RYAN → hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.

Citation :: FROM SWAN ON BAZZART

ryan, grayson

∞ PRÉNOM : ryan, pas spécialement original je sais, mais ma mère adorait ce prénom et au final je dois avouer qu'il me plaît bien. ∞ NOM : grayson, oui comme la longue lignée grayson, absolument pas connue je vous rassure, j'avais juste envie de dire ça. ∞ ÂGE : vingt-huit ans, bordel c'est que je commence à me faire vieux quand même, bientôt la trentaine, argh l'horreur. ∞ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : garagiste, enfin je possède désormais mon propre garage. ∞ SITUATION AMOUREUSE : en couple, enfin... en couple avec une jolie femme et amoureux d'une autre. ∞ TRAITS DE CARACTÈRE : légèrement macho, protecteur, séducteur, bagarreur, impulsif, solitaire, mystérieux, possessif et tant d'autres adjectifs qui font de moi un homme tout simplement adorable ! ∞ AIME : les voitures, Juliet, fumer, le sport, la musique, conduire de nuit, la plage, les Etats-Unis, le café noir, le cinéma, les tomates, sa vieille voiture, ses amis, Vithanie, ce mettre dans des problèmes dingues. ∞ AIME PAS : Bruce, les brocolis, les égoïstes, les jours de pluie, l'école, la prison, les matons, les clients impatients, l'injustice, les sentiments. ∞ GROUPE : eaten by whale.

when the fog rolls in

QUE VEUT DIRE MENTIR POUR TOI ? « Qui dit un mensonge en dit cent. » Je pense que mentir, n’est jamais la bonne solution, mais il faut avouer que des fois cela aide quelque peu dans la vie. Je sais que les conséquences finissent toujours pas nous retomber dessus, mais sur le moment, parfois, j’estime qu’un mensonge peut être tout de même utile, même si ce n’est pas forcément moral. Et puis après tout, qui n’a jamais menti dans sa vie, hein ? Pas forcément le bon exemple, pas très malin, mais toujours présent malgré tout.RACONTE MOI QUELQUE CHOSE DE PERSONNEL : Quelque chose de personnel... Hum. J'ai fait de la prison deux-trois fois. Je peux le dire ouvertement puisque de toute façon, cette information est de notoriété publique en ville. Je ne suis pas forcément fier de ça, mais ça fait partie de ma vie désormais. Je veux juste ne plus jamais y retourner. DE QUOI TU AS PEUR ? Vous ne savez pas qu'un homme n'a peur de rien ? Et puis, après plusieurs passages en prison, je peux assurer que désormais rien ne me fait peur. Enfin. A part, peut-être, un petit détail. En fait, si. Le seul truc qui me ferait réellement peur c'est de perdre Juliet pour toujours, la voir partir sans se retourner, pour ne plus jamais la revoir par la suite... C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? Tout ce qui se mange de près ou de loin ! Oui je suis du genre plutôt gourmand, j'aime la bonne bouffe et je craque facilement pour des Oreos. Sinon je dirais, les voitures. En particulier la mienne, une vieille Chevrolet que j'ai retapé moi-même. Les bagnoles c'est mon dada. J'aime également les femmes et en particulier une répondant au doux prénom de Juliet. J'adore également les journées de soleil intense, la musique et le vieux cinéma d'action. QUE PENSES TU DE HANSON BAY ET SES HABITANTS ? Lorsque je suis arrivé ici, je n'étais encore qu'un gamin et j'ai eu un peu de mal à m'habituer à une si petite ville, moi qui venait de New-York. Mais avec le temps, je me suis intégré et je dois avouer que je me plais plutôt bien à vivre ici. Malgré mes conneries, les gens m'ont toujours accepté et désormais que j'ai ouvert un garage, j'ai l'impression d'être devenu un vrai habitant, un ancien comme on dit par ici. Les gens y sont pour la plupart adorable et après tout, c'est tout ce qui compte. DIS MOI TOUS TES SECRETS : Vous allez être déçu, mais je ne cache rien de très énorme sur ma vie. Et oui. Tout le monde ici sait que j'ai fait de la prison, en même temps se faire arrêter en pleine rue, cela aide. La seule et unique chose que je cache encore et toujours c'est mon amour pour Juliet. Cette nana me rend dingue et la nuit que nous avons passée ensemble l'autre jour, reste mon plus grand secret. Enfin, pour le moment.

