Puppet That Dances
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -23%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS 44mm ...
Voir le deal
199 €

 

 you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) EmptySam 16 Juin - 17:14



Je porte une main à ma nuque et la masse avec dureté. J’ai l’impression d’être un automate qui est resté trop longtemps plié en deux dans une boite en carton par petitesse de la boîte. Je cale mon dos dans mon siège du bureau bien rembourré. J’ai bien fait d’en racheter, l’autre avait tellement pris la forme de mon corps que je m’y sentais vraiment mal. Et le must de ce nouveau fauteuil, c’est qu’il peut s’incliner vers l’arrière, et je peux enfin me détendre à loisir. Tête rejetée en arrière, yeux fermés, je profite des derniers accords de la musique, et de l’album qui prends fin. Je me redresse par la suite et était mon IPod qui a bien tourné aujourd’hui. J’éteins sa station et me lève. A peine mise sur mes pieds que je chancèle. Je me rattrape au bord du bureau et effectue quelques étirements vers le sol, ce qui fait craquer les articulations de mes genoux, puis m’élève vers le ciel pour m’étendre de tout mon long dans un long bâillement bien mérité. Je fixe l’horloge murale perchée au-dessus de mon bureau. Vingt-trois heure moins cinq, et bien, au moins ce soir je ne ferais pas de nuit blanche ou presque blanche. Fière du travail fourni durant la journée je referme le dossier de mes papiers manuscrits et sort de la pièce. Je vais pour faire les deux qui me séparent de ma chambre quand des bruits étranges provenant de mon ventre raisonnent dans l’appartement. Heureuse que je sois seule, j’aurais probablement rougis en la présence de quelqu’un. A contre cœur, je ne vais pas dormir mais manger.

Je me rends bien vite compte, qu’après avoir écumé le frigo, les fond de placard de toutes les pièces, je n’ai plus rien soit de comestible, ou de non-périmé. J’avais réussi à dégouté en tout et pour tout, un fond de boite de céréales (sans lait), quelques fins de paquets de dragibus, et heureusement j’avais encore des sachets de thé, des dosettes pour du café vert instantané. Seulement ça ne constituerait un repas complet. Je commence à énumérer à voix basse les possibilités qui s’offrent à moi pour la nourriture. Traiteur ? Non bien trop tard. Restaurant ? Y’en a un ici, je ne me suis jamais intéressée à la question en pratiquement deux ans ici. Mcdo ? Dernière solution la plus plausible, même si ça va me faire une trotte d’une bonne trentaine de minutes. Je pose le regard sur mon joggings, je n’ai pas vraiment la tenue adéquate pour sortir. J’ai faim ! Je vais pour le gémir, quand un bruit me fait redresser de toute ma petite taille. Le bruit recommence, il vient du couloir. Cambrioleurs ! Ce mot me fait hérisser les cheveux sur le bas de ma nuque et j’attrape de batte de baseball sous le comptoir de la cuisine. La lumière derrière moi projette mon ombre sur la porte, et me fou un peu plus la frousse. Je me dresse pour regarder par l’œil de bœuf. Rien le noir. Ils ne connaissent pas les lumières ? –comme si des cambrioleurs prendraient le temps d’allumer la lumière, de frapper à la porte, de se présenter et d’attendre qu’on les invite. J’entrouvre la porte avec la chainette enclenchée. Je reste cachée derrière la porte. « Qui-Qui-Qui c’est ? Bégayais-je de peur. » Une main passe par l’entrebâillement et j’ai d’un coup peur qu’elle m’attrape, je recule et fait tomber le petit tabouret où se trouvait une plante. La main re-disparait dans l’obscurité. Maman au secours


Revenir en haut Aller en bas
K-J. Travis Mainfields

K-J. Travis Mainfields


◭ Mensonges : 93
◭ Arrivée : 14/06/2012
◭ Pseudo : .kick ass
◭ Crédits : bazzart.
◭ Péchés Mignons : la littérature, la fiction, le cinéma, la recherche du bonheur, le monde irréel, les noisettes, la lumière tamisée et les fruits.

