NIA ~ castle of glass

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niahm vevina fauve, sullivan

∞ PRÉNOM : Niahm, surtout ne le dite pas Ni-Am non ça se dit Niav, je déteste qu'on écorche mon prénom - en gaélique il signifie brillante, radieuse. Vevina qui en irlandais signifie femme douce. Et Fauve parce que je sais pas en fait pourquoi mon troisième nom c'est ça ! . ∞ NOM : Sullivan, c'est pas mon vrai nom en fait j'ai pas de vrai nom, c'est juste celui de ma dernière famille d'accueil et je l'ai gardé ∞ ÂGE : 22 ans ∞ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : étudiante vétérinaire, oui j'adore les chirurgies, le sang, et surtout oui surtout les animaux, donc avec ce métier je pourrais les sauver, faire mon maximum pour les rendre heureux et bien∞ SITUATION AMOUREUSE : ne m'en parlé pas, désastreux. Célibataire à mon grand regret mais on garde le sourire. ∞ TRAITS DE CARACTÈRE : drôle, sauvageonne, hyperactive, maternelle, protectrice, têtue, imprudente, maladroite, jalouse, généreuse, attachante.. ∞ AIME : les animaux, la pluie, sourire, aider, rigoler, sortir, étudier, lire, écrire, découvrir, les gâteaux à la fraise, la glace à la pistache. ∞ AIME PAS : la viande, l'hypocrisie, les cachotteries, la misère, la pauvreté, pleurer, parler de moi et de ma vie. ∞ GROUPE : eaten by whale.

when the fog rolls in

QUE VEUT DIRE MENTIR POUR TOI ? Mentir, c’est un bien grand mot. Mentir c’est cacher les choses et parfois c’est mieux de les cacher. Quand un homme trompe sa femme, pour son bien c’est mieux qu’il lui mente pour ne pas la faire souffrir, c’est une forme d’amour pour elle. Quand tu mens sur ton passé c’est un moyen de fuir ta réalité, de fuir ce que tu es, ce que tu as vécut. Quand tu décides au contraire de ne rien dire, justement et d’être mystérieux, c’est une autre forme de mensonge mais c’est pour nous protéger. Ou alors par la peur de ce que les autres penseront de vous. Pour moi le mensonge, je le veux pas vraiment mais je mens sur mon passé. Je ne dis pas que j’ai été abandonné à ma naissance, que j’ai fait plusieurs famille d’accueil. J’utilise le mensonge pour me protéger et évité d’admettre mon passé. Le mensonge pour moi veux dire : protection, fuite. . RACONTE MOI QUELQUE CHOSE DE PERSONNEL : Il y a trois ans, je suis tombée amoureuse, d’un des fils de la famille qui m’hébergé. Il avait tout d’un homme parfait pour moi. J’en suis tombée folle amoureuse. Il s’est joué de moi. Il s’est amusé avec moi. J’ai vite vue qu’il n’avait rien d’un homme parfait, qu’au contraire il était tout le contraire. Puis il a voulu abuser de moi, mais un autre garçon dans la même situation que moi, m’a sauvé. J’ai quitté cette famille d’accueil. Et je me suis décidé à m’installer toute seule. Après tout j’avais dix-neuf ans je le pouvais. . DE QUOI TU AS PEUR ? De découvrir un jour qui je suis vraiment. J’ai la peur de l’identité. Je veux savoir qui est ma vraie mère et mon vrai père, mais j’ai peur d’être déçu, de voir qu’ils ont refait leur vie, qu’ils ont d’autre enfant. Je ne sais pas si je supporterais. Je me considère comme personne, sans identité réelle. Alors oui j’ai peur de trouver ma vraie identité et de découvrir que ce n’était pas celle que je souhaitais. Ça demeure ma plus grande peur. Et puis oui de mourir, j’aime bien trop vivre pour ne pas avoir peur de la mort. C’est pour ça que je fais gaffe à ma vie, comme si c’était un vase en cristal si fragile. J’ai peur des ascenseurs, des papillons aussi. Mais tout ça c’est si futile. . C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? Mes péchés mignons sont les suivants : la tarte à la fraise et toute chose à base de fraise, la glace à la pistache, les pêches, la pluie j’aime tellement la pluie, les livres, le chocolat, les pizzas, les pâtes, la chantilly, les pommes d’amours, les sablés à la confiture. . QUE PENSES TU DE HANSON BAY ET SES HABITANTS ?J’aime beaucoup cette ville et les gens qui y habitent. Ça fait du bien d’avoir des gens comme ça. Je n’ai toujours connu que l’indifférence, pas de fête en ville, pas de traditions, pas de passé. C’était tellement démoralisant. Mais là j’ai retrouvé une part de bonheur et c’est grâce à cette ville. J’ai rencontré des gens fabuleux et magique. Bon y a toujours les mauvais. Mais qu’importe. Même s’il m’arrive de leur cacher beaucoup de chose sur mon passé. L’important c’est le présent non ? Alors qu’importe ! J’aime énormément la ville, sinon je n’y serais pas resté si longtemps, oui pour moi deux ans dans une même ville c’est beaucoup. Et je compte plus repartir. . DIS MOI TOUS TES SECRETS : Je n’ai pas de famille ~ je reçois chaque mois une grosse somme d’argent sur mon compte mais le versement est anonymes donc je ne sais pas de qui ça vient et je ne sais pas d’ailleurs si je veux le savoir ~ je suis une grande romantique mine de rien, j’aime les bouquets de fleurs, les poèmes, les mots d’amours, les gestes héroïques, ce sentiment de sécurité et de tendresse ~ je suis incollable sur les dessins-animés Disney & Pixar ~ j’écoute de la musique classique en douce et tout ce qui est piano et accordéon, harmonica, mais devant les gens j’écoute du rock/pop ~ je suis sourde d’une oreille, ouais je sais c’est fâcheux ~ j’en ai beaucoup dans la tête même si je ne le montre pas, je sais parlé notamment, irlandais, russe, français, américain, espagnol ~ je suis incollable sur les périodes historiques ~ je suis folle de la série One Tree Hill, je connais tous les épisodes sur le bout des doigts ~ je suis végétarienne comme dirait quelqu’un les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis

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50 ways to say goodbye

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Si Amélie préfère vivre dans le rêve et rester une jeune fille introvertie, c’est son droit. Car rater sa vie est un droit inaliénable. ~ Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain

Alors par où commencer, il était une fois, non c’est tellement loin d’être approprié. Je n’ai pas eu une vie de princesse. Et bien commençons, par juste le début. C’est une bonne idée non ? Je m’appelle Niahm Vevina Fauve, et je vous en conjure dite Niav, j’ai vingt-deux ans actuellement et je vais vous conter ma vie, ma vie si peu passionnante mais qu’importe autant que quelqu’un au moins ici connaisse ma chère et tendre vie.

Tout commença il y a bien longtemps. Jusqu’à mes cinq ans j’étais dans un orphelinat, c’était chouette. Ouais malgré ce qu’on pourrait penser c’était bien. A vrai dire c’est tout ce que je me rappel, que c’était bien. Car je me souviens pas bien quand j’étais petite, ça remonte bien trop loin. Et puis toute façon qui voudrait se souvenir de mon enfance. Enfin vous allez comprendre plus tard. J’en étais où ? Ah oui l’orphelinat Saint James, j’étais avec d’autres gamins abandonnés devant ce lieu sans rien laisser d’autre. Puis il a fermé, ouais fermé, je ne sais pas pourquoi et j’ai pas cherché à comprendre, j’étais trop petite. Du coup on m’a mis dans ma première famille d’accueil. Je me rappelle juste mettre dit « chouette enfin une famille, une vraie famille » mais bien sûr. Quand je suis arrivé, il y avait plein d’enfant dans cette grande maison. Je me suis de suite sentie si petite parmi ces gens. Je me suis sentie une inconnue, personne. Ils m’accueillir comme si c’était normal. J’aurais pensé à une effusion de joie, mais non. La première chose auquel j’eus droit c’était la liste des tâches que j’aurais à faire à la maison, j’avais cinq ans. Et j’avoue que je ne comprenais pas et qu’à cette époque j’étais un peu idiote. Je suis resté deux ans dans cette famille. Quand l’assistante sociale est venue me chercher, je me suis demandé sincèrement où j’allais encore atterrir.

