, je tournais mon visage, et entrain alors dans une parfaite comédie. Je n'avais pas envie d'avoir à expliquer mes soucis, et encore moins mes sentiments. Ce n'est pas parce que je suis en train de réfléchir, que je dois forcément aller mal soufflais-je, avant de lui ébouriffer avec douceur ses cheveux. Eden s'affichait bien avec son asperge de deux mètres, je pouvais bien, moi-de-même, me montrer tactile avant une amie. Stupide réaction, soit dit en passant, qui ne me ressemblait pas. J'attrapais mon verre, et en bu une longue gorgée. Gab, c'est pas la pote de ta sœur ? me demanda Noah tout en me montrant Eden du visage, celle-ci venait de se poser à une table non loin de nous. Je la dévisageais, avant d'esquisser un bref sourire. Putain, Gabriel, fais pas le con, dis-lui de venir se joindre à nous ! s'empressa de dire un autre de mes potes, clairement sensible au charme de la jeune femme. Tu lui payeras volontiers un coup, c'est ça ? ricana Noah, tout en le frappant avec son coude. J'hésitais, à lui proposer de venir s'installer avec nous. D'un autre côté, ça allait me permettre de pouvoir me permettre de passer du temps en sa compagnie. Oui, mais non, je ne voulais pas que la moindre expression puisse se dégager de ma personne, et que l'un de mes amis, ou même Eden puisse comprendre ce qu'il me traversait en sa présence. Tu parles, j'avais beau réfléchir, mes potes, eux, ils agissaient. Chérie, tu te joins à nous ? demanda alors Lea à Eden, sans hésitation, clairement. Je regardais la jeune femme, presque gêné. Elle ne semblait pas comprendre, son petit-ami non plus. Et pourtant, ça se sentait à des kilomètres à la ronde, que la vue de mes copines ne le laissait pas insensible. Petit-ami en carton. Invitons ma sœur, aussi, tant qu'à faire marmonnais-je tout en m'enfonçait dans mon siège. Lea, généreuse, se leva afin de s’assoir sur mes genoux, et incita alors Eden à s'installer à sa place avec son petit-ami. Vraiment, Lea, tu n'étais pas obligée, pensais-je. Tant pis, je déposais mes mains sur ses cuisses, et relevais mon visage contre son dos, énervé.

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Tout en étant au bar, Éden ne pouvait s'empêcher de laisser glisser son regard sur la table du jeune homme et de ses amis, tout en essayant d'être discrète. Il avait l'air assez étonné de la voir ici, après tout, il ne s'attendait certainement pas à la voir et leurs relations étaient assez étranges depuis l'épisode de sa crise de colère, puis de sa gifle. Elle s'en voulait toujours autant de sa réaction démesurée, mais elle n'avait pas été maître de ses émotions et il en avait fait, sans qu'elle ne le veuille, les frais. Le serveur s'approcha et prit la commande, lui demandant de patienter un peu le temps qu'il prépare tout cela. Tout en soupirant, elle laissa ses yeux couler doucement sur Gabriel et son cœur se serra en voyant la jeune femme de tout à l'heure se coller contre lui et lui murmurer quelque chose à l'oreille, tirant un rire de sa bouche. La jalousie était tel, qu'Éden attrapa les deux verres afin d'aller se réinstaller à sa table, elle reprit toutefois contenance avant de se retrouver devant son petit ami. Pourtant, il n'était pas aussi dupe qu'elle l'aurait cru. « Tu as un problème avec la table sur la terrasse ? » Rougissant légèrement, elle baissa la tête avant de boire une gorgée de son cocktail de fruit avant de prendre la parole. « Hum, il y a le frère de ma meilleure amie là-bas, notre relation est assez bizarre depuis quelques mois, à cause de moi. » Il hocha la tête avec condescendance avant de boire à son tour dans son verre, la dardant d'un regard qui lui donnait l'impression qu'il était en train de lire en elle comme dans un livre ouvert. C'était quelque chose de vraiment très désagréable, mais elle ne fit comme-ci de rien était. « Je vois, tu veux qu'on aille autre part ? » Secouant négativement la tête, elle entendit un peu de brouhaha avant d'entendre des rires fuser de la table où se trouvait Gabriel. Ils avaient l'air de passer un très bon moment et elle ne voulait qu'une chose, être ailleurs, mais il ne fallait pas qu'elle le laisse paraître. « Chérie, tu te joins à nous ? » Eden se retourna, ne sachant pas vraiment si la question lui était destinée ou pas, mais ça avait l'air d'être le cas quand elle remarqua la tête de Gabriel. Il n'avait pas l'air vraiment d'accord, mais son ami avait le sourire aux lèvres et attendait patiemment sa réponse. Se raclant la gorge, elle se leva et s'approcha de la table avec un grand sourire. « Je ne suis pas ta chérie pour commencer et ensuite je ne voudrais pas déranger une soirée entre amis. » Hardy l'avait suivi et avait posé une main sur sa hanche afin de montrer son appartenance, ce qui fit perdre son sourire au jeune homme qui avait semblé assez intéresser depuis le début. « On refuse jamais une invitation, ce sera avec plaisir. » Eden sentit son corps se tendre en entendant la voix de son petit ami et se jura de le faire payer tout en voyant la « petite amie » de Gabriel grimper sur ses genoux afin de leur laisser sa place de libre. Gênée, la jeune femme laissa passer son compagnon avant de s'installer à son tour sur ses genoux, elle n'avait jamais été aussi mal à l'aise de son existence. Puis voir les mains de celui qui faisait battre son cœur sur les cuisses de cette poupée lui était tout bonnement intenable, mais il fallait qu'elle fasse bonne impression, après tout il ne fallait pas que ses sentiments se sache. Posant sa main sur celle d'Hardy, elle mit un sourire de circonstance sur ses lèvres avant de prendre la parole. « Je m'attendais pas à ce que notre soirée prenne cette tournure, mais voilà une bonne surprise, n'est-ce pas chéri ? » Le petit nom lui avait échappé, ça n'avait rien d'amoureux ou quoi que ce soit et ça ne le serait jamais avec lui. Mais puisque cette fille était collée à Gabriel, elle aussi pouvait faire ce qu'elle voulait.