~ EVERYBODY LIES.
◭ Mes secrets: Je suis amoureux d'une autre personne que ma femme.
◭ Mon adresse: Zacharyb Taylor's Port
◭ Boite Vocale:

you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: Re: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) EmptySam 16 Juin - 17:45


son sourire étincelant illumine ma journée,
mon rayon de soleil ♥

Ma main glissa le long de mon corps, mon livre s'étala sur le sol et dans un sursaut je fus réveillé. Je m'étais encore endormi sur un de ces bouquins. En tant qu'éditeur, mon devoir est de lire chaque roman que je reçois mais parfois l'ennui prend le dessus. Oui en bon éditeur je suis obligé de lire ce que je reçois. Mais ce livre ou plutôt cette ébauche - car c'était loin d'être un roman - m'ennuyait à mourir. Finalement, je décida de laisser tomber? À quoi bon s'obstiner alors que ce livre ne vaut pas la peine. Parfois dans mon métier j'étais dur mais je savais reconnaître un bon livre d'un livre sans avenir. Je posa donc cette ébauche sur le tas d'autres "romans" qualifiés comme ennuyeux. Sortant de mon bureau, je posa mon regard sur l'horloge. Il était déjà onze heures passées et le sommeil n'allait sans doute pas revenir d'aussi tôt. Trish s'était endormie sur le fauteuil. Je passa une couverture le long de son corps et éteint la télé qu'elle avait laissée allumée. Il n'y a pas à dire, cette femme qui était la mienne n'avait plus rien d'admirable. J'étais largué sur notre relation et je ne sais pas à quoi elle aboutirait dans un futur pas si lointain que ça en faite. En retournant dans mon bureau, je tomba sur le nouveau roman d'Ophélia. Et là un sourire, d'une longueur incomparable apparu sur mon visage. J'imaginais déjà son sourire, ses yeux si mystérieux et sa bouche, d'une douceur inimaginable. Oui sa figure hante mes journées et ce n'est plus contrôlable ce que je ressens pour cette belle blonde, pour ce rayon de soleil. Mon rayon de soleil.

Quelques minutes plus tard, observant toujours l'horloge, je décida d'aller faire un tour. Et alors que je me baladais dans la rue, comme par hasard, j'arrivai à la j.f kennedy avenue. L'avenue ou Ophélia se trouve à ce moment même. Chez elle, à sans doute travailler tard comme elle le fait si souvent. Mes pas m'emportèrent sans même que je m'en rende compte et je me trouva finalement devant chez elle. Comme un con j'hésitai à frapper et avant même que j'eus pris mon courage à deux mains j'entendis sa petite voix frêle demander de qui il s'agissait. Je me retins de rire gardant le suspens pour moi et pour mon plaisir également. Ophélia a un tas de peurs bleues et son petit côté peureux et maladroit à la fois m'a toujours séduit. Je passa ma main le long de sa porte de façon à ce qu'elle l'aperçoive. Par après je me rendis compte que c'était une chose stupide. Pas parce que je lui avais fait peur, non mais parce qu'elle aurait très bien pu me claquer la porte sur le bras. Du moins si elle en avait eut le courage. J'imaginais la peur qu'elle devait ressentir alors je mis fin à ce "massacre mental" et lui répondis. « C'est le Père Noël Madame Banks. » Après avoir prononcé ces quelques paroles j'étouffai un rire. J'aurais voulu lui dire que je vendais je ne sais quel bibelot pour qu'elle croit davantage à un voleur mais j'estimais que sa journée avait du être assez pénible pour aujourd'hui. Et puis il valait mieux éviter la crise cardiaque si je veux qu'un jour, Ophélia devienne Madame Mainfields. Cette image me fit sourire et lorsqu'elle passa doucement sa petite tête j'aperçus enfin sa douceur, sa beauté irrévocable et sa petite tête pleine d'incompréhension. Elle était magnifique même à cette heure si tardive, c'était sûr Ophélia est faite pour moi, elle est mon rayon de soleil quoi qu'il arrive.
Revenir en haut Aller en bas
http://sea-sugar-sd.forumactif.pro/
Invité
Invité




you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: Re: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) EmptySam 16 Juin - 18:36