Je suis arrivé chez les Silven. Des personnes sans enfant, j’étais leur première enfant. Cette femme était si froide et cet homme tellement grand. Je dormais sur un matelas à même le sol. Oh évidemment lors des contrôles par les assistantes sociales, la maison était nickel, il y avait des sourires, de la bonne humeur, une famille parfaite, mais ce n’était que pur mensonge et apparence. Au fond ils se fichaient pas mal des gamins qui venaient chez eux. Ils avaient l’argent et c’était tout ce qu’ils voulaient. Alors au fur et à mesure je me suis réfugié dans mon petit monde. J’étudiais et lisais beaucoup. J’apprenais toute seule comme une grande. Je me débrouillais. Puis eux aussi ils m’ont lâché, car sans faire exprès j’avais fait tomber le pot de peinture dans la piscine. J’avais d’ailleurs reçu ma première baffe ici. Je m’en souviendrais toujours. J’ai quitté les Silven. Et me voilà chez les Anderson, ouais, eux par contre en apparence ils paraissent nul et mauvais, et bien non. Détrompé vous, j’avais dix ans et j’avais enfin un peu d’amour. La « mama » comme elle voulait qu’on l’appel était si gentille et affectueuse. J’avais enfin la famille qui me fallait. J’y suis resté six mois à mon grand regret, elle est tombée gravement malade. Donc incapable de s’occuper de nous.

Une nouvelle famille tous les ans. Je commençais à en avoir marre. Quand je commençais à m’attacher à un foyer. Que je commençais à l’appeler « maison » il fallait qu’il arrive quelques chose et que ce soit finit. A partir de quatorze j’ai arrêté d’espérer de trouver une vraie famille. Oui j’ai tout simplement perdue tout espoir. Et là j’ai commencé à être quelqu’un d’autre. Une autre fille. Une fille sans espoir, qui se disait sans identité, sans avenir. Une fille que personne ne voudrait connaître. Une fille dont j’ai honte aujourd’hui. Toute ses familles m’avaient fait souffrir, avait brisé peu à peu mon petit cœur et j’allais faire payer sérieusement les suivantes. J’étais résolue sur ce point.

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J’ai eu deux crises cardiaques, et j’ai du me faire avorter parce que j’ai pris du crack pendant que j’étais enceinte, en dehors de ça tout va bien. ~ Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain

Je suis devenue une fille intenable, rebelle, instable. Déchiré dans une vie où je ne trouvais aucun sens, où je ne trouvais pas ma place. Je suis devenue une sauvageonne, une insociable. En passant je suis aussi passé par la case « gothique » à cet occasion je me suis fait tatouer sur la hanche une colombe avec l’inscription carpe diem, pas très rebelle je sais. Mais justement peut-être que je faisais simplement pour montrer que je n’étais pas si rebelle que ça. Il m’arrivait souvent de m’enfermer dans la salle de bain ou de me mettre dans un placard ou sous le lit et pleurer tout ce que j’avais sur le cœur, sur les épaules. Seule. Bah oui j’avais décidé de ne pas avoir d’amis. Par contre notons que mes résultats scolaires étaient exemplaire, une rebelle bosseuse, du jamais vue dit-on. Les familles d’accueils me jetais au bout de deux mois tellement je l’ai faisait crisser. Je cassais les choses, j’étais irrespectueuse, je faisais des crasses à tout le monde. A vrai dire j’en pouvais plus de cette vie. Pour moi c’était devenu mon enfer. Un dénommé Sartre a dit que « l’enfer c’est les autres » et oui les autres étaient mon enfer. Puis j’ai arrêté les familles d’accueils, j’avais dix-sept ans je me suis dit, « voilà ma fille ça y est tu es arrivé à tes fins, plus personnes te veux, tu es réellement seule dans ta pauvre existence. Mais ils m’ont mis dans un foyer où il y avait plein d’autre jeune de plus ou moins mon âge et dans ma situation. Et tout d’un coup je me suis sentie tellement moins seule. Même si on ne se parlait pas. Juste leur présence s’était quelque chose de grand.