50 ways to say goodbye

« Somebody that I used to know. »
Deux semaines que j'étais arrivé à Hudson Bay avec ma mère et mon petit frère. Notre père décédé dans un accident de voiture, notre mère avait voulu changer d'air. Au revoir New-York et bonjour la petite ville de Caroline du Sud. Pas réellement heureux d'être ici, sans mon père et avec ma mère qui enchaînait les petits boulots, je ne cessais de faire des conneries. Cela a commencé par quelques tags sur des vieux arrêts de bus, puis par un vol dans un magasin, bagarre dans un bar enfin jusqu'au deal de drogue. Je vais en cour la journée et sort la nuit pour dealer ce qu'on m'avait refilé. Avec ce petit genre de trafic j'arrive à me faire pas mal de fric. Ma mère trop préoccupée par son boulot, ne me demande jamais d'où je sors cet argent, elle se contente de le prendre, après tout ça nous permet de vivre correctement et surtout cela permet de payer le loyer. Au Lycée, je suis un élève plutôt populaire. Nouvel arrivant, beau gosse et connu pour savoir faire la fête. Au final, la vie à Hudson Bay n'es peut-être pas si horrible que cela. Mon train-train me convient. Je collectionne les filles, j'ai des « amis » en veux tu en voilà, de bonnes notes, enfin cela dépend dans quelle matière et ma mère me fout la paix. Le pied pour un gamin de dix-huit ans. Mon frère finis par m'aider de temps en temps sur certains gros coups. On a toujours été proche l'un de l'autre. Depuis la mort de mon père, j'essaye de tout faire pour qu'il ne manque de rien et qu'il réussisse dans la vie, car je sais que ce ne sera pas mon cas. Enfin voilà, tout était parfait. Jusqu'au jour où les flics nous ont serrés, Noam et moi. C'est lui qui avait la drogue sur lui, il n'était pas encore majeur et risquait gros. Pour lui éviter le moindre problème, j'ai pris l'entière responsabilité de tous les chefs d'accusation. Il en aura pas fallut plus au juge pour me foutre derrière les barreaux. C'est ainsi que le jour de mes dix-neuf je fus incarcéré pour la durée d'un an. Noam ne m'as jamais pardonné d'être allé en prison pour lui éviter des ennuis, ma mère quant à elle ne savait plus du tout quoi faire après ça. Elle me rendait souvent visite en prison, mais semblait constamment triste. Pendant ce temps je croupissais en prison et en un an j'ai vieilli d'une dizaine d'année. La prison vous change un homme...

« Si tu veux un conseil, oublie que t’as aucune chance. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. »
« Tu pourrais me passer la bouteille de vodka s'il te plaît ? » me demande une jolie brune, alors que je me tenais près du bar improvisé sur une table de la salle à manger de mon pote Louhàn. Un instant, je l'observe d'un air inquisiteur. Elle semblait avoir quinze ans, peut être seize ou dix-sept, mais pas plus. « T'es pas un peu jeune pour ça toi ? » lui dis-je tout en lui tendant tout de même la bouteille, après tout je ne suis pas son père, si elle veut boire, elle peut boire. Elle semble ne pas être seule ici. Je vois un groupe de filles qui l'observe en riant de loin. Oh mon dieu j'avais oublié a quel point les filles adoraient envoyer une de leur en éclaireur pour savoir si un mec est libre. Un an de prison ça ne vous réussit pas vraiment apparemment, je me suis tellement déconnecté de tout ça que je sais même plus comment sa fonctionne, pourtant il y a quelque chose dont je suis sûr. Cette fille est incroyablement belle. Un sourire ravageur, des yeux rieurs, de longues jambes interminables qui la rendent terriblement sexy. « Elle a un nom la jeune demoiselle ? » « Juliet. Et tu es... » « Ryan. L'homme de ta vie. » J'étais passablement alcoolisé et ne contrôlais plus trop ce que j'étais en train de dire et pourtant cette fille n'a jamais quitté ma vie depuis cette fameuse soirée. Comme je l'avais si bien deviné elle n'était pas majeure et bel et bien âgé de dix-sept ans. Ce n'est pourtant pas ce qui nous a arrêtés. Je faisais ma dernière année au Lycée, avec une année de retard bien entendu, tandis qu'elle venait tout juste d'y débarquer. Capitaine des pom-pom girl elle était mon opposé total. Le jour et la nuit et pourtant avec elle je ressentais quelque chose que je n'avais jamais ressenti auparavant pour une femme. Je me sentais amoureux... Bizarre oui. Mais bon. Nous n'étions pas un couple normal. Tout le monde était contre nous. Ses amis, les miens et en particulier ses parents. Ils ont réussi à nous séparer quelques semaines d'ailleurs. Le jour où elle m'a plaqué j'ai replongé dans les emmerdes. Je pensais être célibataire, je pensais ne plus pouvoir la revoir, mais elle s'est battue et au final je n'ai pas pu la repousser lorsqu'elle revenue dans mes bras. Un soir on était dans un bar tous les deux, avec quelques amis, lorsqu'un mec sorti de nulle part est venu draguer Juliet de trop près. Une bagarre a éclaté, j'étais toujours en liberté conditionnel, ils m'ont renvoyé en tôle pendant trois mois. Histoire que ça me calme les idées comme ils disent si bien. Ce fut la seconde séparation d'une longue liste.

« Jack, get back, come on before we crack, lose your blues, everybody cut footloose ! »
Les disputes, les séparations et les réconciliations se succédaient sans qu'on ne cherche réellement à changer tout cela. Ils nous étaient impossible de passer plus d'un mois ensemble. La prison nous avait séparé, puis mes nombreux séjours au commissariat, puis mon frère, puis ses parents et ainsi de suite. Elle était toujours au Lycée, alors que c'était période était déjà bel et bien terminé pour moi. Je bossais de temps en temps dans un garage, parce qu'à vrai dire il y a que là-dedans que je suis bon. Je me fais un peu d'argent et finis par prendre un appartement. Une nouvelle fois, je reste un mois avec Juliet. Elle finit même par vivre chez moi à mi-temps. Sans aucun doute les plus beaux moments de notre vie de couple. On était heureux et insouciant. Mais il a fallu que de nouveau problème ce profilent à l'horizon. Et une nouvelle séparation. Sauf que celle là semblait légèrement plus définitive que les autres... J'ai fini par rencontrer Vithanie. Une magnifique blonde, pom-pom girl dans la même équipe que Juliet, elle était rebelle, avait un sale caractère et me plaisait vraiment. Il ne nous aura pas fallut très longtemps pour finir ensemble. Par l’intermédiaire de ma nouvelle chérie, j’ai appris que Juliet avait aussi trouvé un autre homme, un certain Bruce. Tête de connard de première, gros muscle et prétentieux. Bref, le genre de type que je déteste. Et c’est ainsi que je me suis mis à mépriser Juliet. Elle était désormais qu’une sombre partie de mon passé, ranger dans un tiroir, entre mes séjours en prison et la fin du Lycée. Désormais, je fais ma vie avec Vithanie. Je l’aime vraiment bien, elle est quelque peu sensible au fond, enfin le genre de fille que j’aime vraiment. On ne s’étouffe pas, on prend notre temps, elle me laisse faire ce que je veux et je la laisse vivre sa vie tranquillement. Rien de mieux au fond. J’ai désormais vingt-huit ans et je me suis enfin posé dans ma vie. J’ai une petite-amie, un appartement et je viens d’ouvrir mon propre garage. Je suis enfin devenu adulte et les problèmes sont derrières moi. Enfin…

« I think I'll start a new life, I think I'll start it over, where no one knows my name. »
Et puis il y a eu cette soirée... Sans vraiment comprendre le pourquoi du comment, je me suis retrouvé seul dans une chambre en compagnie de Juliet. Nous étions à une soirée organisée par un ami en commun, mais nous avons rapidement oublié le monde qui nous entourait. Sans un mot, je me suis approché d'elle. Je me souviens avoir scruté son doux visage et c'est là qu'elle m'a embrassé tendrement. Et d'un seul coup, j'ai eu l'impression de revivre. Je me sentais plus vivant que jamais et c'est avec plaisir, désir et amoureusement que j'ai redécouvert son corps. J'ai goûté de nouveau à ses lèvres sucrées, mes mains ont redessiné ses courbes que je connais par coeur. Les gestes ce faisaient tendres, nos respirations saccadés s'accordaient à merveille. Et durant cette nuit, je me suis rendu compte, qu'elle était la seule et unique femme que j'aime dans ce monde. Mais le lendemain chacun est retourné à sa vie sans un mot... Je suis retourné auprès de Vithanie et elle auprès de Bruce. Emportant avec nous notre secret et le souvenir d'une nuit merveilleuse. Cela fait désormais quelques semaines et je ne cesse de penser à elle. Je vois que Vithanie se rends compte de quelque chose, elle voit que je m'éloigne et pourtant je fais tout pour lui dire que je suis encore là pour elle. Parce que je sais parfaitement que je ne pourrais jamais être avec Juliet et puis il faut dire que j'aime tout de même bien la jolie blonde. Enfin. Tout ce complique. Je ne sais plus trop quoi faire et me noie dans le travail. Jusqu'à ce texto de la part de Juliet : « Il faut qu'on se voit ! », cela fait quelques jours et je ne lui ai toujours pas répondu. Inconsciemment je crains le pire...