Vous avez jamais eu la peur bleue qu’un cambrioleur débarque chez vous comme ça en frappant à votre porte entre et vous séquestre dans un placard ? Moi si, ça me hante à chaque fois que j’ose y penser le soir seule chez moi, même si techniquement parlant je n’ai pas de placard assez grand pour me mettre. Je me sens vraiment pas rassurée même avec ma batte entre les mains, j’ai l’impression qu’elle va me glisser entre les doigts au moment où l’individu va faire irruption dans l’appartement. Pas grand-chose l’en empêcher à part la frêle chainette de la porte. Plus froussarde que moi, je ne crois pas qu’on puisse faire. Je ne suis même pas arrivée à contrôler ma voix pour demander qui se trouver derrière la porte, dans le couloir de l’étage. J’ai eu si peur de la main que les larmes me sont montées aux yeux, embrumant ma vision. Je ne trouve vraiment pas drôle si c’est une blague. Je n’étais pas connu pour mon sens de l’humour dans ma famille, mais plus pour être la froussarde numéro un. Je suis prête à déverser un torrent de larme quand une voix se fait entendre dans la pénombre. « C’est le Père Noël Madame Banks. » Mes yeux s’agrandissent quelque peu, et je ravale les sanglots naissant. Je fais un pas après l’autre, très lentement vers l’entrebâillement de la porte. Bizarre, j’ai l’impression de connaître cette voix, et puis il sait comment je m’appelle. Mais s’il l’a vu à l’entrée de l’immeuble ? Mais non pour entrer il faut le code de la porte. Mais s’il est passé avec quelqu’un qui habite l’immeuble. Pas du toute rassurée, je me place à bonne distance de l’entrebâillement et essaye de distinguer la silhouette cachée dans la pénombre du couloir. Rien à faire je cache la lumière de ma lampe sur la commode de l’entrée, je n’y vois rien. J’hausse alors le bouton de la lumière de la pièce et réussis à distinguer Travis qui me sourit avec tendresse. Cependant je décèle dans son regard ce même pétillement quand il se moque de moi. Je dépose ma batte à mes pieds bien en évidence et le fixe en fronçant les sourcils. « Tu trouves ça drôle ? T’as vu l’heure ? » Ce n’est pas que ça ne me fait pas plaisir de le voir, au contraire, j’aime quand il me rend visite, qu’il prend de son temps pour me le consacrer, mais je suis assez « fille qui prend la mouche sur l’instant », donc il ne faut pas me chercher à me faire peur, surtout pas le soir alors que je suis seule. « J’ai failli crever de peur ! T’aurais dit quoi à mes lecteurs hein ? » Je suis mécontente de son petit jeu qui m’a arraché quelque larmes. J’essuie du revers de ma manche le reste de mes débuts de sanglots. Mais je me sens un peu gênée de lui avoir donné satisfaction en essuyant mes yeux embrumés devant lui. Je croise les bras et le fixe. Je ne suis pas prête à lui ouvrir, vengeance de m’avoir fait peur mister Mainfields. Cependant mon souci de famine ne s’est pas arrangé avec tout ça et mon estomac me rappelle à l’ordre d’un son dérangeant. Je me tiens le ventre les jambes croisées, comme si cela allait atténuer le bruit de mon ventre. En y repensant c’est de ma faute, ça fait 4 jours que je n’ai pas vu la lumière du soleil et j’ai vidé le si peu de réserve que j’avais chez moi. Je soupire et ferme la porte, retire la chainette, et la ré-ouvre sur Travis en roulant des yeux l’air un peu gênée. « Tu es venu pour quelque chose ? »
Revenir en haut Aller en bas
K-J. Travis Mainfields

K-J. Travis Mainfields


◭ Mensonges : 93
◭ Arrivée : 14/06/2012
◭ Pseudo : .kick ass
◭ Crédits : bazzart.
◭ Péchés Mignons : la littérature, la fiction, le cinéma, la recherche du bonheur, le monde irréel, les noisettes, la lumière tamisée et les fruits.

