Les blondes contre attaquent ◮ BlondieOphé

Citation :

La jolie blonde attrape son téléphone qui se trouve sur le bord du son bureau. Elle finit le boulot dans une heure et elle a une terrible envie de glace. La chaleur étouffante a eu raison d'elle. Même la climatisation de son bureau n'y a rien fait. Elle meurt de chaud et elle rêve d'un thé glacé et d'une glace. Elle ouvre un nouveau message et elle appuie sur les touches avec une rapidité incroyable. Glace chez Jerry dans une heure blondie ? est le message que la blonde envoie à son amie Ophélia. Elle avait rencontré la jeune fille chez son meilleur ami Travis et cela lui avait sauté aux yeux. Ils étaient fait pour être ensemble. Il n'y avait aucun doute la dessus et Nala c'était juré de les faire ouvrir les yeux. Première étape élimination de Trish, l’abominable femme de Travis. Cette garce est une belle femme, qui le sait et en profite, au dépend de son meilleur ami, chose que Nala ne peut accepter. Ophélia semble ne pas la porter dans son coeur non plus. Les blondes auront le pouvoir sur la brune. Deuxième étape mettre ses deux amis en couple et cette étape s'annonce terriblement difficile. Mais Nala n'abandonne jamais. Elle veut le bonheur de son meilleur ami et elle sait pertinemment qu'Ophélia est la femme qu'il lui faut. Son téléphone vibre sur son bureau, la sortant de ses réflexions. Réponse positive d'Ophélia. Un sourire ravi s'affiche sur son visage.

Une heure plus tard, la jeune fille pousse la porte du glacier/salon de thé. Elle se hisse sur la pointe des pieds afin de parcourir la salle du regard. Pas de tête blonde connue pour le moment. Elle retombe sur ses pieds et elle s'installe à une table, en attendant son amie. Elle attrape le menu, bien qu'elle le sache par coeur. "Fait pas comme si tu hésitais" fait une voix claire en tirant une chaise. Nala relève la tête en souriant. "Qui sait, j'ai peut-être envie de tenter une nouvelle glace" ajoute-t-elle en riant. Ce n'est pas crédible, Nala ne change jamais de parfum de glace. Elle dépose le menu et se redresse pour embrasser son amie sur la joue. "Tu vas bien ? Ton troisième tome avance ?" demande-t-elle avec un sourire.

Invité

«les blondes contre attaquent .»

«‘CAUSE ALL I AM IS A BLONDE REBELLION. WON’T HURT YOU, BUT I MIGHT HURT SOMEONE. BREAK YOU DOWN ‘TIL YOU’RE BEGGING ME TO. OH OH OH, ONE TWO THREE SHOUT. WOAH OH OH OH, WOAH OH OH OH. »

Il n’y a vraiment rien à faire. C’est officiel, s’en est fini de ma carrière d’écrivain. Travis va me renvoyait quand il saura ça. Cela va faire environs deux heures que je cherche. J’ai mis mon pauvre petit appartement sans-dessus dessous. Je tombe sur mes fesses, dos contre mon lit et empoigne ma chevelure blonde avant de crier tout en tapant des pieds au sol (c’est mes voisin du palier d’en dessous qui vont être contents). « Ce n’est vraiment pas possible, je suis vraiment maudite ! » C’est alors que je me surprends à entendre un biz d’abeille plus prononcer. Je me retourne et me jette sous mon lit, comme si je plongeai dans une piscine en plein été. HALLELUJIA !!!!! Je saisis mon BlackBerry et le déverrouille. Six nouveaux messages. Trois de Travis, comment ne pas m’en douter il a dû vouloir me joindre tout au long de la matinée. Deux de Sirius, je ne m’en étonne pas trop. Et le dernier, celui qui vient de me sauver la vie, Nala. Que dieu bénisse ma blondie d’amour ! Dieu soit loué de ses miracles. Je ne prends pas la peine de lire ceux de Sirius tout de suite, préférant remercier ma faiseuse de miracle du jour. Une glace ? Hum oui ça ne pourra pas me faire de mal, surtout que je suis en rupture de stock dans mon congèle de ben & Jerry’s cookie dough. Mes doigts parcourent le clavier azerty rapidement pour envoyer quelque chose qui ressemble à : A dans une heure, c’est moi qui offre car tu m’as sauvé la vie. Je t’expliquerai ça. Rapide conscrit, je n’apprécie pas m’étendre sur un texto. C’est au tour des autres messages. Bon Sirius ne m’apprend rien de nouveau sur ce qui concerne maman. Par contre les messages de Travis m’interpellent un peu. Ne lui ai-je pas envoyé les chapitres repris hier soir ? Sortant du lit je me précipite dans mon bureau où je vais probablement passer la prochaine demi-heure à me battre avec ma boite mail.