Puis je suis tombé amoureuse d’un : Sacha, un russe. Il m’a appris sa langue, oui on a passé de longue nuit à étudier. Ne rigolez pas !!! On étudiait réellement bande de pervers que vous êtes va ! Une fille et un garçon dans une chambre la nuit peuvent très bien faire autre chose que des choses pas catholiques. Enfin bref, revenons à nos moutons. Sacha, il était si beau et musclé. Je l’adorais réellement. Mais il est partit, il a trouvé son petit paradis et il a quitté le foyer. Drogue égal overdose. Oui partit dans ce sens-là. Il avait réellement trouvé son paradis alors qu’en faisant ça il m’avait plongé un peu plus dans mon enfer. Je ne savais plus quoi dire ou quoi penser. Toute les personnes auxquelles je m’attachais, ou me trahissais et m’abandonné ou partait rejoindre les anges. La chance, j’en avais pas. Loin de là même. Alors un bon soir je me suis enfuit. J’ai pris mon sac avec ma petite vie dedans, c’est-à-dire pas grand-chose. Pendant une semaine j’ai erré partout et n’importe où. Puis les forces de l’ordre m’ont retrouvé et j’étais de nouveau dans ce putain pardon ce purée de foyer qui pué la peste. Et ils m’ont retrouvé une autre famille j’avais dix-huit ans.

Mais là je rejoignis cette famille complètement dépité. J’avais abandonné tout espoir de rébellion, tout espoir de bonheur, d’amour, de geste tendre. J’avais juste abandonné j’en avais marre de me battre pour des choses qui n’avait pas de sens. Qui n’avait plus de sens. Dans la vie il est tellement important de trouver un sens à sa vie. J’arrivais dans cette nouvelle maison, avec un sentiment d’impuissance, tel un fantôme errant dans un lieu sans fin, apparaissant et disparaissant au gré des aller et venue des habitants de la maison. Bref je m’égare un peu trop là. Donc oui cette nouvelle maison où une nouvelle fois je me retrouvais au milieu d’enfant, qui ne seront jamais mes frères ou mes sœurs, une nouvelle famille qui allait m’abandonner dans quelques temps pour une bêtise involontaire, ou alors allait-il me frapper ou alors … Je ne savais pas. Je ne savais plus. J’étais ici et je verrais bien. L’avenir on ne le prévoit pas. Il arrive et c’est tout.

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Vous n’avez pas les os en verre, vous pouvez vous cogner à la vie. ~ Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain

Il y avait plein d’enfant dans cette maison. Des petits, des moyens, des grands. Et pour une fois oui pour une fois je me sentais un peu chez moi. Les Sullivan. Je crois qu’ils étaient la meilleure famille que j’ai eue depuis le début. Avais-je enfin un peu de chance ? Je le croyais, je le croyais dur comme fer. Avec Mathilda j’ai appris à cuisiner, à être une femme. Avec Richard, j’ai appris à bricoler et à jardiner. Avec Oliver j’ai appris l’espagnol et le français, une tête celui-là je vous jure. Avec Gaby j’ai appris à être une grande sœur. Avec Thibault j’ai appris l’art des arts martiaux. Avec Holly j’ai appris l’inquiétude et la tendresse envers un enfant, j’ai découvert mon instinct maternel. Avec Ethan j’ai appris le jeu, les rires, les découvertes, les surprises, oui Ethan était tellement surprenant. Avec Tina j’ai appris à apprécier la musique, elle m’a appris que la musique était partout, dans le vent, dans les gens, partout, dans tous les recoins de la vie. Et puis avec Edwin, je pensais avoir appris avec lui l’amour. Il avait tellement tout de l’homme parfait. Mais il était tellement loin de l’être. Et devant c’est belle parole, je suis resté bouche-bée. Je suis tombée en plein dans le panneau comme une bleue. J’ai rien vu venir. Moi je voulais la tendresse, la sécurité, je me fichais de son passé, de ce qu’il avait pu être, je voulais juste être son présent. Mais lui il ne voulait que mon corps.

Et il a failli l’avoir si Ethan n’était pas arrivé. Cette pourriture m’avait coincé dans l’abri à jardin, alors que je rangeais les ustensiles de jardin. Il a commencé à me toucher un peu trop à mon goût. Je ne voulais pas, je n’étais pas prête pour lui. Je l’ai supplié de s’arrêter. Je l’ai supplié si fort. Que les larmes, enfin les larmes avaient coulées le long de mes joues. Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas pleuré. Tellement longtemps. Ethan est arrivé tel un Prince – oui j’exagère un tout petit peu la scène – il s’est battu avec Edwin. Ils se sont battus comme des chiens de combat. N’ayant aucune pitié l’un pour l’autre. Ce fut Richard qui dû les séparer. Edwin est partit et je me suis effondré dans les bras d’Ethan. J’ai pensé ses blessures. Et à la nuit tombé je suis partit pour un avenir meilleur. Je regrettais de devoir quitter les Sullivan. Ils avaient tant fait pour moi. Mais je voulais trouver mon indépendance. Trouver ma place dans ce monde. Oui trouver enfin le lieu où j’aurais ma place. J’ai laissé un mot à chacun des habitants de cette merveilleuse maison. De ce nid familial. J’ai versé ma larme en partant.