~ EVERYBODY LIES.
◭ Mes secrets: Je suis amoureux d'une autre personne que ma femme.
◭ Mon adresse: Zacharyb Taylor's Port
◭ Boite Vocale:

you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: Re: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) EmptyDim 17 Juin - 16:45


son sourire étincelant illumine ma journée,
mon rayon de soleil ♥
Je n'imaginais pas la réaction d'Ophélia aussi marquée. Mais d'un côté j'aurais du m'en douter vu sa peur pour les cambrioleurs. Sur le moment je n'y avais pas pensé, mais bon ce qui est fait est fait. Et puis j'aime tellement voir cette petite faiblesse sur son visage, elle est tellement belle. Je n'avais pas imaginé qu'elle aurait peur de cette façon, de telle sorte qu'elle finisse avec la batte de baseball en main. Cela me fit sourire quand je l'aperçu un peu plus tard à ses pieds. Mon but premier n'était pas de lui faire peur de là à la faire pleurer non loin de là. Je fus un peu vexé lorsqu'elle ne reconnu pas ma voix - je reconnaitrai la sienne entre mille - mais je ne lui en tenu pas compte étant donné la peur qu'elle avait à ce moment précis. Moi-même je ne comprenais pas sa peur bleue pour les cambrioleurs. De un parce qu'à sa place je saurais me défendre et parce que je n'ai jamais été cambriolé que ce soit à New-York ou même ici. Je ne connais pas tout d'Ophélia. Elle a des côtés cachés qu'elle ne veut pas révéler et je ne veux pas la brusquer ou quoi que ce soit. Alors je la prends avec ses peurs, avec sa timidité, et avec son talent et surtout avec sa beauté incomparable. J'ai de nombreux mauvais côtés et à présent je m'en voulais un peu d'avoir été si bête pour lui faire une frousse pareil. Je remarqua ses quelques larmes qu'elle effaça d'un revers de main. Un petit pincement au cœur et j'eus envie de la prendre dans mes bras pour la rassurer mais mes bras se paralysèrent. Au contraire de Trish, je n'étais pas capable de la tromper, le mariage est quelque chose de sacré et je n'ai pas envie de tout gâcher. Mais lorsqu'Ophélia sera prête, il n'y aura plus aucun doute ; c'est elle que je choisirai pour l'éternité. Un peu après avoir aperçu mon visage, Ophélia me demanda si c'était drôle. Sur le coup je fus un peu surpris par son ton mais mis ça sur le coup de la peur. « Je suis désolé, j'imaginais pas te faire peur de cette manière. » Après quelques secondes, Ophélia détendis un peu l'atmosphère, sur un ton un peu plus humoristique elle plaisanta quant à sa mort. Mais cela me faisait moins rire parce que imaginer ma vie sans elle m'était impossible. Je n'avais pas envie de rire avec ça moi. « Ne dit pas ça, je t'interdis de me quitter d'accord? » Oui elle sa peur c'est peut-être les cambrioleurs, la mienne c'est le fait de la perdre. Je n'imagine pas ne plus voir son sourire, ses belles boucles blondes, sa douceur et sa voix. Non je n'imaginais pas vivre sans tout ça. Quelques peu après mon apparition, Ophélia me laissa sur le pas de la porte. Une certaine vengeance Madame Banks? Sans doute. Le silence était revenu quand son ventre étouffa un bruit sourd. Elle essaya de le cacher avec ses mains, mais en vint. Je la regarda. J'allais la questionner mais je fis couper par ses paroles. Elle demandait si je venais pour quelque chose en particulier. C'est vrai qu'à cette heure il y a de quoi se poser des questions. « Je n'arrivais pas à trouver le sommeil et mes pas m'ont conduit à toi. Tu veux que je t'emmène manger? » Lui demandais-je en lui tendant la main. En regardant sa tenue je remarqua qu'elle était en pyjama. Oh et puis on s'en fiche pensais-je, en pyjama ou pas elle restait toujours aussi belle.
Revenir en haut Aller en bas
http://sea-sugar-sd.forumactif.pro/
Invité
Invité




you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: Re: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) EmptyMar 19 Juin - 13:04

«you're in my veins, and I cannot get you out .»
«ILS DISENT QUE MON ART C'EST DU VENT. QUE J'ME CONDUIS COMME UNE ENFANT. QUE JE FUIS, LA VRAIE VIE. ILS DISENT QUE MA PASSION M'AVEUGLE. ET QU'UN JOUR JE FINIRAIS SEULE. AVEC MES, SOUVENIRS. MOI QUAND JE NE RÊVE PAS. JE SUIS COMME PRISONNIÈRE. PERDUE DANS CET UNIVERS. UN PEU GRAND POUR MOI. JE N'AI PLUS DE REPÈRES. JE ME SENS SEULE SUR TERRE. NE ME RÉVEILLEZ PAS. »


