got a secret, can you keep it ? (nala)

Citation :: Le cœur d’une femme est un océan de secrets.

Ma tournée, je la terminais aujourd'hui par le musée. Pourquoi ? Question, intéressante, pour laquelle je ne possédais cependant pas la moindre réponse. Je ne faisais jamais le même parcours, et agissais selon mes envies, sans réflexion, jamais. A bout s'obliger une routine, sombre, et ennuyante quand on a l'opportunité d'agir librement ? Je possédais entre les mains un colis, adressé à mademoiselle Stylinson. Je voyais à peu près qui elle était ; jeune, belle, souriante, blonde, et maman. J'avais autrefois surpris une discutions entre elle, et probablement l'une de ses collègues : son enfant, son fils, avait l'air d'être un petit bonhomme exceptionnel. Je ne savais pourquoi, ni comment je pouvais me souvenir d'un tel truc, surtout que je n'avais pas mis les pieds à l'intérieur du musée depuis bien quelques semaines. Qu'importe, j'ouvrais la porte, et pénétrais à l'enceinte des bâtiments. Je regardais autour de moi, partout, et m'approchais alors de l’accueil. J'y déposais un grand tas de lettres, et me penchais afin de déposer deux baisers sur les joues de la femme dirigeant l’accueil. Je la connaissais relativement. Dis-moi, je peux la trouver où mademoiselle Stylinson ? lui demandais-je tout en tapotant de mes doigts contre la table de réception. Là-bas me répondit-elle en me désignant une pièce de son menton. Merci ma jolie soufflais-je avant de me diriger vers la direction indiquée. Je sortais le colis en question, et frappais contre la porte. Rapidement, j'entrais, et m'avançais vers le bureau. Elle semblait heureuse, son souriante s'esquissait déjà sur son visage. Cette femme m'avait l'air plus que chaleureuse, et généreuse ; c'est ce qui m'avait clairement marqué la première fois que je l'avais rencontré. Bref, je lui tandis son colis, ainsi qu'un reçu. J'ai besoin d'une petite signature lui demandais-je. Je la laissais lire le reçu, et vérifier l'état du colis en question. J'en profitais pour perdre mon regard dans la pièce, et tombais sur la photo d'un petit garçon, son petit garçon. Il va bien ? la questionnais-je, afin d'introduire une discutions. C'est bien ce qui me plaisait dans mon métier, le contact humain, et le plaisir des discutions avec des inconnus. Ton fils précisais-je, sans trop réellement savoir pourquoi ; cela me paraissait plutôt évident que j'introduise une discutions grâce à ce petit bonhomme, qui m’apparaissait tout aussi souriant que sa mère.

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"Lou tu peux venir voir cinq minutes" demande la jeune fille à son assistante et amie. Une jolie brune entre dans le bureau d'un pas souple mais décidé. Elle sourit de toutes ses dents à la conservatrice avant de faire le tour de bureau et de se pencher sur le tas de feuille. "Et je suis censé voir quoi ?" demande-t-elle avec désinvolture, ce qui fait rire Nala. La blonde pousse quelques feuilles sur le coté pour libérer de la place puis elle montre deux photographies à la jeune fille. "Je viens de les recevoir. Qu'est ce que tu en penses ?" Nala est septique face à la deuxième. La première lui avait plu tout de suite. Son regard c'était posé dessus pour ne s'en décrocher que deux minutes plus tard. Elle afficherait la première, ce n'était pas négociable. Elle ne sait juste pas quoi faire de la deuxième. Elle est belle certes, mais Nala ne comprend pas bien. Son coeur n'a pas rebondis dans sa poitrine en voyant la photographie. "La deuxième est très ... étrange" finit par dire Lou. Elle secoue la tête de droite à gauche. "Non, vraiment j'arrive pas la voir avec les autres photos. Mais si on fait une expo sur l'étrange, elle aura sa place." Une nouvelle fois, la jeune conservatrice laisse échapper un petit rire. Si Lou n'était pas là, elle s’ennuierait profondément. "Je suis d'accord. On garde la première alors ?" Lou hoche la tête avant de se relever. Elle sourit une dernière fois à Nala avant de regagner son bureau. La blonde attrape la première photo qu'elle met sur une autre table, où aucun papier ne traine. En voila une de plus pour l'exposition. Elle range l'autre dans un coin de son bureau. Elle ira la déposer aux archives plus tard. La jeune fille allume son ordinateur lorsque la porte de son bureau s'ouvre sur le facteur. "J'ai besoin d'une petite signature" fait-il en lui tendant un paquet. Un sourire s'affiche sur les lèvres de Nala. Elle sait ce que contient ce paquet. Elle réalise sa signature sur le bas de la page. "Il va bien ? Ton fils" demande-t-il. Nala relève subitement la tête, les sourcils froncés. Le facteur, Gabriel de son prénom, tenait la photo de Gavin et Azilys. Son fils, comment pouvait-il le savoir ? "Euh, ce n'est. Ce n'est pas mon fils." parvient-elle à dire. Elle n'avait pour le moment jamais eu l'occasion de le dire à voix haute. Son coeur se brise. Gavin n'est pas son fils au yeux de la loi. Azilys l'a adopté.

Je restais auprès d'elle, et observais ce qui se trouvait sur son bureau en attendant qu'elle signe ce reçu que je venais de lui donner. Mon regard attrapa alors une photo, celle d'un enfant au sourire chaleureux, son enfant : c'est du moins la conclusion que j'en avais faite. Il va bien, ton fils ? lui demandais-je, indiscret. Son expression, cette surprise, me laissa perplexe. Avais-je dis une connerie, au point de la surprendre ainsi ? Elle était clairement mécontente par ce que je venais de prononcer. Euh, ce n'est. Ce n'est pas mon fils articula-t-elle, gênée. Je reposais alors la photo, et enfonçais mes mains dans mes poches. D'accord, je me reculais doucement, bien décidé à changer de discutions. Mais pourtant, cette réaction m'intriguait. Pourquoi ces sentiments ? Après tout, j'étais persuadé, et convaincu, de l'avoir entendu parler de son fils avec sa collègue, ou son amie. Après, peut-être que ce n'était pas son enfant sur la photo, mais qu'elle en avait tout de même un. Je n'en savais rien, et ma curiosité me poussait à lui poser des questions. C'est bizarre ... avouais-je avant de m'asseoir face à elle, et je déposais mes mains contre mes cuisses. La dernière fois que je suis venu déposer un colis, je t'ai entendu parler de ton enfant ! continuais-je, tout en ébouriffant rapidement mes cheveux. Je lisais chacune des réactions de son visage, intéressé par la nature humaine, et sa personne, sincèrement. Elle me semblait être une douce femme, au caractère néanmoins fragile. Sinon, comment expliqué cette réaction de sa part ? Après, je devais probablement, comme toujours, me faire des idées trop rapides en ce qui la concerne : j'en avais l'habitude. Je m'en rappelle plutôt bien, mais je dois me tromper, excuses-moi terminais-je de lui dire, tout en me penchant vers elle afin de m'assurer qu'elle avait terminé de lire, et de signer mes documents. Cette histoire d'enfant ne me quittait pas l'esprit, et tout me paraissait si clair que je ne comprenais pas que je puisse m'être trompé. J'avais besoin de réponses.

» SECRET STORY 6
» の NALA & LOU'
» now you're in my way av.Nala
» Like an Ordinary Sunday - Nala
» Long time friends but first meeting ✗ Nala S.