Et j’ai vagabondé de lieu en lieu sans trouver ma place. Sans trouver l’endroit où je me sentais chez moi. J’ai gardé Sullivan comme nom de famille. Il y en avait tellement que c’était banal. Puis chaque mois j’ai commencé à recevoir une grosse somme d’argent sur mon compte. J’ai essayé de savoir de qui ça venait mais le versement était anonyme. Etait-ce les Sullivan ? Etait-ce mes vrais parents ? Je me le demandais et hélas j’étais dans l’incapacité de le savoir. Parfois l’anonymat c’était énervant. J’ai rencontré beaucoup de monde. Je me suis inventé des vies pour chaque ville. Mais au final je me suis rendu compte que j’étais personne. Oui une sans identité, j’avais un prénom et un nom. Mais j’étais personne au fond. Je n’ai pas eu de réelles éducations, je n’ai pas eu de vraies familles, un vrai foyer. Toute ma vie durant j’ai dû me battre sans relâche, me battre encore et encore pour être ce que je suis aujourd’hui. Et puis il y a deux ans je suis arrivée ici à Hanson Bay et j’avais trouvé mon chez moi. J’ai été envie par ce sentiment de bien-être. Ce sentiment de sécurité. Ce sentiment d’avoir trouvé ma place, ma vie ici. Niahm Vevina Fauve Sullivan avait enfin trouvé sa place dans ce monde.

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J’ai soudain le sentiment étrange d’être en harmonie avec moi-même, tout est parfait en cet instant, la douceur de la lumière, ce petit parfum dans l’air, la rumeur tranquille de la ville. J’inspire profondément car la vie me parait alors si simple, qu’un élan d’amour me donne tout à coup envie d’aider l’humanité tout entière. ~ Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain

Et me voilà avec le sourire. Je me suis trouvée. Je rigole, je souris, je plaisante. J’ai des amis je suis heureuse. Est-ce bien ? Oui je pense ! Est-ce que je n’ai pas l’impression d’avoir fui pour ne pas affronter la réalité des choses ? Peut-être mais qui sait peut-être que ce que je suis aujourd’hui j’aurais l’être depuis le début. Je vis ma vie à fou. Je vis comme Ethan me l’avait appris chez les Sullivan. J’ai entamé des études vétérinaires. Etonnant hein ? Et pourtant j’ai toujours aimé les animaux. Je me rappelle que parfois dans les familles les seuls qui me faisaient un peu espérer et me donner un peu d’amour c’était les animaux. Je leur rendais ce qu’il m’avait donné. Je vous avoue que je mens parfois, je n’ose dire mon passé de peur de perdre tout ce que j’ai réussi à avoir. Je ne veux pas voir la pitié ou la honte dans les yeux de mes amis alors j’évite le sujet « passé ». Mais ne dit-on pas qu’on n’échappe pas éternelle à son passé ? Enfin je verrais bien.

Je m’appelle Niahm Vevina Fauve Sullivan, j’ai vingt-deux ans et j’habite à Hanson Bay depuis deux ans. C’était ma vie et je vous donne rendez-vous dans vingt ans pour les prochains chapitres. Bye Bye.

Jane
Bienvenue ^^

bienvenu parmi nous

SHELLEY & JENSEN
merciiiiiiiiii beaucoupp

Bienvenue

Bienvenue parmi-nous et bonne chance pour ta fiche.

Bienvenue sur le forum, bon courage pour ta fiche.

MISCHA, BENEDICT , BLAKE
merciiiiiiiiiii beaucoupp

mercii beaucoup Juliet !
SOPHIA

SAMUELLL un des hommes de ma vie !! réserve moi un petit lien s'il te plaît ! :)
mercii beaucoup sinon

JANE ;bril:
Bienvenue et très bon choix

DIANNAAAAA
Merciiii beaucoupp

TROIANNN !
Mercii beaucoup !!