Ce que j’avais prévue de faire en une demi-heure, se fit en plus de temps, ce qui me retarda dans mon planning. J’ai dû sortir en courant de chez moi. Le son de mes spartiates plates résonne dans les rues pratiquement désertes d’Hanson Bay. Le bas de ma petite robe d’été blanche virevolte dans mes mouvements et dans ma course frénétique j’essaye tant bien que mal d’enfiler ma veste de jean, même si c’est bien inutile avec le soleil qui tape aujourd’hui. J’arrive enfin à l’angle de l’avenue Benjamin Franklin. Je vois l’entrée du glacier et à sa porte une jolie blonde, à la chevelure mi longue passe le pas de la porte. J’arrête ma course folle, et m’affale sur le poteau d’un panneau routier essoufflée comme un bœuf. Les passants me regardent bizarrement comme si j’étais en fuite après avoir braqué une banque. C’est vrai que mon « sac à main » ressemble plus à un sac de voyage bien remplie plus qu’à un sac à main de femme. Ce n’est pas ma faute si ma boite mail refusait d’envoyer mes chapitres corrigés à mon éditeur et que je sois obligée d’aller à son bureau en personne. La technologie me hait c’est bien connu. Il n’y a qu’à voir le nombre de fois où j’égare mon portable avec ma clé USB accroché dessus. Je me décide enfin à entrer dans la boutique. Je ne cherche pas bien longtemps la jolie blonde. Je m’avance dans son dos et regarde par-dessus son épaule. Etrange, miss Stylinson a-t-elle l’intention de changer ses habitudes ? Non, cela serait vraiment invraisemblable. Et dans une spontanéité qui me perdra un jour je lui lance dans son dos : « Fais pas comme si tu hésitais. » Je passe à côté d’elle et tire la chaise en face d’elle pour y déposer mon sac. « Qui sait, j’ai peut-être envie de tenter une nouvelle glace. » Elle se mit à rire et je ne tarde pas à la rejoindre. Nala était le genre de fille qui avait ses habitudes, encrées comme une routine, un mécanisme qui ne marche qu’avec des pièces uniques, impossible à changer sinon ça ne marche pas. Elle dépose le menu et vient me faire la bise. Je passe un bras dans son dos en me penchant un peu et me retire en chancelant un peu sur mes pieds. Je me rends compte que courir avec des semelles plates, une journée de chaleur, et bien ça fait mal. J’ai les pieds qui brûlent comme si j’avais marché sur des charbons ardents. Je m’affale presque sur la chaise, en soupirant. « Tu vas bien ? Ton troisième tome avance ? » Je ne peux m’empêcher de sourire. Nala est d’une des rares personnes, avec Travis, à s’intéresser à l’évolution de mon écrit, et je ne peux nier que ça a le don de faire gonfler un peu ma fierté d’en parler. « Ca avançait jusqu’à hier soir. J’ai voulu reprendre ce matin, mais impossible à remettre la main sur ma clé usb et mon portable. J’ai cru que j’avais été cambriolée, que mon écrit allait se retrouver sur le net, que ma carrière allait être finie, que Travis n’allait plus jamais m’adresser la parole, que j’allais crouler sous les dettes à tel point que j’aurais dû vendre mes organes pour rembourser mes créanciers. » C’est dans ces moments-là, vous voyez que les gens normaux commencent à avoir peur de moi, ou plus pour moi. Je suis une de ces personnes à vous sortir une tirade sans reprendre un poil de respiration et qui finit haletante comme si j’avais couru le 100 mètres en moins de 10 secondes. Je mets un peu de temps à répondre à l’autre partie de sa question. « Je vais bien si on met de côté tout ceci. Et toi ? Tu n’es pas submergée au musée ? J’ai entendu qu’il va y avoir une nouvelle expo ? Elle portera sur quoi ? » Je lui sourire avec tendresse, et curiosité. J’avoue aimer beaucoup l’art. Je ne m’y intéresse pas comme une professionnelle, je suis amatrice dans l’art contemporain, mais souvent mordue de curiosité je me rends à des expositions pour parfaire ma culture, cela arrive plus souvent maintenant que je connais Nala. Tout en écoutant sa réponse, je me saisis du menu, même si c’est inutile car mon choix revient au même de mon envie. Une Ben & Jerry’s cookies dough. Un des serveurs arrive pour prendre notre commande. Je pose le menu et fixe Nala, un sourire aux lèvres. « Je vais prendre une coupe Cookies, et un grand thé glacé pêche blanche s’il vous plait. Tu prends ?, m’adressant à Nala. Je t’invite je t’ai dit. » Je connais déjà sa commande, mais qui sait, elle va peut-être me surprendre.