C’est bien la veine d’un écrivain de ne pas trouver ses mots dans quelconque situation. Je réfléchis à la manière de comment me rattraper mais rien n’y fait. J’ai l’impression d’avoir oublié comment s’excuser dans pareille situation, je ne réussis qu’à bafouiller un « c’est rien.. » presque inaudible, et surement vite oublié, éclipsé par ma gêne apparente. Je vais pour enfin à bredouiller une chose comme : « Je n’aurais pas dû réagir comme ça. » Quand quelque chose d’autre sort de ma bouche. De l’ironie ? De l’ironie humoristique ? Ça y ressemble vaguement. Seulement je n’ai pas cherché que Travis réagisse comme il le fait. Le voir si désemparer à la limite du désespoir me fait quelque peu écarquiller les yeux. J’ai l’impression qu’il fait un pas vers moi. Non j’ai dû rêver. J’ai dû l’imaginé. Mais pourquoi l’aurais-je imaginé ? Est-ce que j’aurais voulu qu’il le fasse ce pas vers moi ? La tristesse de son regard apparente me fait si mal que je veux retirer ce que j’ai dit. C’est à mon tour de vouloir faire un pas vers lui, mais je me retiens. Je ne peux pas, je ne dois pas. J’essaye de faire abstraction de ses paroles. Elles me rendent étrange. C’est comme si elles réchauffent une partie de moi. Mais joues me brulent et je souhaite que le peu de luminosité de la pièce empêche Travis de le voir. Puis survient, les gargouillis de famine de mon ventre. Je me rappelle à quel point j’ai faim. Je ne désire pas lui montrer et j’ai bien du mal à lui cacher. J’essaye de faire diversion, pourvu qu’il morde à l’hameçon, mais Travis reste Travis et il n’est pas si facile à berner. « Non, enfin si, enfin non… » Ma logique a l’état pur, je suis aussi compréhensible que la pierre de rosette dans les traductions en latin et en arabe. Des symboles sans queue ni tête, qui sans moyen de décrypter reste une énigme. Je me mis à tortiller mes dos nerveusement. Je ne voulais pas le déranger, mais partir me chercher à manger le laisser seul ici est impensable. Puis je m’en rends compte que je n’ai toujours pas invité à entrer, mais quelle gourde ! « Restes pas sur le pas de la porte ! » Je le tire presque par la main pour qu’il rentre, glissant ma main sur la sienne pour la tenir, une fois la porte refermée, je m’aperçois que je tiens toujours sa main. Je retire ma main rapidement et fixe l’horloge de la cuisine. Impossible de trouver quelque chose d’ouvert. Je vais devoir attendre jusqu’à demain matin… Je pose alors mon regard sur Travis et remarque qu’il a une mine affreuse. Je ne l’ai pas vu depuis le retour de voyage d’affaire de sa femme. C’est souvent comme ça, mais je peux le comprendre, ils veulent passer du temps ensemble, même si ça ne colle pas avec son attitude quand elle l’appelle et qu’il prend un air affligé en l’entendant parler. La question s’échappe de mes lèvres sans que m’en aperçoive. « Et Trish ? » Question stupide, réponse forcément stupide ! Comment puis-je être aussi spontanée et indiscrète. Cela ne me regarde pas. Même si Nala pestifère sur Madame Mainfields à la première occasion quand on se voit. Je n’arrive pas trop à cerner le pourquoi de la haine de la meilleure amie de Travis, je ne comprends pas, plutôt je n’ose pas supposer que son couple bat de l’aile car le savoir triste me fend le cœur. J’essaye de me rattraper. « Je... Pardonne moi ce n’est pas mes affaires. » Je passe à côté de lui, pour me diriger vers la cuisine. Une bonne dose de caféine me refait peut être arrêté de dires des stupidités à tout va.
Revenir en haut Aller en bas
K-J. Travis Mainfields

K-J. Travis Mainfields


◭ Mensonges : 93
◭ Arrivée : 14/06/2012
◭ Pseudo : .kick ass
◭ Crédits : bazzart.
◭ Péchés Mignons : la littérature, la fiction, le cinéma, la recherche du bonheur, le monde irréel, les noisettes, la lumière tamisée et les fruits.