Chérie, tu te joins à nous ? demanda Lea, à Eden. J'étais à deux doigts de faire éclater mon verre entre mes doigts. Pourquoi avait-elle eu cette idée ? Pourquoi s'était-elle sentie, comme à sa grande habitude, d'être une fois de plus trop gentille ? Je ne voulais pas de Lea auprès de moi, pas avec mes potes à deux centimètres ; je ne voulais pas que je puisse trahir mes sentiments. Je ne suis pas ta chérie pour commencer et ensuite je ne voudrais pas déranger une soirée entre amis répondit alors, aussitôt, Eden. J'en esquissais un sourire, léger. Tu parles, ce petit instant de satisfaction s'envola rapidement, laissant de nouveau place à la colère. Je n'aimais pas passer d'une émotion à l'autre, en un battement de cil, et pourtant c'était ce qui était en train de se produire. J'avais pris la route d'une éternelle montagne russe, alternant de nombreux loopings, avec des virages pointus. On refuse jamais une invitation, ce sera avec plaisir lâcha son crétin de petit-ami. Lea tomba sur mes genoux, je la réceptionnais avec douceur. Mes mains prenaient place contre son corps, je fermais les paupières, tout en tentant de me dire que tout ceci n'étais qu'un mauvais, et bref cauchemar. Je m'attendais pas à ce que notre soirée prenne cette tournure, mais voilà une bonne surprise, n'est-ce pas chéri ? souffla, niaisement, Eden. Cela ne lui ressemblais pas, du tout. Je la regardais, ou du moins la dévisageais, avec cette folle envie de me lever, de crier, et de l'attirer loin de là, afin de discuter. Tu ne devais pas voir ma sœur, ce soir ? lui demandais-je, d'un ton qui se voulais paternel, quelque peu autoritaire. J'ai du mal comprendre ce qu'elle m'as dit marmonnais-je avant d'attraper mon verre, afin de le vider entièrement dans ma bouche. J'avais besoin de m'enivrer, et de ressentir l'alcool glisser dans mon sang : cela n'allait pas être bien simple avec une bière, qu'importe. Laisses la donc vivre Gabriel, ce n'est pas une Calloway me glissa Noah, tout en ricanant. Je ne préférais pas faire de réflexion à cette phrase, je ne préfère pas montrer mon affection envers cette gamine. Ils avaient déjà tous finir leur bière, ces assoiffés, et profitais de cette occasion pour m'éclipser. Je me relevais, poussant délicatement Lea. Troisième tournée ? demandais-je à l'assemblée, qui me répondit de manière unanime que oui. J'attrapais alors la main d'Eden, et l'attirais à l'intérieur du bar avec moi. Tu vas m'aider à ramener les verres, toi lui dis-je tout en m'avançant au comptoir. Je ne souriais pas, je n'en avais tout simplement pas l'envie. Je commandais de nouvelles bières, d'une autre variété, et attendais, silencieux. Je ne la regardais pas, je ne lui parlais pas, et ne comprendrait pas pourquoi je lui avais demandé de m'accompagner. Probablement, une envie, voir un besoin, de l'éloigner de son petit-ami, et de mes amis. Putain, je faisais preuve de possessivité, c'était grave, réellement.

» EDEN - On se sert de l'avenir pour oublier le passé.