Puppet That Dances
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 ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah

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Micah N. Burkhardt

Micah N. Burkhardt


◭ Mensonges : 167
◭ Arrivée : 12/06/2012
◭ Pseudo : sweet poison.
◭ Crédits : fluffy paws (avatar) ; amypond tumblr (gifs) ; sara bareilles (lyrics).
◭ Péchés Mignons : le chocolat ; les bonbons ; la manzana ; le tiramisu ; uc

~ EVERYBODY LIES.
◭ Mes secrets: aucun en particulier.
◭ Mon adresse: 671, j.f kennedy avenue.
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MessageSujet: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyLun 18 Juin - 11:45



what once was lost may be found
ft. isaiah et micah



Plus les jours passaient plus Micah remuait dans son esprit cette relation qu’elle avait elle-même poussé jusqu’à l’échec. Elle n’était de toute évidence pas à même de réussir quelque chose dans sa vie sans finir par prendre une masse pour tout démolir. Elle devait sans doute préférer tout recommencer à zéro plutôt que d’avancer vers un avenir trop incertain. C’est ce qu’elle avait fait avec Isaiah. Tout allait bien entre deux, ils formaient un couple heureux, tout allait bien dans le meilleur des mondes, elle était vraiment bien avec lui mais elle avait tout foutu en l’air à cause de cette fichue demande en mariage. Quelqu’un de normal, même prit de doute quant à un avenir fait de dragées, d’anneau et de grande robe blanche, n’aurait certainement pas presque crier un grand ‘non’ à travers un restaurant. Elle savait qu’elle avait eu tort de réagir ainsi et avec du recul, elle voulait bien admettre qu’elle aurait pu laisser sa chance à ce mariage, même si à ses yeux ce mot qui rimait avec bonheur pour un grand nombre de personnes, rimait avec échec. Ça aurait été plus simple si au lieu de dire non elle avait simplement donné son point de vu, si elle avait essayer de communiquer plutôt que de refuser directement. Il l’aurait peut-être mieux prit si elle lui avait expliqué qu’elle avait vu bien trop de mariages foutre des relations amoureuses en l’air et qu’elle ne voulait juste pas que ça leur arrive à eux, elle ne voulait pas finir comme sa mère à épouser un type puis divorcer et en épouser un autre quelques mois plus tard. C’était sans aucun doute la chose qui lui faisait le plus peur dans la vie, juste après il y avait les araignées et les orages, mais aucun des deux n’avaient foutu en l’air sa vie de couple. Elle se détestait, elle l’idiote tout droit venue d’écosse qui essuyait des verres dans un bar américain et qui venait de laisser filer la seule chose bien qui soit arrivée dans sa vie. Il ne lui restait plus qu’à continuer sa vie en broyant du noir jour après jour parce qu’elle ne trouverait jamais un homme qui lui correspondrait aussi bien qu’Isaiah, il était tellement unique qu’en trouver un deuxième comme lui, c’était impossible, jamais elle ne trouverait un homme portant des nœuds papillons au quotidien alors qu’ils étaient complètement démodés, jamais elle ne trouverait quelqu’un capable de lui parler de physique comme on parlerait de la pluie et du beau temps et que même sans comprendre le moindre mot de ce qu’il avancerait, elle le trouverait intéressant. C’était Isaiah ou personne d’autre dans sa vie, alors si elle n’arrivait pas à lui demander pardon pour qu’il lui laisse une seconde chance, elle préféré rester toute seule le restant de sa vie. Elle avait bien essayer de lui parler depuis leur rupture, elle l’avait appelé tellement de fois sans qu’il ne lui réponde, elle avait envoyé des mail, laissé des tonnes de messages, mais il ne semblait pas apte à lui parler de nouveau, pourtant elle voulait tellement faire quelque chose pour qu’il la pardonne, quoi exactement, elle n’en savait rien, mais elle voulait faire quelque chose. Elle était prête à tout pour que tout redevienne comme avant, même si pour ça elle devait combattre sa peur du mariage. Seulement, ce serait sans doute trop simple si elle revenait vers lui en lui disant qu’elle voulait bien l’épouser et qu’il la pardonne tout de suite, elle le connaissait suffisamment pour savoir que ça ne serait pas aussi simple, surtout qu’il semblait la fuir à tout prix alors le simple fait de se retrouver en face de lui pour lui faire cette révélation, s’annonçait compliquée. Peut-être qu’il avait juste besoin d’un peu de temps pour digérer la pilule et qu’elle devait simplement lui donner ce temps pour qu’il puisse la pardonner. Elle ne savait pas trop ce qu’il fallait qu’elle fasse dans cette histoire, elle était de toute évidence une grosse handicapée des sentiments qui ne faisait que merder à chaque fois qu’elle entrait dans une relation amoureuse stable.

Elle soupira, tâchant de faire sortir de sa tête toutes ces pensées qui ne cessaient de lui rendre ses journées plus difficiles. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, au moins, bientôt il ne lui resterait que sa peine et sa culpabilité, elle n’aurait pas en plus à faire comme si elle était concentrée sur le reste du monde, à sourire à des clients tout en leur servant des verres. Elle avait un boulot pourris, c’était quelque chose qu’elle devient bien admettre, en même temps, elle n’avait jamais terminé ses études, décidant simplement de quitter l’université et son pays natal en même temps. Toute seule aux États-Unis, il avait fallu qu’elle trouve un boulot pour survivre et elle n’avait rien trouvé de mieux que serveuse dans un bar. Génial, elle était condamnée à servir des verres à des alcoolique qui profitait de son passage pour lui mettre une main aux fesses et qui prenaient un malin plaisir à lui laisser des pourboires à condition d’avoir le droit de les glisser dans son décolleté. Elle détestait son job tout autant qu’elle détestait sa vie entière ces derniers temps. Ce n’était pas le cas avant, au moins, quand Isaiah était là, elle rentrait chez eux et pouvait venir se plaindre de cette journée toute pourrie auprès de lui et il lui remontait systématiquement le moral. Aujourd’hui, quand elle rentrait elle se retrouvait tout seule à se dire qu’elle ne pourrait pas garder cette appartement si elle restait toute seule dedans. Ces soirées étaient tellement horribles, qu’elle préférait ne même pas rentrer tout de suite après son service. Il était encore tôt alors ça lui laissait encore plus de temps pour déprimer. Elle voulait juste trouver un moyen de passer une soirée loin de cette peine, mais ça semblait perdu d’avance. Une fois sa journée terminée à dix-neuf heures et quelques, elle quitta le bar sans savoir où aller, n’importe où mais pas dans cet appartement. Finalement elle avança dans les rues de la ville sans même réfléchir, trop occuper à remuer sans cesse les mêmes pensées douloureuses. Comme guidée par un instinct ou quelque chose du genre, elle termina sur un ponton, depuis lequel elle pouvait observer l’océan et la plage, un endroit aux allures plutôt romantiques. Arrivée au bord elle retira ses escarpins pour plonger ses pieds dans l’eau. Sa robe étant, comme souvent, suffisamment courte pour ne pas qu’elle ait à la remonter pour ne pas qu’elle soit mouillée elle se rapprocha suffisamment du bord pour que l’eau lui arrive à mi-mollet. Elle lança un léger regard au ciel, particulièrement gris aujourd’hui, pas étonnant, il avait fait chaud la veille, trop chaud sans doute, alors pour une raison physique qu’elle avait désormais oubliée, maintenant, le beau temps allait faire place à l’orage. Elle soupira elle détestait les orages, mais ce ciel grisâtre semblait être plus en phase avec son moral du moment qu’un soleil rayonnant et un ciel bleu dépourvu de nuages. Elle resta quelques longues minutes à observer l’horizon, se rappelant d’être déjà venue ici avec Isaiah, sans lui aussi, mais elle avait tellement aimé la vu que ce ponton offrait qu’elle l’avait déjà trainé ici plusieurs fois ne serait-ce que pour admirer le couché de soleil, ou prétendre vouloir l’admirer parce qu’au final, tout ce qu’elle voulait c’était juste profiter d’un moment passé avec lui, avec ou sans soleil couchant. Elle était prise dans une certaine mélancolie quand le bruit du tonnerre la fit revenir à la réalité dans un sursaut, un léger frisson s’empara d’elle, il fallait qu’elle rentre et qu’elle se cache sous sa couette. Elle se releva d’un bond manquant de dégringoler. Elle se pencha vers ses chaussures, mais dans son empressement, son mouvement incontrôlé fit tomber d’une d’elle à l’eau. « Ho non, merde, c’est pas vrai, mais pourquoi moi nom de dieu ? » Elle avait parfois l’impression que le sort s’acharnait sur elle. Elle fut obligée de se mettre à quatre pattes pour essayer d’attraper sa chaussure qui flottait dans l’eau. « Aller, viens là abrutie ! » Elle la touchait presque, si bien qu’elle se rapprocha dangereusement du bord, dans un équilibre instable à tendre le bras pour tenter d’attraper sa chaussure qu’elle pouvait désormais toucher du bout du doigt. C’était sans compter des bruits de pas derrière elle, mêlés à un nouveau grondement de tonnerre qui, dans un nouveau sursaut la fit tomber à l’eau dans un cri strident rapidement camouflé par l’eau. Au moins dans sa chute elle avait réussi à attraper sa chaussure, c’était déjà ça, mais ça ne suffirait pas à lui faire oublier à quel point cette journée était pourrie.
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Isaiah G-L. Lockwood

Isaiah G-L. Lockwood


◭ Mensonges : 74
◭ Arrivée : 13/06/2012
◭ Pseudo : MARY-W.
◭ Crédits : marley smith (avatar).

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MessageSujet: Re: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyLun 18 Juin - 21:02


Ever fancied someone you knew you shouldn't ? Hurts, doesn't it.
I once had a girl. Or should I say, she once had me.

Soirée en solitaire. Aussi curieux que cela puisse paraître en le voyant comme ça, ça ne lui était pas arrivé depuis un moment, de se retrouver esseulé de la sorte. Presque désespéré par la solitude. M’enfin, moitié de solitude puisque Roman avait eu la délicatesse de laisser le chien en compagnie à son ami et nouveau colocataire, ce qui était un cadeau inestimable, à l’échec de l’être spécial qu’était Roman. De vue, comme ça, depuis le canapé du salon, ce présent si particulier ne semblait rien à voir de bien exceptionnel, à pioncer d’un œil, lever la tête au moindre mouvement du seul être humain de la pièce. Dieu seul pouvait savoir ce que Roman pouvait bien avoir de si important à faire ce soir, et à l’instant précis, plongé dans des copies, les obsessions d’Isaiah étaient loin d’aller dans cette direction. Qu’il fasse ce qu’il veut, de toute manière, il l’apprendrait tôt ou tard, d’une quelconque manière fourbe à souhait, en lui tirant les verres du nez autour d’un bon whisky. Ou tout autre alcool laissé au choix de Roman lui-même et du potentiel désespoir qui pèserait sur ses épaules une fois cette soirée finie. A vrai dire, dans la vie des deux compères, tout n’était que complexité et frustrations en tout genre, c’était comme remonter subitement aux jeunes années de leurs adolescences respectives, qu’ils n’avaient même pas passé ensemble, qui plus est. Mais comme le faisait remarquer aisément Isaiah avec toute la franchise du monde, lui, il n’avait pas de problème de touche homosexuelle avec un de ses élèves, et bien heureusement : le nœud papillon devait marcher comme répulsif à tout ça. Car oui, face à des étudiants en chimie (donc logiquement tout autant férus de chimie que lui) ce n’était pas cette science là qui les rebutait, mais bien l’aspect du professeur en lui-même, ou son étrange capacité à faire des phrases à rallonge sans prendre sa respiration pendant une durée infiniment surprenante. C’était un homme plein de surprises de toute manière, que peu de gens prenaient le temps de chercher à découvrir. Quoique, bien souvent quand il se plongeait dans des réflexions de ce genre, il ne pouvait s’empêcher de tirer la conclusion hâtive que la seule personne s’étant donné la peine de le découvrir plus avant, s’était finalement ouvertement débinée quand il avait s’agit de s’engager pour la vie avec lui. Le mariage. Ou le truc qu’il ne considérait pas comme des entraves à l’existence, juste une preuve, ou un témoignage donné à tous de leur affection, de leur amour. Si tant est qu’il ait existé à une quelconque époque. C’est l’instant de cette pensée, que le chien choisit pour esquisser un mouvement, dans un gémissement tout sauf glamour – normal, c’était un chien – étendant ses pattes dans un bâillement rauque. « Si tu savais. J’en viens aux mêmes conclusions. » Déclara-t-il, ôtant ses lunettes pour venir se passer la main sur les yeux, pincer son arête du nez dans l’espoir de se réveiller. Loin de lui la crainte de virer schizophrène, là, dans sa solitude, à répondre à un chien qui dormait encore à moitié, plissant les yeux tantôt, les rouvrant à d’autres moments, mais visiblement peu disposé à répondre par quelque phrase que ce soit. Tant pis pour lui, il avait déjà soulevé l’intérêt du jeune homme, qui reposa toutes ses affaires, se levant, cherchant du regard sa veste en tweed. Celle là même qu’il avait soigneusement préparée la veille au soir pour cette journée de cour, celle là même qui s’était terminée plus tôt que prévu tout simplement parce qu’il avait oublié qu’en cette période troublée – rien que sur le plan personnel – ses élèves étaient pour la plupart occupés avec des tonnes et des tonnes d’examens. Et à vrai dire, c’était probablement parce que ça n’avait pas été une si grande torture pour lui, qu’il ne retenait pas ce genre d’événements, ç’avait été plus une distraction indispensable à son intellect qu’autre chose. Sa veste trouvée, les clés empochés, il sifflota légèrement à l’adresse du clébard, comme le faisait généralement Roman.

Efficace, puisqu’en un rien de temps, comme rechargé de ses piles, le chien se leva, ne manquant pas de s’étirer lourdement, comme s’il venait d’être réveillé d’un sommeil de bien un siècle. « Allez viens… Machin. » Il s’était donné quelques secondes pour essayer de retrouver le nom de l’animal, mais ça semblait sans espoir, il n’avait définitivement pas écouté Roman quand il avait fait les présentations. « On va faire un tour. » Conclut-il simplement, ouvrant la porte à la volée en laissant tout le loisir au quadrupède de se promener au gré de ses envies. Il ne s’était pas donné la peine de chercher une laisse pour l’animal et quand bien même le colocataire d’Isaiah aurait pris le soin de la mettre bien en évidence, il ne se serait pas encombré d’un objet pareil. Si l’animal voulait rester dans la rue, crever de faim ou écraser par une bagnole d’ici quelques jours, qu’il le fasse, il avait comme l’intuition qu’il reviendrait bien tôt ou tard la queue entre les pattes. C’était ça, le principal défaut des hommes, ou des mâles en général, s’accrocher avec trop d’ardeur quand ils se donnaient enfin la peine de le faire. Quitte à se brûler, et il en avait une sacrée, d’expérience pour ce qui était de se prendre un mur en pleine tronche dans des moments soit disant sacrés. Ca ne serait probablement jamais arrivé, à un mec comme son frère, si tant est que celui-ci ait un jour pris la décision de se fiancer avec une demoiselle. Une demoiselle quelle qu’elle soit, ou dans le genre de Micah, ou avec Micah elle-même. Il avait ce côté irrésistible dont était définitivement dépourvu Isaiah, envieux et jaloux envers et contre tout. Les lois de la nature, voilà où elles l’avaient amené à présent : en colocation avec un mec et un chien et, qui plus est, célibataire. Rapidement, alors que ses pas marchaient sans réellement avoir de buts prédéfinis, il observa les alentours, décidant enfin d’une route à suivre. Un élan de sadisme envers lui-même, une envie de se torturer encore un peu l’esprit, de se remémorer tout ça pour savoir ce qui avait cloché. Ce qui avait fait que… Sifflant à nouveau le chien, il l’entraîna à sa suite pour rejoindre le petit ponton de bois, celui où il avait eu l’habitude d’aller bien souvent avec Micah, ou même sans elle. Gamin déjà, il s’y rendait assez souvent, rien que pour échapper à son abruti de jumeau, ou pour échapper à d’autres abrutis en tout genre. Le soleil se couchait lentement mais sûrement et le paysage était semblable à bon nombre de ceux qu’il avait pu connaître avec la jeune femme. Un aboiement le tira de ses pensées, alors que la bestiole partait à toute allure sans même qu’il n’ait l’occasion de faire quoique ce soit, siffler ou le retenir, ça semblait tout autant impossible et improbable l’un que l’autre. Il grogna donc légèrement, se maudissant et imaginant déjà la réaction de Roman s’il venait sans chien, observant les alentours, ne voyant même plus de petit point de vie pour deviner que l’animal était encore dans les parages. Mais il soupira malgré tout, reprenant ses esprits, ne laissant plus place à ses vieux doutes, cherchant le chien dans le peu de luminosité qu’il restait. Heureusement, il le chercha bien vite, en train de patauger dans la flotte, et d’aboyer sur quelqu’un qui, visiblement, avait les mêmes mauvaises idées que les chiens. Il accourut bien tôt, tentant d’appeler l’animal, lui cherchant tous les noms possibles et imaginables : à savoir, les premiers qui lui venaient à l’esprit, généralement des noms de matières chimiques ou de métaux. Glauque, d’appeler son chien Aluminium. Abandonnant l’idée, il se précipita sur la jeune femme – visiblement – qui avait peine à se relever, et en deux temps trois mouvements, il avait même ramassé ses chaussures qui flottaient à la surface, sans même penser aux siennes ou à son pantalon qui étaient à présent bien trempés. « Pardon, pardon. Ce n’est pas lui qui a fait ça hein ? Ne vous en faites pas, le propriétaire remboursera… » Il s’interrompit, non pas brusquement mais en diminuant le son de sa voix progressivement, en voyant à qui il avait affaire. Premier réflexe, fut de lui rendre ses chaussures, s’écarter d’elle, semer le trouble et sortir de l’eau à toute vitesse, encore une fois en ignorant le fait que tout le bas de son pantalon soit désormais trempé. « Oh… » Manifestation d’une réflexion, ou de piètres syllabes qu’il parvenait tant bien que mal à articuler. « C’est toi. » Et avant qu’elle ne réponde, il regarda alentours, pointant le chien du doigt. « Je passais… juste par là. Promener le chien. Le chien, c’est le chien de mon… nouveau coloc. Les chiens c’est cool, j’aime les chiens maintenant. » Ca ne faisait pas partie de ses animaux favoris à vrai dire, mais il fallait bien qu’il trouve quelque chose à dire, et à cet instant précis, ce chien en train de patauger dans l’eau et tourner partout autour, était une bonne distraction pour ne surtout pas regarder Micah.


Dernière édition par Isaiah G-L. Lockwood le Mer 4 Juil - 11:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyMar 19 Juin - 12:05



what once was lost may be found
ft. isaiah et micah



Micah avait la sensation qu’elle devait être maudite ou quelque chose comme ça. Elle avait choisi le seul jour orageux pour aller broyer du noir ailleurs que dans un appartement vide qui lui rappelait que trop bien qu’elle avait poussé elle-même l’échec de son couple jusqu’à ce qu’Isaiah décide de quitter un appartement qui pourtant lui revenait de droit. Elle se sentait incroyablement nulle d’avoir simplement balancé un ‘non’ franc et direct là ou même un ‘peut-être’ timide et mesuré aurait pu rendre les choses beaucoup moins difficile. Déprimée de cette façon dont elle avait bêtement réagit, elle était venue sur se maudit ponton, pour remuer un couteau dans une plaie béante, se souvenir de cette endroit qu’elle avait tout de suite apprécié quand elle était arrivée à Hanson Bay, se souvenir d’à quel point elle l’avait encore plus aimé quand elle y avait été avec Isaiah et comme preuve de la malédiction qui planait sur elle, elle avait finie par se retrouvée à l’eau. Ejectée de ce ponton plein de souvenirs qu’elle avait gâchés, c’était une belle métaphore. Elle avait foutu en l’air leur histoire à cause des idées dont elle n’arrivait définitivement pas à se débarrasser, ces préjugés qu’elle avait fondé sur les nombreux mariages de sa mère et qu’elle continuait de trouver légitime. Tout ça, ça lui méritait bien de se retrouvée à l’eau puisqu’elle n’avait pas sa place dans les souvenirs d’une vie à deux qu’elle avait brisé de ses propres mains. Elle avait beau s’en vouloir, passer ses journées à se répéter qu’elle n’était qu’une pauvre conne, ça ne changeait rien à ce qu’elle avait fait. Elle était toute seule dans son coin, à chercher mille et une façon de régler les choses alors que la meilleure chose qu’elle pouvait faire, c’était sans doute foutre la paix à cet homme qu’elle avait tant déçu. Peut-être qu’elle ferait même mieux de faire ses valises, de lui rendre les clefs de son appartement et de retourner en écosse pleurer dans les bras de sa mère qui elle, se venterait d’avoir trouver le mari idéal et d’être enfin heureuse, comme elle l’avait fait au début de tout ses mariages précédents. Elle avait bien songé à retourner s’enterrer au fin fond de son écosse natale, pourtant, elle ne pouvait pas s’y résoudre pas avant d’être sûre qu’Isaiah ne lui accorde pas une seconde chance. Elle aurait pu jouer sur l’ultimatum du style, ‘s’il te plait laisse moi une seconde chance, ou alors, je m’en vais’ mais elle avait la sensation qu’il lui aurait dit ‘bah vas-y, tire toi, je m’en fiche’ et ça lui aurait fait encore plus de mal, même si ce serait tout à fait mérité, elle voulait bien l’admettre. Elle avait l’impression qu’il n’y ait rien qu’elle puisse faire pour changer les choses, si ce n’est peut-être trouver un japonais qui aurait le pouvoir de voyager dans le temps, ou alors un docteur un peu taré qui aurait pourrait voyager dans le temps et dans l’espace dans une boite bleue. A ce moment là, il lui suffirait de convaincre son ancien elle de dire oui à cette fichue demande, la persuadée malgré le fait qu’elle soit têtue et stupide que dire non, serait la pire erreur de sa vie et que ça la pousserait à passer des jours entiers à déprimer et a chercher des scénarios toujours plus improbables pour changer les choses. Revenir dans le passé c’était impossible, à part dans les séries de science-fiction. Elle n’avait donc plus qu’à trouver une solution pour se faire pardonner dans le présent, ou dans le futur, mais de préférence un futur pas trop lointain. Si Isaiah n’était pas forcément un homme à femme, Micah était pourtant bien placée pour savoir qu’il était l’homme idéal pour la plupart des femmes alors même si lui n’en avait pas conscience, il pouvait vite retrouver une autre fille, du moment qu’il prenne un peu plus de confiance en lui et qu’il laisse tomber le nœud papillon.

Finalement, dans son malheur, elle avait peut-être un peu de chance, elle était peut-être mouillée de la tête jusqu’au pied, mais elle se rendit vite compte que l’homme qui était venu à son secours et qui avait au passage sauvé ses chaussures, n’était autre qu’Isaiah lui-même. Il y avait aussi un peu de honte, après tout, elle passait sans aucun doute pour une idiote finie qui arrive à tomber la tête la première dans la flotte en tentant désespérément de rattraper une chaussure dans aller dans l’eau. Un comble. « Non, non, c’est moi, j’ai juste perdu l’équilibre. » Apparemment, il n’était pas très enthousiaste à l’idée que ce soit elle qu’il soit venu aidé, elle pouvait le déduire assez facilement de son faible ‘c’est toi’ dans lequel elle entendait au passage ‘la salope qui m’a fait comprendre que je n’étais pas assez bien pour être son mari’ ce qui soit dit en passant était complètement faux. Si elle avait répondu à la négative à sa demande en mariage c’était juste parce qu’elle pensait que le mariage était l’arnaque du siècle. Ses chaussures en mains elle baissa les yeux vers le sol quelques secondes, légèrement gênée par la situation. Elle relava ensuite les yeux vers lui, haussa légèrement les épaules. Puis, elle jeta un regard au chien qui barbotait dans l’eau et qu’il pointait du doigt. « Ouais, c’est moi la bouffonne qui arrive à se casser la gueule dans l’eau en essayant d’attraper ses chaussures fugueuses … » Elle lui adressa un léger sourire, sentant qu’elle était vraiment complètement débile en cet instant et qu’elle avait sans doute perdu le peu de crédibilité qu’il pouvait encore lui rester. Finalement, elle se décida à secouer ses chaussures pour enlever l’eau qui était encore dedans, avant de les remettre à ses pieds, prenant ainsi quelques centimètres supplémentaires. Elle se retourna rapidement vers le chien, elle connaissait ce chien, enfin techniquement, elle connaissait plutôt son propriétaire, qui passait presque plus de temps dans le bar ou elle travaillait qu’elle ne le faisait elle-même, un excellent client avec qui elle parlait très souvent, son pilier de bar préféré sans aucun doutee. « C’est le chien de Roman ça non ? Tu vis avec Roman ? » Elle espérait juste qu’il n’adopte pas un jour son mode de vie, elle avait beau apprécier Roman, il fallait le dire, il passait beaucoup trop de temps au bar et même si on ne pouvait pas le classer dans la catégorie des alcooliques qui ne pouvaient pas se passer d’un verre de n’importe quel alcool comme si leur vie en dépendait, il n’avait pas une hygiène de vie aussi irréprochable que celle d’Isaiah. « Est-ce que … Est-ce que ça va sinon ? » Stupide question, elle s’attendait déjà à une réponse cinglante lui faisait comprendre qu’elle n’avait vraiment pas assurer, ou a un regard fuyant et a une réponse décontractée. Elle ne savait pas ce qui serait le pire, mais elle regrettait déjà cette question, tellement stupide qu’elle était définitivement digne d’elle.
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Isaiah G-L. Lockwood

Isaiah G-L. Lockwood


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MessageSujet: Re: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyMar 19 Juin - 17:41


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I once had a girl. Or should I say, she once had me.

S’aérer l’esprit, Isaiah avait enfin pris la décision de sauter le pas. Lui qui s’était entêté à éviter tout contact trop prolongé avec l’extérieur, comme pour ne donner aucune chance au hasard de s’immiscer dans son existence et provoquer une rencontre fortuite et désastreuse, avait probablement eu raison de faire preuve de prudence jusque là. De fuir constamment tout ce qui pourrait le ramener d’une quelconque manière vers le passé, vers son désormais ancien chez lui, ou vers Micah elle-même. Il ne voulait pas, non et ô combien Roman avait beau insister pour pousser son nouveau colocataire à se vider la tête par quelque manière que ce soit, jusque là, il s’était refusé tout écart. Et il aurait du continuer ainsi, ne pas se laisser tenter par la moindre distraction. Et passer sa soirée tranquillement dans cette nouvelle habitation pour le moins spartiate et différente de ce qu’il avait eu le loisir. Mais au moins, finir de corriger le tas de copies qu’il avait abandonné, et ne pas risquer de faire croiser son chemin avec celui de qui que ce soit. Peut-être que par la même occasion, il avait évité de rencontrer toute autre personne, susceptible d’un tant soit peu lui faire oublier cette rancœur qu’il avait au fond de lui, une femme, à même de lui faire oublier Micah. Nan, il n’avait pas envie de faire des rencontres de ce genre, de profiter de soirées comme ça, et la jeune rousse de laquelle il s’était détourné le savait probablement déjà bien assez. Et tout autant qu’il aurait pu vouloir tourner la page si facilement, faire preuve de détachement et d’acceptation quant au fiasco de son ‘couple’, il en était incapable : c’était désormais dans ses fondements, dans sa personnalité, de mettre du temps et beaucoup de prudence dans l’attachement. D’y aller étape par étape sans trop les griller. Habituellement, ça marchait, et il avait toujours laissé la fougue à son frère jumeau, mais visiblement, il n’avait pour autant pas appris à faire face aux mensonges avec lesquels les autres le berçaient, comme dans un amusement constant. Parfois, il lui arrivait de se dire que Micah s’était complètement jouée de lui, qu’elle attendait juste le moment opportun pour le poignarder dans le dos. Mais qu’elle avait été bien trop dépassée par les événements, et avait ainsi réagi en conséquences. Après tout, comment quelqu’un comme elle pouvait supporter quelqu’un comme lui ? Songeur, il s’était surpris à trouver l’idée de ‘prendre l’air’ plutôt séduisante et agréable, même si pour ça, il avait du emmener avec lui l’espèce de chien que Roman se traînait depuis quelques temps déjà. Son contact avec les animaux n’avait jamais été vraiment évident, bien qu’il était l’un des rares à réellement les apprécier, à leur trouver un réel intérêt dans l’attachement qu’ils pouvaient avoir pour leur maître, ou envers certains de leurs congénères : toute une science que celle des animaux, et bien entendu, un sujet aux questions sans fin, tout pour fasciner un être aussi complexe et curieux que Isaiah. Mais pour ce qui était de s’intéresser assez aux bestioles pour en avoir une chez lui, c’était une toute autre histoire : les chats, ça faisait beaucoup trop de poils et de toute manière, il n’en avait jamais trouvé un parfaitement à son goût pour le faire craquer. S’il n’hésitait jamais à s’arrêter au beau milieu d’une rue pour caresser un matou pendant de longues minutes, il n’avait pas encore sauter le pas d’une quelconque adoption. Et aujourd’hui il ne pouvait que se dire qu’il avait fait preuve de beaucoup de clairvoyance, puisque chien et chat ne faisaient franchement pas bon ménage. Pour ce qui était des clébards, d’ailleurs, ils ne faisaient pas partie de ses bestiaux favoris, malgré tous les efforts qu’il était capable d’accomplir, mais là, se retrouvant face à Micah après un enchaînement rapide de circonstances complexes, et surtout, à cause du chien de Roman qui avait échappé à son contrôle ; il ressentait une profonde – très profonde – aversion pour l’animal en lui-même.

Certes, peut-être qu’il aurait du plutôt le remercier, le vénérer pour l’avoir poussé à sauter le pas qu’il n’avait pas vraiment osé faire. Un face à face, une ultime confrontation avec celle qui lui avait piétiné le cœur en une fraction de seconde. M’enfin, là, comme ça, sous le coup du hasard et de l’imprévu, c’était plus compliqué qu’il ne l’avait prévu, bien qu’il ait très souvent pris le temps de répéter les paroles qu’il pouvait avoir à prononcer dans un moment de ce genre. Ou si, un jour, elle osait revenir vers lui. Des paroles pour l’envoyer promener comme il faut, d’autres pour s’expliquer, ou du moins essayer, puisqu’il ne maîtrisait pas réellement cet art complexe qu’était le fait de parler à cœur ouvert. Il l’avait fait, après tout, au moment de sortir l’écrin de sa poche, de présenter la bague à la jeune femme et cette vision revenant brusquement à son esprit, ne fit que le braquer encore plus. Là, les pieds à présent trempés, le cuir de ses chaussures dangereusement torturé par son imprudence, il restait quelque peu silencieux, en comparaison aux habituels monologues qui pouvaient lui échapper à chaque fois qu’il ouvrait son clapet. Il n’avait rien à dire. Ou du moins, c’est l’impression qu’il voulait donner. Il forçat un sourire, contrit, face à celui peu assuré de la jeune femme. Si un jour on lui avait dit qu’il se retrouverait dans une situation pareille face à Micah, reclus au silence de cette manière, il n’y aurait probablement pas cru. Ni même tous les gens le connaissant un tant soit peu. Sa verve n’avait nulle pareille habituellement, et il le faisait comprendre à tous ceux qui croisaient son chemin, ou osaient un tant soit peu engager la conversation avec lui. Gamin, il avait été bien plus distant, bien plus fuyant vis à vis de l’opinion des autres. Il faut croire qu’il s’appliquait à présent à rattraper le temps perdu. Mais de toute manière, il aurait pu avoir envie d’engager la conversation avec autant de force que possible, il était cloué sur place, son regard oscillant entre l’envie de la regarder, de la voir après tout ce temps, et chercher un point de fuite quel qu’il soit. Et ses lèvres étroitement closes, du moins, après les quelques phrases qu’il se permit d’avoir, bien décidé à lui faire comprendre que leurs retrouvailles n’étaient que le résultat de circonstances plus ou moins fâcheuses qui n’avaient rien à voir avec sa volonté. Sa volonté à lui, se résumait d’ailleurs à laisser son téléphone à la maison à chaque fois qu’il quittait l’endroit, ignorer tous les mails de contacts privés qu’il pouvait avoir, ne jeter que de rares coups d’œil aux courriers qu’il pourrait recevoir. La fuite, bien entendu, c’était toujours mieux que d’affronter une nouvelle baffe. « Ehm. Ouais. C’est celui de Roman. C’est un collègue... Enfin, pas le chien, hein. Roman. » Heureusement, il se rendit bien vite compte de la réalité : il s'enfonçait à chacune de ses paroles, rattrapé par ses rancoeurs et par l'incompréhension. Il ne savait même pas qu’elle connaissait Roman, ce qui eut le don de retourner vivement le couteau dans la plaie, et tout ce qu’il trouva à faire c’est hausser les épaules, reportant son attention sur la bestiole qui aurait besoin d’un bon bain à présent. Il faut croire qu’elle lui était encore plus inconnue et énigmatique qu’il ne l’aurait cru. Toussotant légèrement, il la regarda à nouveau à sa nouvelle question, incapable de savoir quoi répondre. Tout ce qu’il trouva à faire, c’est plonger ses mains dans ses poches, se crisper au possible. Probablement que certains conseils de ‘mecs’ lui diraient de l’envoyer promener, de tracer sa route en lui disant que ça ne l’intéressait nullement, vu comment elle n’avait pas hésité à lui bousiller sa dernière année de vie. Mais il n’en fit rien, haussant les sourcils dans un ultime espoir de réponse toute faite. « Ouais… Ouais, ça va. Et tous les trucs habituels… » Finit-il par souffler, passant une main dans sa nuque, appréciant la distance assez imposante qui les séparait ; tout autant que le fossé qui les mettait tant mal à l’aise l’un envers l’autre. Dur de croire qu’à une époque, ils avaient été complices. Et plus que ça encore. Sauvé par le gong, il entendit l’orage gronder juste au dessus de sa tête, attrapant l’occasion au vol. « Enfin. Je faisais que passer. Il faut que j’y aille… ehm. Roman a peur de l’orage. Je dois avoir le don pour choisir mes colocataires, hein. » Et Roman n’était pas du tout à la maison, mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. En de brefs regards au chien, il eut tout le loisir de se rendre compte que l’animal n’avait visiblement pas envie de bouger ses fesses. Mais aux grands maux les grands moyens, il entreprit de traîner la bestiole hors de l’eau. Si seulement les animaux pouvaient reconnaître un moment gênant quand ils se retrouvaient au milieu d’un.
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Micah N. Burkhardt

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MessageSujet: Re: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyMer 20 Juin - 12:01



what once was lost may be found
ft. isaiah et micah



Micah avait commis une erreur ce fameux soir en déclinant la proposition d’Isaiah, elle en avait conscience et elle serait prête à tout pour rattraper cette fichue erreur qui lui avait couté si chère. Elle voulait tellement rattraper les choses pour qu’ils puissent reprendre là où ils en étaient avant ce maudit soir. Elle était amoureuse d’Isaiah même si ça pouvait sembler difficile à croire vu la facilité dont elle avait refuser de l’épouser. Depuis ce fameux soir elle passait son temps à se maudire elle-même en cherchant comment faire pour rattraper les choses. Malheureusement, la situation miracle n’était pas encore venue jusqu’à elle. Cela dit, elle savait une chose. Aucun silence ne pourrait régler leurs différents. Il fallait qu’ils en parlent, qu’ils essaient de décortiquer le problème pour comprendre le point de vu de l’autre dans cette situation. Seulement, Isaiah ne lui avait même pas laissé la moindre de chance de s’expliquer. Certes, il devait être vexé et blessé par cette réponse bien trop franche qui ne correspondait pas à ses attentes, mais pour un homme qui était prêt à l’épouser, elle trouvait qu’il essayait de tourner la page un peu trop rapidement, ou peut-être qu’il se laissait simplement guider par sa susceptibilité qui l’empêcher d’admettre que les choses pourraient peut-être s’améliorer s’il n’ignorait pas les tentatives de communication de la jeune femme. Après tout si leur histoire n’avait pas compté pour elle, si elle lui avait simplement dit ‘non’ parce qu’elle jugeait que sa place n’était pas aux côtés d’Isaiah elle n’aurait pas essayé de le joindre des centaines de fois, elle ne lui aurait pas envoyé des centaines de messages. Elle aurait juste continué sa vie ignorant complètement le passé qu’elle avait eut avec lui. Mais non, elle continuait à s’accrocher à lui et a essayer de faire quelque chose pour qu’il daigne l’écouter, un effort qui montrait clairement qu’elle n’était pas complètement désintéressée de leur histoire. Un effort qu’il ne semblait pas avoir remarqué ou qu’il avait choisi d’ignorer par rancœur, ce qui était tout à fait légitime mais qui malheureusement ne menait à rien. Au moins, maintenant, il était en face d’elle et elle savait même où il avait été chercher asile, ce qui pourrait sans doute simplifier ses tentatives de communiquer avec lui, si tant est qu’il décide de l’écouter. Elle pouvait bien essayer de le retenir là, sur ce ponton alors qu’un orage grondait dans le ciel, chose qu’elle détestait le plus au monde, après les araignées sans doute, mais qu’elle était prête à ignorer pour essayer de parler avec Isaiah, encore un bel effort qui méritait d’être au moins remarqué. Ceci dit, elle avait l’impression que quoi qu’elle fasse ce ne serait pas suffisant pour permettre au jeune homme de mettre sa rancune de côté ne serait-ce que quelques minutes, juste le temps d’écouter ce qu’elle avait à dire. C’était comme si tous les efforts qu’elle faisait aujourd’hui ne cessait de buter contre un mur, exactement comme la proposition qu’il lui avait faite quelques temps plus tôt. C’était mérité, et encore, elle avait l’impression qu’elle méritait encore pire, qu’on la torture, qu’on la frappe jusqu’à ce qu’elle en meurt et qu’elle n’ai plus l’impression d’avoir foiré toute sa vie et toutes ses chances d’avoir un avenir meilleur. Bonne raison de se mettre à détester sa mère qui lui avait montré que les mauvais côtés du mariage, si elle n’avait pas été aussi dégoutée des nombreux mariages de sa génitrice, elle aurait sans aucun doute accepter d’épouser Isaiah sans se dire que ça allait forcément mal tourner. Mais forcément quand on voit sa mère se marier et divorcer tous les quatre matins ça n’aide pas à ce dire que le mariage c’est quelque chose de formidable encore moins quand à un moment, ses beaux-pères auraient plutôt l’âge d’être ses frères. Elle détestait cette vision que sa mère lui avait donné du mariage toute sa vie et elle avait refusé de tomber aussi bas qu’elle. Ne jamais se marier avait été la solution évidente à son problème et finalement, refuser lui avait apporter bien d’autres problèmes qui finalement lui faisait presque oublier la stupidité de sa mère et ses mariages qu’elle n’était même plus sûre de pouvoir compter sur ses doigts.

Trempée jusqu’aux os comme une parfaite idiote, elle fixait le jeune homme en face d’elle, sans oser bouger d’avantage alors qu’elle aurait rêvé de lui sauter dans les bras ce qui aurait sans aucun doute été mal venu. L’atmosphère était pesante bien plus qu’à cause de cette chaleur et cette humidité qui s’étaient emmêlées jusqu’à faire éclater un orage, l’air était lourd, certes, mais ce face à face l’était encore plus. Elle acquiesça légèrement suite à la réplique de son interlocuteur. « Ouais, je me doute bien que tu travailles avec Roman et pas avec son chien … Parce que … J’ai jamais vu de chien à l’université … Enfin, j’y suis pas restée longtemps après tout et j’y suis allée en Écosse alors, peut-être qu’aux Etats-Unis les chiens peuvent travailler à l’université … mais ça serait carrément bizarre. » Elle lui accorda un sourire gêné, suite à ce léger moment de divagation. Des fois, elle ferait mieux de se taire plutôt que de baragouiner des paroles insensées. La gêne qu’elle ressentait en cet instant précis l’avait sans doute vidée de toute logique puisqu’elle avait été jusqu’à lui demander comment il allait alors qu’il n’avait certainement pas envie d’en parler avec elle, sinon, il n’aurait pas ignorer tous ses appels. Elle se sentait vraiment idiote, la reine des idiotes même. « Okay … Je suis contente que tu ailles bien … » Encore une fois, elle aurait mieux fait de ne rien dire, elle allait vraiment finir par se couper la langue, aucun doute, dépourvue de parole, elle serait moins chiante et moins stupide. Peut-être que si elle avait été muette elle n’aurait pas balancé de fichu ‘non’ qui avait fait d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui. Ce pitoyable tableau si loin de ce qu’ils avaient été quelques temps plus tôt. Le grondement de tonnerre la força à jeter un bref regard noir vers le ciel, à deux doigts de l’engueuler pour qu’il se la ferme un peu cet abrutit. Elle ne pu masquer un léger frisson, elle détestait vraiment les orages. « Ha, euh, d’accord, je le comprend, c’est pas rassurant tout ce bruit et les éclairs … Je savais pas qu’il en avait peur aussi. Enfin, en même temps c’est juste … un habitué du bar beaucoup plus cool que les autres habitués … J’ai jamais eu l’occasion de lui parler de ce qu’il pensait des orages … » Quand elle était stressée, elle parlait vraiment pour ne rien dire, défaut dont elle n’était de toute évidence pas prête de se débarrasser. Elle regarda le jeune homme partir tenter de récupérer le chien qui ne semblait pas avoir envie de partir de là. Peut-être que ce chien pourrait être son meilleur allié dans cette histoire. « Laisse tomber, s’il voit que tu veux le forcer à partir, il fera exactement le contraire. C’est typique des chiens ça, ils sont plus intelligents et fourbes qu’ils en ont l’air … » Elle n’avait jamais étudier le comportement des chiens dans les détails, mais elle en avait déjà eus quand elle était plus jeune alors elle savait qu’ils étaient souvent très têtus ces bestioles là, à partir de l’autre sens quand on les appelle à tirer sur la laisse quand on décide de faire une pause pendant leur promenade, bref, des vrais casse-pieds. Cela dit, celui là c’était peut-être le casse-pied qui allait lui permettre de discuter un peu plus longtemps avec Isaiah.
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MessageSujet: Re: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyJeu 21 Juin - 17:04


Ever fancied someone you knew you shouldn't ? Hurts, doesn't it.
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L’ignorance dont il avait fait preuve vis-à-vis de coups de téléphone de la jeune femme, ainsi que de ses infinies relances n’était pas bénigne, et probablement qu’elle l’avait bien vite compris. Qu’elle l’accepte, tout autant qu’il avait su faire avec le rejet volcanique qu’elle avait eu pour lui à l’instant de sauter le pas de l’engagement, le vrai. Probablement qu’ils n’avaient pas la même vision des choses sur le mariage, après tout, il avait eu tout le loisir pendant leur vie ensemble de comprendre qu’elle avait connu une vie on ne peut plus chaotique, tout autant que sa mère. Il avait du moins espéré avoir réussi à lui faire changer d’avis, il avait cru qu’elle était assez attachée à lui pour y croire vraiment, qu’elle lui faisait confiance plus qu’elle ne faisait confiance aux soit disant hommes de passage qui avaient souvent fait partie de sa vie, par le biais de son insatiable de mère. Mais il semblait qu’il s’était voilé la face, ou qu’il était allé trop vite. Et ça faisait un mal de chien, d’être confronté à ses erreurs, ou du moins, à la douleur que ses faux pas pouvaient provoquer. Et alors qu’ils se retrouvaient là, chaque insistance de la jeune femme lui faisait tout autant mal que chacun des coups de fils qu’elle s’acharnait à passer. Mais, toujours le même qu’il était, il demeurait incapable, lui, de lui faire connaître la douleur du rejet pur et dur, de la rayer de sa vie en quoique ce soit. Même le temps n’y ferait probablement rien, malgré l’entêtement qu’il pourrait y mettre, malgré tout ce qu’il pourrait faire pour l’oublier. Il pourrait décrocher son téléphone, appeler son jumeau à qui il n’avait plus parlé depuis des années, essayer de rattraper quelque chose avec lui, rien que pour ne pas tracer un bilan uniquement désastreux de ses amitiés, ou autres relations de ce genre. Trahi par son frère, trahi par Micah. Le vase de sa bonne volonté se remplissait dangereusement, mais elle semblait l’ignorer, ou du moins, faire comme si de rien n’était. Essayer, là où il n’avait pas encore envie de faire preuve de la moindre bonne volonté. C’était peut-être le résultat bien triste et pathétique de son ego blessé, qui parlait pour lui, creusait aisément la distance entre eux. Peut-être inconsciemment, malgré toutes ses bonnes volontés affichées, lui faire mal, ne serait-ce qu’un tout petit peu, rien de bien comparable à ce qu’elle avait éveillé en lui dans un simple mot. C’était compliqué, mais c’était fatigant à la fois, de rester là à retenir toutes sortes de paroles. L’envie de savoir si elle allait bien elle aussi, de savoir ce qu’elle devenait, si elle avait un tant soit peu tracé un trait sur eux, allergique à toute relation durable qu’elle était, reprenant ses vieilles habitudes de vaquer à droite à gauche. Son côté vexé lui disait qu’elle avait probablement passé l’éponge sur tout ça, mais malgré tout, il espérait, la regardant, la sondant pour comprendre. C’était vain. Et même s’il ne faisait pas d’effort pour se rapprocher, pour briser la glace à cet instant précis, il sentait, au fond de lui, que même sa bonne volonté de vouloir effacer cette tension, n’y parviendrait pas. Pas pour le moment, et encore moins dans ce paysage si familier, trop synonyme d’un eux beaucoup plus proche, complémentaire, unique, inégalable. A l’apothéose de leur relation, du moins, c’était comme ça qu’il l’avait vécu, alors que sa vision à elle lui était à présent dérangeante et trouble. Au fond, il ne voulait pas savoir tout ce qui la traversait, toutes les pensées qui l’avaient poussée à hurler un non rédhibitoire, tout ce qui continuait de la tarauder, là, face à lui. Il voulait juste, faire marche arrière, fuir le plus vite possible, trouver une quelconque distraction pour oublier ce face à face, cette rencontre unique et détestable à la fois. Au moins, il pouvait toujours se rendre compte, à la voir, bien que trempée, qu’elle allait bien physiquement parlant, qu’elle était toujours la même et que si elle avait pris le temps de se promener jusqu’ici, c’était bien parce que sa vie actuelle le lui permettait. Rien ne semblait avoir changé pour elle, et c’est probablement pour ça qu’il ne lui retourna pas la question, peu désireux d’entendre qu’elle allait bien. Bien sans lui, bien après l’avoir envoyé promener de la pire manière qui soit, bien, après qu’il ait fait ses bagages et quitté leur appartement sans un mot.

Leurs paroles échangées n’avaient parfois ni queue ni tête, comme s’ils étaient régis simplement par l’envie de parler, combler le vide, échanger. Entendre la voix de l’autre, histoire de redonner un peu d’ordre au chaos de leurs existences respectives. Du moins, c’était comme ça qu’il vivait cet instant, bien que la simple vision de Micah suffisait à semer à nouveau le trouble en lui. Lui faire regretter d’anciens temps, avant que son orgueil blessé ne revienne au galop pour raviver les pensées qu’il pouvait avoir à son esprit, celles qui lui disaient qu’elle ne regrettait rien, qu’elle était débarrassée de lui, et que tout allait pour le mieux dans sa vie. Que c’était de toute manière comme ça qu’elle avait voulu la vivre, puisque sinon, elle aurait accepté le risque de l’engagement avec lui. Pour eux. « Ouais. Eh bien, ce serait dommage de ne pas bien aller, avec tout ce soleil qu’il y a eu aujourd’hui. C’était agréable, ça met forcément de bonne humeur, même si ça se couvre maintenant, les aléas de la météo. » Comme si le beau temps avait réussi à faire disparaître les troubles de son existence ; il n’y avait généralement que les moments qu’il passait à s’acharner sur la patience de Roman qui suffisaient à effacer Micah de son esprit. Ou encore ses cours, qui se faisaient malgré tout bien rares et cette période d’examens en tout genre. Et bientôt, tout ne deviendrait plus que complexité, et peut-être bien que Isaiah se donnerait la peine de se pencher un peu plus sur le mode de vie tout à fait singulier de Roman, se mettant à picoler avant de se construire une cabane loin de toutes les autres habitations dans l’espoir de s’y terrer avec un clébard. Non, lui, il prendrait un chat, c’était envers et contre tout bien plus fidèle que beaucoup de gens voulaient bien le croire, et bien moins encombrant qu’un chien. Au premier prétexte pour s’évader de cette gêne ambiante, Isaiah la saisit, rajoutant encore un peu plus de responsabilités en tout genre sur le dos de Roman, qui était souvent bien trop occupé pour avoir peur de l’orage. Comme Micah, tiens. « Oui enfin, comme je le dis souvent, il n’y a pas vraiment de quoi avoir peur, encore moins maintenant, on entend le bruit mais on ne voit même pas les éclairs, ce qui veut dire qu’ils sont certainement encore très loin. De plus, il est bien connu qu’on a plus de chance de se faire mordre par un requin que frapper par la foudre, la morsure de requin étant cinq cents fois moins probable que mourir par une piqûre d’abeille qui est elle-même… Et oui, Roman boit tout le temps, c’est une vraie maladie chez lui, pourtant je lui ai dit qu’il devait arrêter, probablement que la buvette doit encore plus exacerber sa trouille, faudrait vraiment que je rentre. » Il se tut, refermant subitement sa bouche pour se forcer au silence, arrêter de parler de ce genre de trucs, de prolonger encore ce tête à tête pour aller chercher le chien de Roman. Malheureusement pour lui, l’animal ne semblait pas disposer à bouger, s’amusant bien trop dans sa liberté du moment. Connard de chien, il eut du mal à se retenir de l’insulter, mais il n’en fit rien sifflotant entre ses dents avant que Micah ne reprenne la parole. « Alleeeeeez, espèce de sac à puces ! Argh, je déteste les chiens ! » Peut-être que c’était la réplique de la jeune femme, ou la vérité qu’elle dénonçait qui eut le don de l’énerver, et abandonnant, il se laissa tomber sur le bord de l’eau, ramenant ses genoux contre son torse, passant ses bras autour. « Vaut mieux que j’attende alors, Roman me tuerait probablement plus pour abandonner son chien ici plutôt que de louper sa crise de panique pour les orages. » Malheureusement.
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MessageSujet: Re: ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah   ❝ what once was lost may be found ft. isaiah et micah EmptyVen 22 Juin - 12:13



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ft. isaiah et micah



Sans doute qu’un soleil, aussi beau soit-il aurait été inutile pour remonter un tant soit peu l’humeur de Micah. De toute façon, elle n’en avait quasiment pas vu les rayons, sa journée de travaille ayant commencé bien trop tôt pour savourer quelques infimes minutes la chaleur d’un rayon de soleil sur son visage une douce chaleur agréable, même si pas suffisamment pur réchauffer son cœur. C’était bien fait pour elle, cette impression que jour après jour, son cœur s’émiettait d’avantage comme s’il avait eu besoin d’Isaiah pour redevenir aussi solide qu’avant. Mais Isaiah était parti. Sans un mot sans un au revoir, avec cette même froideur dont elle avait refusé sa proposition en mariage. Ils en étaient arrivés à ce point silencieux où l’un comme l’autre restait dans son coin à vivre en solitaire, une vie qu’ils avaient cru pouvoir partager ensemble. Isaiah y avait sans aucun doute cru plus qu’elle à un avenir ensemble, unis par les liens sacrés du mariage jusqu’à ce que la mort les sépare, elle, elle s’était contenté de croire en un avenir incertain qu’elle préférait voir venir jour après jour plutôt que de se laisser plonger dedans dans des rêveries futiles et irréelle. C’était plus simple pour elle ainsi, c’était comme ça qu’elle avait toujours fonctionné, et jusqu’à présent, ça n’avait pas été un problème. Si elle s’était ne serait-ce que donné la peine d’entrevoir ce qu’elle attendait de sa vie avec Isaiah, peut-être qu’elle aurait ravalé ses idées préconçue pour tenter l’expérience du mariage, malgré les risques, malgré la vision que sa mère lui avait véhiculait. Il était peut-être trop tard pour se dire que finalement, ça aurait pu marcher. Difficile de percevoir une réussite maintenant qu’ils étaient loin de l’autre et que le silence entre eux ne faisaient que les séparer d’avantage. Il ne voulait pas lui parler, il ne voulait sans doute pas écouter ses arguments bidons basés sur les mariages de sa mère qu’il connaissait par cœur, parce qu’en quatre ans qu’ils avaient vécus ensemble elle avait eu maintes et maintes fois l’occasion de se plaindre de sa mère et de son immaturité. Il le savait et pourtant il lui avait demandé sa main, croyant sans doute en elle suffisamment pour penser que sa vision aurait pu changer, mais elle était trop têtue, trop idiote aussi pour avoir simplement tracé un trait sur ses préjugés. Pourtant, elle était amoureuse de lui, ça aurait du suffire à lui donner envie de tenter sa chance avec lui, mais Micah était définitivement une fille trop bornée pour ça et maintenant, elle en payait les conséquences. Elle était là sur ce ponton en face de lui à avoir des milliers de regrets dans sa tête sans être incapable d’en prononcer un seul, elle était juste occupée à parler sans raison, enchainer des mots qui formaient des pseudo phrases sans aucun doute aussi débile qu’elle. Hésitante comme jamais alors qu’à une époque, raconter n’importe quoi avec Isaiah aurait été on-ne-peut-plus naturel. Il étaient mal à l’aises, séparés par des regrets d’un côté, de la rancune de l’autre sans aucun doute et bizarrement la rancune était souvent là pour ne pas laisser passer les regrets. Elle ne savait même plus de quoi ils avaient l’air en cet instant. Des ex se seraient sans doute tourner le dos rapidement, des amoureux se seraient peut-être sauté dans les bras, mais eux, ils étaient là, l’un en face de l’autre, comme deux imbéciles, presque comme deux inconnus qui n’avaient rien à se dire ou du moins comme deux personnes entre lesquelles la communication était devenue plus que difficile. C’était une triste vision d’eux, tellement loin de ce qu’ils avaient été dans le passé, tellement pathétique.

Elle se contenta de hausser les épaules, quelque peu nerveuse. C’était sans doute bizarre de parler de la pluie et du beau temps avec Isaiah, pas que ça ne leur soit jamais arrivé quand ils étaient ensemble, juste que la banalité de cette discussion rendait les choses plus difficiles, plus douloureuses. Ils ne partageaient plus que ça, parce qu’ils n’étaient plus ensemble, à cause d’elle, et cette conversation qui lui tombait dessus, semblait rendre la rupture plus réelle, alors qu’elle préférait croire en un cauchemar qui finirait par s’arrêter. « Sans doute oui. Enfermée au bar je ne m’en suis pas vraiment rendue compte mais ouais, il a fait beau avant que ça ne se couvre … » Jette-toi dans l’eau et noie toi Micah, ce sera mieux pour tout le monde. Ce fut la seule pensé qu’elle eue après cette réflexion débile. Au moins, si elle finissait noyée au fin fond de la mer, elle ne pourrait pas plus continuer à dire des connerie comme elle le faisait souvent ou a appuyer des banalité avec cet air de ‘je m’en fou’. Elle se détestait par moment, même tous le temps en ce moment mais maintenant qu’elle était en face de lui, c’était encore pire. Malgré cette colère qu’elle avait contre elle-même, elle lui adressa un sourire plein de mélancolie. Elle aimait cette façon dont il avait d’expliquer les choses comme si c’était une évidence, de rendre débile la plus profonde des peurs ou importante la plus simple des banalité. Il était parfois difficile à suivre mais avec le temps, elle s’y était habituée et elle s’était vraiment attaché à ça comme à tout ce qui faisait d’Isaiah cet homme dont elle était tombée amoureuse. « Ouais, ça à l’air tout à fait irrationnel comme peur dit comme ça, comme beaucoup de peurs je suppose … » Elle acquiesça avant de reprendre. « Oui, ok, le pauvre Roman, tu ferais mieux de retourner le voir, ce serait dommage qu’il finisse en coma éthylique à cause d’un orage, j’ai encore besoin de lui, il fait parti de mes meilleurs clients … » Elle appuya sa phrase par un nouveau sourire, ce n’était pas forcément rassurant de savoir que Roman faisait partit des meilleurs clients du bar, mais il fallait quand même avouer que sans lui, le chiffre d’affaire du bar pourrait presque chuter. Finalement, Isaiah en arriva à la conclusion qu’il valait mieux attendre que le chien soit décidé à rentrer avant de bouger. Bonne nouvelle pour elle, c’était l’occasion d’en placer une sur ce qui les avait séparés, bien qu’elle savait que ça ne serait pas facile et qu’elle risquait bel et bien de se faire toucher par la foudre, celle d’Isaiah. Elle avança un pet sur le ponton, s’appuyant contre la barrière non loin du jeune homme. « Prend un air décontracté, fait comme si tu t’en foutais de lui et il finira par revenir, ne serai-ce que pour que tu le remarques, les chiens aiment se faire remarquer. » Peut-être qu’elle aurait du faire vétérinaire comme elle l’avait voulu étant petite, entre autre parce qu’elle avait eu envie de faire plein de métier, certainement pas serveuse dans un bar d’ailleurs, enfin bref, elle jeta un regard au jeune homme qui lui faisait dos et après quelques secondes d’hésitation, elle décida qu’il était grand temps de rompre avec les banalités. « Isaiah, je suis désolée. Je crois que mon cerveau associe des mots à des idées préconçues résultant de la façon dont j’ai été élevée, enfin plutôt de la façon dont je me suis élevée toute seule pendant que ma mère essayait de construire un pseudo bonheur dans sa vie, qui était fondé sur de l’idiotie profonde plutôt que sur de l’amour. Et ‘mariage’ a vite été associé à ‘jamais’ parce que j’ai pas envie de finir comme elle et, au final je crois que je suis tellement bête que j’ignore ce qu’est-ce le mariage au delà d’une bague au doigt et bout de papier signé comme un accord approuvé par un prêtre ou un maire qui au final n’est qu’un pauvre pecnot qui ne devrait rien avoir a approuver comme deux personnes ne devraient pas avoir à signet un morceau de papier pour se prouver qu’ils s’aiment … » Il était sans doute grand temps qu’elle respire, elle avait parlé très vite avec très peu de pauses laissant sa nervosité prendre le dessus comme si elle avait été une collégienne obligée de faire un exposé sur la reproduction sexuelle devant toute une classe. Elle baissa les yeux vers le ciel, au moins, c’était ça de dit, quoi qu’elle ne savait pas vraiment si son discours représentait un pas en avant ou un pas en arrière.
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