~ EVERYBODY LIES.
◭ Mes secrets: Je suis amoureux d'une autre personne que ma femme.
◭ Mon adresse: Zacharyb Taylor's Port
◭ Boite Vocale:

you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: Re: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) EmptyVen 29 Juin - 14:37


son sourire étincelant illumine ma journée,
mon rayon de soleil ♥
La jeune femme répondit avec un "c'est rien" que j'ai eu beaucoup de mal à percevoir. J'aimais tellement son caractère comme il était, elle était si sensible à tout ce qu'elle pouvait dire ou faire. Ophelia est une femme avec un cœur énorme, je ne regrette pas de l'avoir connue, elle est pour moi la femme parfaite. Je m'en voulais un peu maintenant d'être passé à une heure si tardive et de lui avoir fait une peur bleue. La connaissant un peu j'aurais du m'en doute mais l'envie de voir Ophelia était trop pressante. La jeune blonde s'excusa d'avoir réagis comme ça. Immédiatement je la repris. « Non c'est moi je n'aurais pas du venir à cette heure, excuse moi ... » J'avais toujours été incroyablement sincère avec elle, et je lui avais dit qu'elle ne pouvait pas me quitter. Sur ce point là j'étais vraiment sérieux, ma vie sans elle n'était plus possible désormais. Quand on m'entend dire des choses pareilles, on peut penser que je parle de ma femme ou même de ma copine, petite amie ou tout ce que vous voulez. Mais non, ce n'est pas le cas. Pour le moment Ophelia est simplement mon ... employée et mon "amie" la plus chère. C'est bien parce qu'il faut mettre des mots sur notre relations mais la jeune femme est bien plus que ça. C'est juste que notre histoire, notre lien est incroyablement compliqué et je n'explique même pas le pourquoi. La jeune blonde me fit sourire quand elle s'embrouilla un peu dans ses dires. Mais j'étais habitué à sa maladresse et cela me plaisait davantage avec le temps. Je ne pouvais plus me passer de sa petite bouille et maintenant que j'étais là je n'allais pas repartir. Au moins, nous passerions un moment ensemble et c'est ça qui m'importait le plus. Ophelia me fit entrer je la remercia d'un geste de la tête et lorsque la porte s'ouvrit devant moi, Ophelia me saisis la main. Cela me fit davantage sourire et je profita de l'instant qui était, selon moi, beaucoup trop court. Elle retira presque immédiatement sa main lorsqu'elle remarqua qu'elle la tenait encore, à mon plus grand désespoir. Mais le silence s'interrompit lorsqu'elle posa une question sur Trish. Cela me surpris mais je n'eus même pas le temps de répondre qu'elle s'excusa en mentionnant que cela ne la regardait pas. Cela aurait été vrai si nous ne nous connaissions pas mais je n'avais pas envie de lui mentir. Et puis j'ai l'habitude de lui dire beaucoup sur ma vie de couple peut-être même un peu trop. J'étais bien mieux avec Ophelia qu'avec Trish et même si c'était mal je ne contrôlais rien du tout. Je regarda la jeune femme, et lui souriait. Histoire de la rassurer, pour lui montrer que sa question ne m'avait pas gêné plus que ça. Il en faut beaucoup pour me gêner d'ailleurs. « Oh elle est à la maison, et elle dort. » J'ai failli rajouter un "pour une fois" mais non, je n'avais pas envie d'étaler ma vie de couple si désordonnée devant Ophelia. Oui ma femme me trompait mais c'est pas une chose dont j'ai envie de me vanter. Bref, entrant un peu plus dans la maison et me retrouvant dans la cuisine, j'observai la jeune femme qui se servait sans doute une tasse de café. « Tu as travaillé jusque maintenant j'imagine? » Je connaissais son penchant abusif pour le travail, un peu comme moi d'ailleurs c'est sans doute pour cela qu'on s'est trouvé Ophelia et moi.
Revenir en haut Aller en bas
http://sea-sugar-sd.forumactif.pro/
Contenu sponsorisé





you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty
MessageSujet: Re: you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)   you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
you're in my veins, and I cannot get you out (r ♥)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Puppet That Dances :: ▶ hanson bay. :: j.f kennedy avenue :: j.f kennedy's homes :: #626, Ophélia Banks-
Sauter vers: